Avis : Le Mans 66 - Page 4

Toujours cette mode de ne pas tenir ses plans, de vouloir faire dynamique, si bien que le réal, les producteurs, les monteurs, doivent donner des instructions, pour ne pas s'attarder plus de 3 secondes sur une valeur quelle qu'elle soit, particulièrement pendant les courses. Oui, il faut faire "efficace", alors on a pas le temps de s'attarder sur la route, sur la voiture, sur la mécanique...C'est du clip, encore et encore...Finalement aucun intérêt....Mais ils ont les moyens, colonne Morris, affichage métro, pleine page Allo Ciné, avec des photos partout, on en peut plus...

Magnifique, si vous aimez les belles voitures, allez y vite. Une époque magique, de très bon acteur qui vous plonge dans l univers de la course automobile. Le temps file aussi vite que C est bolide. Les 2h30 sont avalés à vite grand V.
J adore

le film est trés bien réalisé. Mais il a été un peu trop fulgarisé sur la partie technique/mecanique selon moi. mon seul regret.

Quand un film démarre à peine et je commence à dire: "oh putain, les plans" et ça du début à la fin, tout en m'accrochant au siège de la salle, tellement j'étais pris émotionnellement par sa mise en scène mais aussi par son scénario et servi par des acteurs monstrueux. On ne peut que ressortir du cinéma avec la banane pendant un moment, et pour l'avoir vu en avant-première, je suis toujours aussi marqué par ce film.
Pour ce qui est des courses de bagnoles, j'ai au moins trouvé ça encore plus jouissif qu'un Mad Max 4 ou Baby Driver (oui, je sais, sacrilège!).Et pour les amateurs comme moi qui aiment ce qui ce fait de mieux en matière de cinéma pur: Foncé!!

Un film qui donne le ton et le rythme dès la première minute... Un film articulé en deux parties, qu'on sent arriver petit à petit et impatiemment, on a envie de voir la fin et la tournure que les évènements prennent. Il y a des gentils et des méchants, et on déteste évidemment "le" méchant beau gosse, on s'attache aux gentils, et surtout au pilote. Encore une incroyable performance de Christian Bale, avec un Matt Damon trépignant à 130 BPM++ tout le long du film. 2h30 qu'on ne sent pas, un film équilibré, vintage, le bruit des bagnoles et la fureur de moteurs, le casting est superbe aussi. Un Ford deuxième du nom aux allures de Churchill. Émouvant, touchant, vrombissant, c'est une vrai réussite. J'ai essayé de ne pas spoiler, mais les deux conseils à vous donner : aller le voir en IMAX, et retourner le voir en IMAX. J'ai hâte qu'il sorte en Blu-ray pour me le rejouer à fond la caisse à la maison. Ca donne envie d'acheter une voiture de sport et de s'appeller Ken Miles... Merci James Mangold.

Une bombe atomique.
En plus première expérience en 4Dx.
Le top du top.
Formidable film avec de grands acteurs.
Je trouve qu'il n'y a rien à dire.

Je ne comprends pas pourquoi ce film reçoit autant de reconnaissance. C'est un très mauvais film avec un jeu très médiocre peut-être même mauvais trop irréaliste et exagéré. Un scénario irréaliste avec des dialogues qui n'existeraient jamais dans le monde réel. C'est le film américain classique qui veut glorifier la culture américaine. Il existe également de nombreux stéréotypes. Comme beaucoup de films américains ce film tente de réécrire l'histoire. La vérité est que Ferrari était l'outsider complet. Ce qui s'est réellement passé c'est que l'énorme constructeur automobile Ford a essayé d'acheter la petite Ferrari et Enzo a refusé. Ford a jeté ses jouets hors du landau et a décidé de construire la GT40. Avec leur budget illimité il leur a fallu quelques années pour enfin réussir à battre la petite entreprise Ferrari au Mans. Et même quand ils l'ont fait Ford a utilisé un moteur de 5 litres contre 3 litres pour Ferrari. Ce film doit être refait pour raconter ce qui s'est réellement passé et qui étaient les vrais héros. Ils porteraient une salopette rouge c'est sûr et serait de Ferrari. Le Mans 66 ne mérite même pas une nomination aux Oscars...

Énorme, je suis allé le voir en 4dx et je peut vous assurer que ça décoiffe, je me suis amusé pendant 2h30 que je n ai pas vu passer, une histoire touchante (Ken miles). On veut plus de film comme ça.

très bon film, de la veine de rush.
bien réalisé, forcément spectaculaire,un peu to much pendant la course mais l'histoire est très fidèle.
le duo Matt Damon/Christian Bale fonctionne bien

Superbe film sur l’automobile et notamment sur la course des 24 heures du Mans… Des décors hyper réaliste… Ce film retrace l’histoire vraie de la rivalité entre Ford et Ferrari.
Je recommande à tous les fans de sport automobile et des 24 heures du Mans

Un film extra , un vrai plaisir, tout "roule"! En 4Dx c'est une expérience fantastique. J'ai passée une excellente après-midi. Les acteurs sont excellents ! Le montage parfait, n'y connaissant pas grand chose en sport mécanique, je suis rentrée dans l'histoire avec beaucoup d'enthousiasme.

Au delà de sa dimension historique et de ses courses motorisées, il y a quelque chose d'étonnamment romantique dans Le Mans 66. Cela tient à son duo de têtes brûlées, figures anars coincées tels des grains de sables dans la mécanique bien trop huilée de grands constructeurs automobiles. D'ici à voir un parallèle avec Hollywood, il n'y a qu'un pas que je franchis avec plaisir. Cela prolonge l'idée toujours aussi savoureuse de ces empêcheurs de tourner en rond qui abolissent les genres trop codifiés.
En dehors de ça, force est de constater que le film de James Mangold ne recèle pas de nouveautés. Sa durée conséquente de 2h33 est excessive. Pas que le film soit lent ou ennuyeux, non. Il file même plutôt vite et se montre raisonnablement fun.
Mais cette réussite (même relative) est à mettre presque intégralement au crédit de son casting. Le duo inédit Christian Bale/Matt Damon fait des étincelles; la plupart des bons moments viennent de leur alchimie. Plus en retrait, les impeccables Josh Lucas, Jon Bernthal et Tracy Letts assurent le service pour faire rebondir l'intrigue.
La réalisation de James Mangold est de qualité (quelques plans embarqués ou subjectifs galvanisants) bien que je sois en peine pour trouver une séquence réellement impressionnante.
Puis dernier point (mais pas des moindres) qui gonfle inutilement Le Mans 66, et il concerne la famille de Miles (C. Bale), intégrée à l'intrigue de manière artificielle. Les interprètes (Caitriona Balfe Noah Jupe) n'ont rien à se reprocher, mais leurs rôles n'ont malheureusement aucun intérêt dans ce que raconte le film.
Le film ronronne beaucoup trop et ses seules envolées proviennent de l'énergie déployée par son duo de comédiens vedettes. Leurs personnages prolongent cette idée réconfortante que les grandes choses sont souvent à l'initiative des rebelles et non des conformistes.

Un blockbuster efficace sur l'entrée en compétition du groupe Ford dans la course automobile, dominée jusque là par Ferrari. Le duo Damon-Bale se complète à merveille, et s'intègre parfaitement dans ce milieu très spécifique. Le seul écueil est finalement le coté très américanisé du film, dont les grosses ficelles narratives manquent parfois de finesse. On y retrouve en vrac le petit drame familial, le duel technocrate-sportif, et d'autres éléments de "fil-rouge" quelque peu artificiels. Mais qu'importe, l'ensemble est assez haletant, superbement réalisé, et les amateurs du genre et ceux qui se réjouissent à l'idée de se plonger des années 60 seront parfaitement servis.

C'est un fait : la course automobile est avec la boxe le sport qui passe le mieux à l'écran, de Grand Prix de Frankenheimer pu Bobby Deerfield de Pollack à Rush, la dernière réussite en date. Le Mans 66, sans démériter, est un peu en deçà de ces films, non parce que le suspense existe peu mais en raison d'un classicisme de fabrication où l'on cherchera en vain une équivalence à la folie des pilotes au volant. L'écriture de Le Mans 66 est pourtant globalement satisfaisante, en dépit de quelques longueurs, avec un équilibre trouvé entre le spectacle sur la piste, le romantisme de ces courses d'un autre âge et le côté humain de son intrigue avec deux héros hors normes aux prises avec la logique économique d'une grande entreprise (Ford) qui veut damer le pion à son rival italien un poil arrogant (Ferrari). Le portrait de l'écurie italienne, soit dit en passant, est assez réducteur, car ce n'est pas le sujet du film, malgré son titre original américain, et l'on frise la propagande anti-rouge. Le Mans 66 préfère mettre l'accent sur les personnages incarnés par Matt Damon (solide) et Christian Bale (brillant), ce dernier décrit aussi dans sa vie privée contrairement au premier, ce qui représente un choix scénaristique assez surprenant. Au demeurant, il y en a pour tous les publics dans le film :
adrénaline avec une caméra embarquée ou au ras du bitume, amitié virile entre les deux rebelles, enjeux économiques ... Mais hélas, pas de dépassement de fonction dans une réalisation qui respecte sagement les limitations de vitesse.

Même si Christian Bale et Matt Damon frôlent parfois le surjeu, quel plaisir de voir l’épopée de la création de ce bolide mythique que fut la Ford GT 40. Les séquences de course particulièrement réussies, et pas seulement celle du Mans, offrent leur lot de frissons et d’adrénaline comme rarement au cinéma. Restent à mieux traiter les enjeux économiques et la place des femmes de ces fous passionnés, pas simple dans les années 60.