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    Chaînes conjugales
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    54 critiques spectateurs

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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 090 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 mars 2013
    Avec ce film, Mankiewicz s’essaye à la comédie romantique. La construction du scénario est simple, trois amies qui s’en vont en croisière pour une journée avec des adolescents dans le cadre d’un œuvre de bienfaisance reçoivent un billet d’une de leurs « amies » leur annonçant qu’elle va partir avec le mari de l’une d’entre elles. Lequel ? Là est toute la question. Quand je dit « ami » des trois femmes je devrais plutôt dire égérie des 3 époux qui ne jurent que par la classe et la distinction de la fameuse Amy. Cette femme qui est le noeud central de l’intrigue n’apparaîtra jamais à l’écran autrement que furtivement de ¾ dos dans une seule scène. Ce parti pris de Mankiewicz vise peut-être à nous démontrer que selon lui la femme idéale n’existe pas et qu’elle se construit uniquement dans les fantasmes des hommes et par ricochet dans ceux des femmes construit sur le mode de la rivalité. Adroitement Mankiewicz nous emmène par 3 flash-back dans l’intimité des trois couples. Il en ressort comme c’est très bien dit dans les bonus que la vie de ses trois femmes s’est bâtie et se déroule dans l’adversité. Jeanne Crain a du mal à s’habituer à la vie bourgeoise de cette riche banlieue ayant été élevée dans une ferme. Ann Sothern doit faire des compromissions pour mener sa carrière et assumer le train de vie auquel elle aspire face à un Kirk Douglas entièrement tourné vers son métier d’enseignant en lettre. De son côté Linda Darnell après avoir réussit à séduire son patron pour se sortir de sa très modeste condition vit mal le malentendu sur lequel s’est bâti le couple qu’elle forme avec Paul Douglas qui fait ici ses débuts à l’écran. Les préoccupations sociales de Mankiewicz sont donc présentes malgré son choix initial de traiter son sujet sur le mode de la comédie. Mais tout ceci est filmé et joué avec tellement de grâce et de légèreté que l’on est emporté le charme des six personnages qui sont tous très attachants. Bien sûr la plupart des 3 scènes relèvent du roman photo et un autre que Mankiewicz nous aurait livré un produit facilement assimilable à une sitcom. Mais voilà, c’est Mankiewicz qui est à la baguette et ça change tout.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 950 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juillet 2016
    L'une des grands films de Joseph L. Mankiewicz! Le film raconte brillamment l'histoire de trois femmes (inoubliables Jeanne Crain, Linda Darnell et Ann Sothern) qui, pendant une journèe, se demandent lequel de leurs èpoux est parti avec une rivale! spoiler: Elles s'aperçoivent en fin de compte que les trois maris sont restès fidèles , ce qui ne fait que renforcer leurs mènages!
    Cet hommage au couple est bien sûr supèrieur à l'ènoncè de cette intrigue boulevardière, somme tout assez banale! A l'arrivèe, "A Letter to Three Wives" est une rèussite qui a reçu l'Oscar du meilleur rèalisateur et du meilleur scènario! Y a pas à dire mais c'est dans le genre « moralisant » de la comèdie de moeurs que ce diable de Mankiewicz excella! Marivaudage, malentendus, quiproquos...rien ne manque ici pour passer un bon moment...
    Plume231
    Plume231

    3 471 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 octobre 2009
    Toute la classe, la finesse et l'élégance dont savait faire preuve le grand Joseph L. Mankiewicz dans ses meilleurs films sont présentes que ce soit dans la réalisation, l'écriture ou les dialogues de ce chef d'oeuvre. Déjà avec cette voix-off mystérieuse, Mankiewicz sait attirer l'attention du spectateur dès la première seconde pour ne l'a relacher que quand les mots "The End" apparaîssent. Il dirige en plus admirablement un très beau trio d'actrices composé des excellentes Jeanne Crain, Ann Sothern et Linda Darnell, actrice à la beauté sublime, on ne le dira jamais assez. Et les acteurs Kirk Douglas et Paul Douglas font preuve d'une présence forte indéniable. Un film définitivement intemporel qui compte parmi les plus grandes réussites du cinéaste, ce qui n'est pas un mince compliment.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 août 2011
    Le premier grand film de Mankiewicz, et sans doute mon préféré. Il n'a certes pas la brillance de la Comtesse aux pieds nus, autre chef d'oeuvre, ni le suspense de Soudain l'été dernier, ni non plus l'élégance d'Eve, mais il rend pour l'époque un ton curieux, neuf, disséquant avec ironie la vie de la classe moyenne et haute d'une petite ville près de New York. A la fois mélodrame et comédie de moeurs, Chaînes Conjugales s'appuie sur des dialogues étincelants (Mankiewicz est le plus grand dialoguiste du cinéma américain avec Billy Wilder) et une interprétation d'une grande qualité : il donne à trois actrices méconnues probablement leurs meilleurs rôles. La fragilité juvénile de Jeanne Crain fait merveille, l'élégance tendue d'Ann Sothern est inoubliable, et Linda Darnell, femme à la beauté ravageuse, mi pute mi reine, est tout simplement sublime. Chez les hommes, on peut certes oublier un Jeffrey Lynn un peu fade pour s'intéresser aux deux Douglas, Kirk et Paul, tous deux aussi prodigieux que leurs partenaires féminines. Le discours de Kirk sur la publicité est un vrai régal, tout comme les joutes oratoires de Paul avec Linda, savoureuses et dignes d'une screwball comedy ! On accompagne réellement ces trois femmes dans leur combat quotidien du maintien de la vie de couple, profondément moderne, aussi bien dans sa description des héroïnes (Rita qui gagne plus que son mari, Deborah qui change soudainement de milieu social, Lora Mae qui a lutté pour améliorer sa vie) que dans la description de la vie des Américains à cette époque ! Un vrai bijou, sur lequel Marc Cherry a dû délirer tant ou peut penser à Desperate Housewives avec cette sublime voix off qui commente l'action, ce portrait de l'Amérique...
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 803 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 novembre 2009
    Bon film, bon scénario, bons acteurs, très intéressant, très bien mis en scène, que demander de plus ? Mankiewics joue avec son spectateur, le fait sourire, le fait douter, espérer. On est comme ces femmes dont on explore le vécu. De plus la narration est pas mal du tout. Des bonnes idées à la pelle.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    664 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2012
    Découvert il y a quelques années, je gardais un souvenir assez mitigé de ce long métrage. J’ai donc décider dernièrement de lui donner une seconde chance et cette seconde vision me laisse un sentiment nettement plus agréable, au point même de le considérer comme étant un quasi chef-d’œuvre. J’ai trouvé le scénario extrêmement bien agencé et la mise en scène de Joseph L.Mankiewicz totalement maîtrisée. Certaines séquences m’ont d’ailleurs fait franchement rigoler, en grande partie aussi grâce à la présence de subtils dialogues et à un casting qui joue tout en finesse. Le trio féminin composé de Linda Darnell, Jeanne Crain et Ann Sothern est excessivement drôle et on remarquera aussi que Kirk Douglas s’en sort à merveille dans ce registre. En résumé, il s’agit d’une superbe comédie de mœurs de la part d’un metteur en scène qui n’en finit pas de m’étonner.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 janvier 2012
    Bel ensemble, à la hauteur d'un cinéma américain ambitieux et intelligent.
    jfharo
    jfharo

    48 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2009
    Eblouissant de maîtrise , un Desperates Housewife avant l'heure .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 septembre 2011
    Premier chef d’œuvre de Mankiewicz, « Letter to three wives » est un modèle d’intelligence et d’orfèvrerie hollywoodienne. Mais c’est sa modernité qui ne cesse de surprendre : narration quasi expérimentale (une narratrice omnisciente qui n’est autre que le refoulé des trois personnages féminins), acuité du discours politique (l’Amérique comme le lieu où la violence est socialement agrégée) et vision sans fard des rapports de couple (qui sont avant tout un lieu de duel, un mélange de pulsions et de calcul, souvent destructeur). Au cœur du film, des femmes qui subissent tout autant la violence des règles sociales (sans mariage pas d’issue) que celle d’un bonheur domestique dont elles semblent ironiquement les principaux architectes (les hommes ont aussi leurs combats, mais peuvent encore se réfugier derrière une assurance toute virile). Alors que pour les héroïnes, le bonheur est toujours fragile, le vernis prêt à s’effriter. Sous ses allures de mélodrame sophistiqué, le film est ainsi une charge violente contre le modèle d’une société obsédé par le bonheur. La peur du refoulé est ainsi permanente, tout comme l’angoisse de l’humiliation - chacune des trois femmes subira un outrage dans ce récit en apparence si léger. On retrouve bien là ce mélange de cynisme et d’humanisme qui caractérise le cinéma de Mankiewicz, toujours près à nous plonger dans la violence de nos contradictions sans cesser de nous divertir, toujours à ouvrir la brèche d’une réflexion puissante sur nos constructions sociales et nos éternels jeux de pouvoir.
    Benjamin A
    Benjamin A

    646 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 mai 2014
    Sixième film de Joseph Mankiewicz « Chaine Conjugale », adaptation du roman « A Letter to Five Wives » de Joseph Klempner, s’ouvre sur la présentation de deux femmes par une de leur amie, elles embarquent toutes trois pour une croisière mais juste avant de monter, elles reçoivent une lettre d’une amie commune qui leur annonce qu’elle quitte la ville pour toujours avec le mari d’une d’entre elle...

    Partant de ce point-là, Mankiewicz prend le temps de présenter les trois femmes, leurs maris et leurs situations, grâce notamment à d’ingénieux flash-back, il distille plusieurs pistes et maintient le suspense de bout en bout. Il profite d’une excellente qualité d’écritures, que ce soit au niveau des personnages, intéressants, attachants et bien développés, du déroulement de l’histoire ainsi qu’aux dialogues, oscillant, à l’image du film entre légèreté, humour, élégance et sonnant toujours juste. Il arrive à nous faire ressentir les mêmes sentiments que les personnages, entre doute, espérance ou croyance.

    D’ailleurs, Mankiewicz ne se gêne pas pour glisser une critique envers la société américaine, le mariage et les rapports homme/femme et c’est d’ailleurs lui, qui en parle le mieux : « Quand j’ai commencé à écrire « Chaînes conjugales », qui était une critique de la société dans laquelle j’ai vécu moi-même jadis, et que j’appelais « mon film sur les mœurs et la morale d’une époque », je pensais bien décrire avec ironie, amertume et de façon satirique ces jeunes couples mariés. »

    Côtés interprétations, c’est là aussi l’une des forces du film, aucunes des stars ne se marchent dessus et sont tous excellents, que ce soit Kirk Douglas en enseignant marié à Ann Sothern qui travaille dans les milieux radiophoniques, Jeanne Crain, la plus timide et réservé des trois amies ou encore la superbe Linda Darnell dans le rôle de Laura. Ils sont superbement dirigés.

    Ce fut aussi le film de la consécration pour Mankiewicz qui reçut justement les oscars du meilleur réalisateur et du meilleur scénario adapté lors de la cérémonie de 1950. Très bien mis en scène, superbement écrit, joué et dirigé c’est l’une de ses réalisations les plus aboutis que nous livre Mankiewicz.
    Agnès L.
    Agnès L.

    2 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 janvier 2019
    On m'a vivement conseillé de voir ce film mais j'ai été déçue. L'idée de départ ( spoiler: l'amie de trois femmes leur annonce par courrier être partie avec un de leur mari
    ) est excellente mais ensuite le film tourne à vide avec des flashbacks sans intérêt et un jeu des acteurs limité. Il y a un des trois personnages féminins fort agaçant et ridicule, le film a mal vieilli, on n'y croit pas une seconde.
    C'est Lubitsch qui devait tourner le film, peut-etre ça aurait été mieux, on ne le saura jamais...
    cbio
    cbio

    5 abonnés 115 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 mai 2010
    une bonne idée de départ mais beaucoup trop de longueurs et de bavardage. les acteurs ne sont pas exeptionnels.
    Acidus
    Acidus

    617 abonnés 3 647 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 décembre 2016
    La réalisation de "A Letter to Three Wives" fut initialement proposé à Ernst Lubitsch qui, malheureusment, décéda durant le tournage de "That Lady in Ermine". C'est effectivement le genre d'histoire que Lubitsch appréciait. Cependant, lorsque l'on voit ce que Joseph L. Mankiewicz en a fait, on n'y perd pas au change. "A Letter to Three Wives" est un petit bijou qui mêle habilement humour, romance et suspens. S'appuyant sur des flashbacks, le cinéaste nous laisse entrevoir quelques fragments de la vie de ces trois couples non sur un ton sarcastique. Les dialogues sont eux-même croustillants et ce n'est pas pour rien que le film gagna deux oscars, celui du meilleur réalisateur et celui du meilleur scénario. Je le conseille vivement.
    konika0
    konika0

    22 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 avril 2020
    Les absents ont toujours tort.
    Le grand loto du soir m’a mené à un nouveau Mankiewicz. Le hasard fait parfois très bien les choses ! Tout commence sur une voix off. Une voix féminine et sensuelle nous présente les personnages de notre histoire. On est dans les beaux quartiers d’une petite ville américaine. Les personnages sont trois couples. Ces dames s’apprêtent à partir entre elles en excursion en bateau. Avant leur départ, elles apprennent que l’une d’entre elles ne reverra pas son mari car à son retour, il sera parti avec … la narratrice. Et par chapitres distincts, on va comprendre comment fonctionnent ces trois couples et tenter de deviner quel homme va se barrer. Il faut dire tout d’abord que l’intrigue fonctionne du tonnerre et c’est un vrai suspens qui nous tient jusqu’au dénouement. Dans chaque récit, on est littéralement immergé à la vitesse grand V grâce notamment à des personnages formidablement écrits et aussi grâce à tous ces petits mystères entretenus. Les dialogues sont de véritables petits bijoux d’ironie, de sarcasme contenus, de coup de canifs dans la bonne morale WASP. On aime en particulier le personnage du prof, véritable bouffée de sincérité dans un monde d’apparences. Mais au centre de tout ça, ce sont les femmes qu’on observe par les yeux de notre narratrice mystère et omnisciente. Cette personnalité inconnue incarne (ou pas) ce que ces trois femmes pensent que leurs maris veulent. C’est cette dépendance au regard de l’autre que le film explore ou ce manque de confiance en elles-même. Et cerise sur le gâteau, les plans de transitions sont magiques de même qu’un traitement du son assez hallucinant pour l’époque. En bref, un vrai bijou aussi drôle que féroce !
    cylon86
    cylon86

    2 252 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 avril 2011
    Mankiewicz signe là un film qui repose avant tout sur son scénario, parfaitement écrit avec de brillants dialogues (la tirade de Kirk Douglas contre la radio) et nous livre une étude critique non dénuée de cynisme des mœurs américaines au travers de trois flash-backs montrant les parcours de différents couples. La mise en scène est d'une admirable perfection et les acteurs sont exceptionnels.
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