Avis : Un vrai bonhomme - Page 4

"Un vrai bonhomme" de Benjamin Parent : un vrai bijou de drôlerie et de délicatesse sur le deuil, mais aussi une interrogation profonde sur ce qu'est la masculinité aujourd'hui, sur nos modèles et sur la difficulté à s'en démarquer.
Et puis le jeune Benjamin Voisin qui interprète Tom, à mon avis, on n'a pas fini de le voir, celui-là !
Mention spéciale aussi à Nils Othenin-Girard, personnalité à part qui, j'espère, fera son chemin en gardant précieusement le petit décalage qui le rend si attachant.

Et bien, ce début 2020 révèle déjà de nouveaux jeunes réalisateurs extrêmement prometteurs, avec cette fois Benjamin Parent à la réalisation d'Un Vrai Bonhomme. Magnifique premier film qui retrace et retranscrit de façon intelligente spoiler: le processus de deuil d'un adolescent en quête d'identité et de libération introspective suite à la mort de son grand frère dans un accident de voiture.
Alors oui on passe par des scènes de lycée vu et revu, avec les mêmes enjeux empruntés aux teen movies habituels mais rien n'est dans l'excès ni la caricature, tout reste vraiment réaliste avec des scènes et des réactions proportionnées, et qui ne s'inscrit jamais dans de la surenchère. Tout passe comme une lettre à la poste tellement la réalisation et la mise en scène est efficace, mais aussi surtout grâce à une écriture bien construite et des dialogues frais et réalistes. Et la réussite de l'écriture vaut aussi pour le duo de personnage, touchant et drôle à la fois, les jeunes acteurs Thomas Guy et Benjamin Voisin sont excellents dans leur rôle. Et pour moi Benjamin Voisin (que j'ai pu découvrir il y a peu dans La Dernière Vie de Simon), est déjà clairement une révélation ! On risque de le voir souvent, je vous le dis ! Sa prestance, son charisme et la justesse de son jeu va le propulser dans bon nombres de projets cette année, pour sûr.
Un beau film qui méritait beaucoup plus de visibilité et de nombre d'écrans sur la longueur, il avait déjà quitté les multiplex après 2 semaines de sortie, heureusement que j'ai finalement pu le découvrir... Un très très bon premier film de Benjamin Parent qui va assurément lui ouvrir les portes de bien d'autres. :)

Un film sur le deuil, sur l'adolescence, se dépasser et faire des choix, 1h28 c'était parfait. A voir avec son ado :)

L'émouvante histoire d'un deuil qui dure, engluée dans une sorte de déni, auquel le jeune protagoniste finira par sortir. C'est juste, bien joué et ouvre vers la possibilité de la poursuite de la vie...

Le premier long-métrage de Benjamin Parent, sorti en 2020, constitue une agréable surprise dans le sens où il aborde avec une certaine originalité les turbulences de l’adolescence. Deux frères vivent une relation fusionnelle, malgré des personnalités différentes. Si l’un brille en société usant d’une assurance désinvolte (Benjamin Voisin vraiment charismatique), l’autre est complètement introverti. Le scénario présente une singularité qui permet à ce récit d’aborder avec humour et tendresse de nombreux thèmes délicats tels que le deuil, la quête d’identité et l’affirmation de soi. Bref, un film qui rend crédible des sentiments souvent confus.

Un film poignant sur la relation de ceux qui partent et ceux qui reste... Des acteurs parfaits quant a l'incarnation de leurs rôles, un film qu^'on ne peut que conseiller

Raté en salles ce premier film de Benjamin Parent. Une jolie chronique d'une belle justesse toute en douceur et sobriété sur le deuil et le passage à l'âge adulte. Les jeunes acteurs sont très biens, les valeurs sûres que sont Isabelle Carré et Laurent Lucas incarnent les parents avec le talent qu'on leur connait. Un premier long métrage sans surprise mais touchant et bien maitrisé pour une belle surprise.

Excellent film sur le deuil et les épreuves a surmonter quand on est encore adolescent. Super bien fait, pas trop caricatural (même si le côté romance est bien gnangnan comme il faut). Un très bon moment à ne pas louper

Tom (Thomas Guy) est un adolescent sous influence : à ses côtés, son frère Léo ne cesse de lui prodiguer des conseils, sinon des ordres, sur ce qu’il doit dire et ce qu’il doit faire. À l’heure où Tom intègre un nouvel établissement scolaire, il peut compter sur son grand frère pour lui indiquer la route à suivre, faire le tri entre les garçons à éviter et ceux qui méritent d’être fréquentés, comment s’y prendre avec Clarisse, jeune fille pour le moins attirante, comment briller en sport, comment devenir un excellent danseur, etc. En somme, Léo est le mentor de Tom. Cela pourrait sembler presque banal si l’on n’avait affaire à un fantôme ! Car, deux ans plus tôt, le frère aîné de Tom a trouvé la mort au cours d’un accident de la route.
Sous couvert d’une histoire d’adolescence très classique, il s’agit donc d’un film sur le deuil. En l’occurrence, il est question de ce qu’on appelle le travail de deuil. Or, pour Tom, l’absence du frère aîné paraît si insupportable qu’il le voit précisément partout, comme s’il était encore présent en chair et en os. Certes Tom peut compter sur ses parents, son père Vincent (Laurent Lucas) et, surtout, sa mère Ariane (Isabelle Carré) qui est enceinte. Mais le médecin lui prescrit toujours des médicaments à prendre pour apaiser ses tensions.
On s’attache à ce garçon, c’est sûr, on est de son côté chaque fois qu’une bande de garçons du lycée trouve le moyen de le tourner en ridicule. Il y a, chez lui, une volonté de s’affirmer malgré les aléas. Et, bien sûr, on se demande comment il parviendra enfin à se défaire de l’influence, voire de l’emprise, de Léo, ce qui, bien évidemment, est une nécessité. Le film oscille entre scènes banales, déjà déclinées dans une multitude de « teen movies », et scènes marquées par la petite originalité qui sert de « pitch » à cette histoire. Nul besoin d’effets spéciaux : Léo apparaît à l’écran comme s’il était encore vivant, rien de plus. Il est celui qui a la charge d’apporter au film un brin d’originalité. Cela éveille la curiosité, sans nul doute, mais aussi la perplexité.

"Un vrai bonhomme" évoque la difficulté des garçons à marcher sur les traces de leur grand frère, mais pas seulement, car c'est un film qui parle également de l'apprentissage de la vie, des conventions sociales imposées aux garçons qui doivent être forts et virils, et surtout de deuil. Chacun vit le deuil à sa manière et certains se raccrochent à ce qu'ils peuvent pour tenir le coup. C'est le cas de Tom qui spoiler: refuse de laisser partir son frère. On peut également dire l'inverse avec Léo qui veille sur lui ou du moins c'est ce que Tom aime se dire.
En regardant le début du film, je craignais que Benjamin Parent fasse tout son film dans l'espoir de nous surprendre avec un twist final seulement, il révèle très rapidement spoiler: la véritable nature de la relation entre Tom et Léo
. Une très bonne chose, car spoiler: la scène de l'accident ne laisse que peu de doute sur la façon dont ça s'est réellement terminé
. En faisant cela, il donne à son film un petit côté fantastique très plaisant. spoiler: Léo est comme un ange gardien qui donne à Tom la force d'aller de l'avant, mais pas seulement..
. Le mélange des genres est efficace tandis que l'histoire est assez originale et bien équilibrée entre le drame familial et le teen movie. "Un vrai bonhomme" est plutôt une bonne surprise, un film à la fois attendrissant et touchant avec des acteurs convaincants.

Un film à la fois drôle et touchant qui aborde le thème du deuil et de la quête de soi sous forme de comédie, porté par l'excellente interprétation de Benjamin Voisin. Dommage que la dernière partie sombre dans le pathos.

De Benjamin Parent (2020).
Une histoire touchante et bien interprétée sur l'adolescence, l'apprentissage de la vie et du passage à l'âge adulte ou mature . Voire même sur le deuil d'un frère érigé en modèle . Thomas Guy pour son premier rôle est convainquant . Benjamin Voisin est excellent . Avec aussi Isabelle Carré et Laurent Lucas .

Film particulièrement équilibré, mi drame, mi comédie et qui me paraît très prometteur. Personnages attachants, touchants, grâce à une direction d'acteurs pertinente. A voir sans attendre.

A défaut d'être un grand film, cette courte fiction conviendra aux moins grands, à savoir aux ados…. Et à leurs parents!
La vie au lycée, le positionnement dans quel clan, les premiers émois avec les filles, mais aussi le poids du frère ainé sur le cadet, voilà qui est joliment traité, à partir un drame familial initial. Le titre manque d'originalité et de percutant, et n'a peut-être pas aidé à son succès? Dommage, car un scénario ramassé, certes parfois prévisible, apporte de la densité et des variations de tons appropriés à cette période fragile de la vie. La mise en scène est pudique, et ludique et le zest de fantastique astucieusement introduit.
Benjamin Voisin, une nouvelle fois, irradie l'écran, et comme dans le scénario écrase le frère cadet joué par un nouveau venu Thomas Guy. Le reste du casting est bien choisi, on retrouve dans le rôle des parents, Isabelle Carré et Laurent Lucas, un couple castrateur involontaire, aux épaules affaissées par le poids de l'absent. La bouille rigolote de Niels Othenin-Girard illustre toute l'antagonisme avec le clan des gros durs de la classe.
DVD février 2022

"Un vrai bonhomme" est un teen-movie sympathique réalisé par Benjamin Parent qui signe ici son premier film en tant que réalisateur. Le film aborde plusieurs thématiques intéressantes, notamment le harcèlement scolaire, à travers une relation entre deux frères assez bien écrite. Benjamin Voisin vole un peu la vedette à son jeune frère dans le film, Thomas Guy. La question du deuil est également présente et traitée de manière assez touchante. On pourra toutefois regretter que le scénario dévoile un peu tôt un élément central du film. Également, l'aspect un peu fantastique, qui à mon sens, établit presque un côté schizophrène au personnage principal, ce qui ne semblait pas nécessaire. Quelques séquences sont aussi un peu trop grossières, comme la scène de la course ou même la scène finale qui en fait des caisses sans que ce ne soit vraiment crédible. Néanmoins, "Un vrai bonhomme" est un film français agréable à regarder.