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    Une fille facile
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    192 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 29 août 2019
    "Une fille facile" est une plongée dans le monde de plus en plus fréquent de jeunes filles pauvres et perdues rêvant d'aventure, de luxe quitte à se prostituer pour y goûter le temps d'un été.

    Elles sont dénigrées par les gens de leur milieu social et considérée comme des objets jetables des moins que rien par la bourgeoisie qui profite d'elles.

    Je ne vois aucune valorisation de la femme libre, je vois des gamines paumées matérialistes dont de riches hommes abusent.
    Christoblog
    Christoblog

    748 abonnés 1 618 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 septembre 2019
    Sans hésiter un instant à sombrer dans les clichés, j'avoue que l'image que j'avais de Zahia Dehar était celle d'une call girl écervelée et manquant cruellement de discernement (coucher avec Ribéry, franchement !).

    Le film de Rebecca Zlotowski a cela d'intéressant qu'il décale totalement son propos initial : il ne s'agit pas de disserter sur l'image de Zahia, mais de dresser le portrait de deux jeunes filles, absolument dissemblables au premier regard, mais au final pas si différentes, le personnage de Naïma prenant finalement l'ascendant sur celui de sa médiatique comparse.

    Le film, pas très original dans sa forme il faut bien le dire, permet au passage de dresser le délicat portrait d'un Sud délétère et rêvé à la fois, et dessine les contours d'une émancipation féminine 2.0 : et si finalement Zahia était le porte-étendard d'une féminité décomplexée ?

    Une fille facile, mais un film qui ne l'est pas !
    Fabien D
    Fabien D

    170 abonnés 1 105 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 septembre 2019
    Une fille facile aura fait le buzz à cause ou plutôt grâce à la présence de Zahia qui joue un rôle quasi autobiographique or son interprétation tout comme le film de Zlotowski méritent mieux que la polémique. Une fille facile est un film charmant aux accents Rohmeriens dans lequel Zahia, avec un phrasé et une intonation à la Bardot, incarne parfaitement un personnage empreint d'une certaine fragilité. La mélancolie pointe ici derrière la superficialité et les mondanités. Le film de Zlotowski est également un très beau portrait d'adolescente qui réfute tout jugement moral pour mieux mettre en scène un moment fugace, le passage des vacances et la découverte du désir. Un film charmant et solaire qui, s'il aurait mérité des dialogues peut-être plus travaillé et une approche un peu moins stéréotypée de ces personnages, mérite d'être vu.
    Yves G.
    Yves G.

    1 304 abonnés 3 306 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 août 2019
    C'est la fin des classes et le début de l'été à Cannes. Naïma (Mina Farid) vient de fêter ses seize ans. Elle tue l'ennui en compagnie de Dodo (Lakhdar Dridi), un copain homosexuel qui rêve de faire l'acteur quand débarque de Paris sa cousine Sofia (Zahia Dehar).
    Sofia vit des cadeaux que lui font les hommes. Elle a un physique qui ne laisse pas indifférent. Elle attire bientôt l'attention de Andres, un milliardaire brésilien (Nuno Lopes) et de Philippe, son homme à tout faire (Benoît Magimel).

    Il faut voir "Une fille facile" pour deux raisons. La première : c'est un film de Rebecca Zlotowski, une des réalisatrices les plus intéressantes de sa génération. Surdiplômée (ENS, agrégation de lettres, Fémis), elle a lancé la carrière de Léa Seydoux avec son premier film, "Belle épine", qui lui valut le César du meilleur espoir féminin en 2011. Son troisième, "Planétarium", lance celle de Lily-Rose Depp.

    Mais, la seconde raison de voir "Une fille facile", reconnaissons-le, c'est Zahia. La jeune femme, encore mineure, s'était acquise une renommée sulfureuse pour avoir tarifé ses services auprès de Franck Ribéry et de Karim Benzema. On était curieux de savoir ce qu'elle irait faire devant une caméra. Rebecca Zlotowski le sait qui a construit son film et sa bande-annonce - que je vous invite à regarder jusqu'au bout - autour d'elle.

    Disons le sans ambages : elle joue comme un pied. Elle semble avoir déployé tant d'effort pour mémoriser ses deux lignes de textes que tout son naturel disparaît quand elle les ânonne avec des moues à la B.B.
    Mais on ne lui demande pas d'être Sarah Bernhardt. Elle est là pour sa plastique, dégoulinante de sensualité. Elle est parfaite pour ce rôle, quasi autobiographique, d'une jeune fille qui flirte avec la prostitution sans y tomber.

    On se tromperait en imaginant qu'"Une fille facile" tourne au mélodrame. La rencontre de Sofia et de Andres, sous les yeux de Naïma et de Philippe ne débouchera sur aucune tragédie. Sofia ne se révélera pas une dangereuse manipulatrice, pas plus que Andres un dangereux prédateur. Toute l'ambiguïté et tout l'intérêt de "Une fille facile" est de raconter une relation normale qui n'avait rien pour l'être. Il n'y a pas d'inégalité, de domination dans la relation entre le milliardaire et la belle de nuit malgré leurs différences de classes. Elle le séduit. Il la prend. Point.

    Le caractère de Sofia se révèle dans une scène de repas. Invitée dans la résidence d'une riche collectionneuse (Clotilde Coureau) qui se pique d'exposer la bêtise de la jeune fille - qui venait de se vanter d'aimer Duras - Sofia lui oppose candidement sa gentillesse et désarme son opposante. Et en regardant cette scène, on réalise combien elle est proche de la réalité de ce que vit probablement chaque jour la vraie Zahia, réduite à son physique, rappelée à son passé de call girl.
    labellejardinière
    labellejardinière

    72 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 31 août 2019
    Il était une fois.... Dans un autre temps, un autre monde, c'était la formule permettant d'entrer dans l'univers magique des fées, des princes charmants et des beaux mariages annoncés. En 2019, l'univers visé est frelaté, l'argent y est facile (dès lors que l'on a ni morale, ni goût de l'effort), on y fait commerce de ses charmes ("retravaillés" - façon "médecine esthétique", voire chirurgie plastique), et les messieurs vous louent le temps (plus ou moins long, plus ou moins renouvelé) d'un coït tarifé. Du moins quand on s'appelle "Sofia", et que l'on a comme "plan de carrière" de se prostituer (sachons dire les choses - même si le client est chic, et friqué). Le temps d'un été cannois, la bimbo en silicone essaiera de se faire prosélyte auprès de sa cousine de 16 ans (l'âge où elle-même entra dans la "carrière" horizontale...). Tous les sujets se valent, a priori. Encore faut-il de bons auteurs, et un(e) cinéaste compétent(e). Avec une "Zahia" en coscénariste, une Zlotowski (intello/bobo montée en graine) aux manettes, et la même Zahia (Dehar) en "star", ce "Une Fille facile" partait, lui, sous de bien tristes auspices ! Voir dans cette Barbie rafistolée une héritière de BB (la beauté - naturelle - incarnée), et dans ce pauvre opus filmique la veine d'un conte moral rohmérien - les deux lus sous la plume de certains critiques pros - est parfaitement risible. Passez plutôt votre chemin !
    Sylvain M.
    Sylvain M.

    10 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 septembre 2019
    Pas mal ! Les images sont belles, l’histoire est intéressante et les acteurs sont plutôt bons. Mais les dialogues sont parfois un peu simples et les situations caricaturales. Un film pseudo-intello qui se laisse voir.
    colombe P.
    colombe P.

    125 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 août 2019
    Ce film est réussi, convaincant et distille un charme fou.
    C'est à la fois léger et sérieux.
    Je déteste Zahia mais cela ne m'a pas du tout empêcher d'apprécier ce film vraiment beau.
    Loïck G.
    Loïck G.

    291 abonnés 1 637 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 août 2019
    On ne sait pas trop quand le film commence, et ce que l’histoire veut réellement raconter. Une initiation à la vie , un coup d’œil sur les rapports d’une société inégalitaire, ou les amours en toute liberté de la grande cousine parisienne qui débarque à Cannes et apprend à Sofia comment séduire et repartir vers d’autres aventures. Aucun volet n’est réellement développé, et aucun centre d’intérêt ne suscite la passion ou l’envie d’en savoir plus sur cette réalisation . Elle se la joue aussi tranquille que les deux pensionnaires du yacht où les deux cousines trouvent un refuge facile. Dedans il y a Benoît Magimel, excellent comme bien souvent mais étonnamment embarqué dans cette galère où Zahia rame à contrecourant. Elle joue comme un pied !
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    tixou0
    tixou0

    638 abonnés 1 972 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 août 2019
    "Sofia", 22 ans, déjà vieux cheval de retour dans la galanterie tarifée, vient se mettre au vert (enfin, à la plage) chez sa tante, femme de charge dans un palace cannois. Elle partage la chambre et les confidences de sa cousine de 16 ans, "Naïma", élève dans un lycée hôtelier, dont le meilleur pote, "Dodo", se rêve en... comédienne.... Sofia tente de se la jouer "Loren" au physique, mais le résultat, pathétique, est celui d'une bimbo boopis siliconée "total look", de la bouche en bec de canard, surplombant un menton en galoche, d'origine, lui, semble-t-il, aux courbes avantageuses diverses, recto verso..... Rebecca Zlotowski, la réalisatrice, a visé l'authenticité en associant à l'écriture la fameuse Zahia Dehar (ex-prostituée "de luxe" pour footballeurs, à "carrière" précoce, reconvertie dans le sous-vêtements à fanfreluches), et en lui confiant le rôle-titre, "Une Fille facile". Et aussi la transgression ? La seule à relever sera la présence insolite au générique de la princesse de Savoie (par mariage), pour une courte apparition (en "Calypso") - Clotilde Courau, toute quinqua qu'elle soit étant 100 fois plus fraîche que la faisandée ZD !
    Que se passe-t-il dans ce film primé au dernier Cannes (invraisemblable "Prix SACD" de la Quinzaine des Réalisateurs) ? L'ambition est sans doute de mettre en scène une sorte de récit d'apprentissage, avec comme "enjeu" : Naïma, pourtant déjà déniaisée, suivra-t-elle la voie de son aînée (avec "Philippe", le factotum quadra de "André", riche courtier brésilien, qui s'est attribué Sofia, et en fait un usage très actif), celle d'une vie amorale et lucrative (travaux pratiques sur un yacht à pavillon de complaisance, dans la rade de Cannes) ?...On ne sait qu'"admirer" en priorité, des dialogues tantôt d'une niaiserie confondante, tantôt d'une enflure grotesque (Sofia se la jouant aussi "intello"), de la mise en images façon prospectus touristique, du montage (discret... tellement discret, tendance inexistant), de l'interprétation... surtout : ces dames ânonnent ou minaudent à l'envi.... Seul Magimel (en Philippe) joue correctement, dans les personnages principaux - mais cela ne suffira pas à donner mieux que le 0,5 étoile de rigueur....
    dominique P.
    dominique P.

    791 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 août 2019
    J'ai trouvé ce film très agréable à voir.
    C'est beau, c'est contemplatif, c'est serein.
    On se met bien à la place de la jeune adolescente de 16 ans, qui vit avec sa mère femme de ménage.
    C'est l'été, les vacances scolaires et notre héroïne va être à la fois fascinée et perturbée par ce qui va se passer durant cet été : sa cousine de 22 ans, bimbo, va lui rendre visite et passer ses journées avec elle et elles vont rencontrer un monsieur très riche sur un bateau.
    Je me suis laissée bercer par cette histoire à la fois douce (sur la forme) et grave (sur le fond).
    soulman
    soulman

    70 abonnés 1 155 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 septembre 2019
    Une très bonne surprise, joué avec beaucoup de naturel par deux néo-comédiennes plein de fraicheur. Ce n'est pas un hasard si la réalisatrice évoque Jacques Rozier dans sa démarche, les deux cousines rappelant quelque peu les héroïnes de "Du côté d'Orouët", solaires et déterminées. Cette chronique d'un été n'est pas sans mélancolie et, à l'heure où repart le yacht une vie plus prosaïque reprend le dessus.
    Daniel C.
    Daniel C.

    132 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 septembre 2019
    Adolescentes, donc provocantes. Adolescentes, donc vulnérables. Elle a seize ans, sa cousine Sofia, vingt-deux. Cette dernière parle comme Brigitte Bardot. Elle s’exprime avec ce même timbre lancinant que dans « Le mépris » de J-L Godard. Elle sait qu’elle peut faire tourner la tête des hommes. Elle ne s’en prive pas d'ailleurs. Naïma l’accompagne, l’admire, mais ne l’idéalise pas. Elle reste droite. Sofia donne les détails de comment s'y prendre à Naïma. « C’est pas une histoire de principe(s), c’est une histoire de valeur(s). Et toi t’en as beaucoup de valeur Naïma », lui dira Philippe, dont elle pourrait être secrètement amoureuse. « Tu le sais. Tu es une enfant » lui a-t-il dit plus avant alors qu'elle aurait pu succomber à son charme. Par ces deux phrases décisives, Philippe oriente le destin de cette jeune fille, qui, par chance n’a pas fait une «mauvaise rencontre». Point de pères dans cette histoire, juste des mères, dont l'une n'est plus. Sofia est orpheline de sa mère, alors elle se tourne vers les hommes... Comment devient-on une femme ? Trois adolescent.e.s interrogent la féminité sous des angles singuliers. Un film, qui soulève divers enjeux et notamment celui très actuel du michetonnage, sorte de déclinaison prostitutionnelle...
    Laurence N.
    Laurence N.

    49 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 août 2019
    Tellement cliché. Personnages caricaturaux, histoire sans envergure, jeu d'acteur minable.
    On dépoile évidemment l'actrice principal,puisqu'il s'agit de son seul et unique atout (déjà bien vendu par son compte Instagram)
    Le cinéma Français dans ce qu'il peut produire de pire.
    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    86 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 septembre 2019
    On se demande quel est le Weinstein français qui terrorise les critiques à ce point.
    Ce film est le Padirac du cinéma français.
    Le magnifique morceau de guitare qui accompagne le générique apporte un contraste total à l "œuvre "
    cinema76
    cinema76

    6 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 août 2019
    Bof bof film sans grand intérêt j'y allais pour MAgimel que j'aime beaucoup et par curiosité pour Zahia.
    elle joue pas, elle pose et récite ses dialogues tous sur le même ton, la comparer à BB la plus belle femme du monde des années 60 qui elle avait du talent , c'est n'importe quoi !!!
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