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    La Permission
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    Yves G.
    Yves G.

    1 251 abonnés 3 262 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 décembre 2018
    Afrooz est la charismatique capitaine de l'équipe iranienne de football féminin en salle qui s'est qualifiée pour la finale de la Coupe d'Asie en Malaisie. Mais, Afrooz est dans l'incapacité de quitter le pays. la raison : son mari lui a refusé la "permission" de voyager à l'étranger.

    Nous viennent régulièrement d'Iran des films qui, avec une saine audace, critiquent les ressorts du régime des Mollahs et d'une société patriarcale. Certains sont tournés sous le manteau comme ceux de Jafar Panahi ; d'autres sont l’œuvre de réalisateurs exilés tel "Téhéran Tabou" ; d'autres enfin, comme ceux d'Ashgar Farhadi, jouant au chat et à la souris avec la censure, ont été réalisés en Iran. C'est le cas du film de Soheil Beiraghi.

    Son sujet ne peut que scandaliser le spectateur occidental. En Iran, les femmes sont placées dans une situation de minorité. Obligées de se voiler dans l'espace public, interdites d'accès aux manifestations sportives (Jafar Panahi en avait fait le sujet de son film "Hors jeu"), les iraniennes, si elles ont le droit de conduire et de voter, ne peuvent voyager à l'étranger sans l'autorisation de leur "tuteur", père, frère ou époux. Ce fut le cas en 2017 de huit athlètes iraniennes dont l'histoire vraie a inspiré ce film.

    Malgré sa popularité, Afrooz se retrouve ainsi l'otage du bon vouloir de son mari qui, pour faire pression dans la négociation d'un divorce chaotique, l'empêche de participer au match qui aurait couronné sa carrière sportive et lui aurait peut-être permis d'être recrutée par un club espagnol.

    "La Permission" compte quelques non-dits subtils. Ainsi de la scène où Afrooz se lave rageusement les dents après avoir amadoué son mari. Ou de la relation avec une autre joueuse dont on peut se demander si elle est allée au delà de la camaraderie. Mais sinon, ce premier film manque de la finesse et de l'ambiguïté qui fit le prix de "Une séparation" de Fahradi. Le mari est un présentateur de télé ringard, bellâtre et prétentieux. Aurait-il eu un peu plus de qualités, Afrooz en aurait-elle eu moins, le film aurait gagné en crédibilité et en intelligence.
    Min S
    Min S

    49 abonnés 434 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2018
    Un bon film sur les violations aux droits de l’homme, de la femme dans ce cas là. Un film hyper fluide et resaliste, il y a rien qui m’a semblé faux. Triste réalité de la condition de la femme en Iran. On voit tout les point des vues.
    J’enlève une étoile car la comédienne m’a paru un peu trop âgée pour ce rôle.
    Je le conseille vivement
    djams
    djams

    26 abonnés 124 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 décembre 2018
    Ce film nous explique clairement que les femmes n'ont aucun pouvoir que cela malgré toute la force avec laquelle elle se bat pour en avoir. C'est déprimant. Ce type d'histoire n'est malheureusement pas réservé aux autres pays, la France en fait largement partie : discrimination à l'embauche, discrimination pour l'accès aux postes à responsabilité, écart de salaire. Pourtant on ne vit pas en arabie saoudite ! Il faut croire que la gestion humaine des relations sociales est universelle ! Ce n'est pas la peine de lutter c'est jouer d'avance... Beurk
    islander29
    islander29

    741 abonnés 2 258 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 décembre 2018
    comme l'Iran est loin dans son cinéma des films poétiques de Makhmalbaf, ( le tableau noir et autres)….On est dans une actualité presque politique sur la condition de la femme en Iran….et cela fonctionne bien grâce à une mise en scène très dynamique, presque esthétique dans son urbanité, lumière, cadrage, ne sont pas négligés….Quant au combat de cette femme pour échapper aux griffes de son mari, on mesure le chemin à parcourir, notamment sous le poids astringent du religieux (le héros étant en étroite relation avec le milieu, ce qui n'empêche pas ses allures de jeune cadre dynamique de Téhéran)...ce religieux que l'on trouve aussi du côté de la fédération de futbal est donc omniprésent dans la vie politique iranienne…..Le film a un très beau format de 85 minutes et le récit est mené avec force et conviction….C'est un beau plaidoyer, moderne et progressiste qui j'espère fera bouger les choses en Iran…..( On notera quand même le chemin parcouru depuis Hors jeu de Panahi où les femmes étaient interdites de stade) Je conseille sans insister, car cela manque quand même d'une certaine émotion et de poésie (mais était ce possible sur ce sujet ?)
    Serge V
    Serge V

    80 abonnés 446 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 novembre 2018
    le film nous montre la condition féminine encore inféodée aux hommes et les difficultés que les femmes rencontrent pour avoir une vie épanouie et indépendante ( par exemple comme dans le film par le biais du sport ) , le film est brillamment interprété mais il est bavard et tourne un peu en rond . un film cependant utile et très éclairant !
    Christoblog
    Christoblog

    729 abonnés 1 608 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 décembre 2018
    J'ai beau aimer les cinémas du Sud en général et le cinéma iranien en particulier, je dois avouer que le film de Soheil Beiraghi m'a un peu déçu.

    Certes, on retrouve ici les qualités qu'on trouve presqu'à coup sûr dans les films en provenance de Téhéran : sûreté de la mise en scène, excellente direction d'acteurs, mise en relief de la complexité des relations humaines.

    Mais cette histoire d'une joueuse de futsall empêchée de sortir de son pays par un mari mécontent (tirée d'un fait réel) est un peu trop simple pour remplir tout un long-métrage. Le scénario use donc de différents subterfuges pour que le temps s'écoule : une course poursuite un peu ridicule et qui apparaît en déphasage avec le reste de l'intrigue, des atermoiements répétitifs et des scènes trop longuement étirées.

    La permission se laisse toutefois regarder comme un témoignage supplémentaire sur la condition de la femme en Iran. Sur une thématique proche (le pouvoir discrétionnaire d'un mari sur une femme libre, dans une société corsetée) était montré avec bien plus d'intensité dans le formidable film de la regrettée Ronit Elkabetz, Le procés de Viviane Ansalem.
    titicaca120
    titicaca120

    341 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 décembre 2018
    un pays qui vit depuis bientôt 40 ans sous le joug de religieux ça donne
    des mesures iniques qui assouvissent les femmes et les privent de leur droit.
    c'est bien joué et bien interprété.
    quel combat encore à mener !!!!
    Loïck G.
    Loïck G.

    277 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 novembre 2018
    Comme elle doit représenter son pays au cours d’une finale sportive internationale, Afrooz ne comprend pas l’interdiction légale que lui oppose son mari. Elle engage alors un bras de fer insensé avec l’homme qui a longtemps partagé sa vie. Prend-il une revanche ou lui fait-il payer une décision sur laquelle il espère que son épouse reviendra. C’est mal connaître l’héroïne de Soheil Beiraghi, une femme iranienne arc boutée sur le peu de reconnaissance que le pouvoir leur accorde. La jeune réalisatrice signe un premier long-métrage novateur sur l’émancipation de la femme iranienne. La réalisation sans grands effets (l’aspect sportif n’est pas très bien filmé) n’altère en rien la force de persuasion d’une héroïne que Baran Korasi incarne avec autant de force que son personnage a de persévérance et d’altruisme
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    velocio
    velocio

    1 132 abonnés 3 004 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 novembre 2018
    2 ans après Man, son premier long métrage, jamais sorti en France, le réalisateur iranien Soheil Beiraghi a choisi le sujet de son deuxième film dans la réalité de son pays : les difficultés rencontrées par les femmes pour divorcer si leur mari n’est pas d’accord, l’interdiction faite aux femmes mariées de quitter le territoire sans l’autorisation de leur mari.
    Belle récompense pour l’équipe féminine de futsal iranienne : elle vient de se qualifier pour la finale de la Coupe d’Asie des Nations. Belle récompense pour Afrooz Ardestani, sa capitaine, sa joueuse vedette, arrivée au sommet de sa carrière sportive. Sauf que, lorsqu’elle se présente à l’embarquement pour le vol vers la Malaisie, où va se dérouler la compétition, il lui est notifié que son mari lui interdit de sortir du territoire national. Une vengeance mesquine de ce dernier qui ne supporte pas que sa femme veuille divorcer. Elle qui, depuis onze ans, a presque tout sacrifié pour arriver au plus haut niveau, ne pourrait donc pas réaliser son rêve : représenter son pays dans une grande compétition. Pas question pour elle de se laisser faire. Aidée par une coéquipière et par son avocate, pas vraiment aidée par la fédération de son sport et vraiment pas aidée par l’entraîneuse de l’équipe avec qui, malgré le talent de la joueuse, les relations sont très mauvaises, Afrooz va se battre. Mais est-il possible de gagner quand on a la loi contre soi ?

    La différence de statut entre les hommes et les femmes, on la prend en pleine figure lors d’une très forte scène de tribunal où on voit et on entend Afrooz, son avocate et son mari et où on entend, sans le voir, l’homme de loi chargé de rendre la justice. Pas le mauvais bougre, ce juge : on comprend vite qu’il aimerait bien que les choses s’arrangent, que Yaser Shahoseini, le mari, accepte de coopérer, que Afrooz puisse prendre son avion vers la Malaisie, mais, malgré la mauvaise foi évidente et révoltante de Yaser, que peut un homme de loi contre la loi ?
    Difficile de ne pas s’intéresser à un sujet aussi fort que celui traité dans La permission. Difficile de ne pas se sentir révolté par l’injustice subie par la protagoniste du film. Dans ce contexte, il est particulièrement dommage que le côté trop bavard et criard du film conduise à émettre des réserves sur le résultat final.
    Laurent C.
    Laurent C.

    235 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 décembre 2018
    Le cinéma iranien, tel qu'il nous parvient sur les écrans occidentaux, est fascinant. Fascinant, parce qu'on s'aperçoit immédiatement à leur visionnage que les films sont à la fois des concentrés de poésie perse, de militantisme politique et de pamphlet social. "La permission" n'échappe pas à cette catégorisation, en abordant une nouvelle fois la condition de la femme dans ce pays. L'histoire en l'occurrence est celle d'une jeune-femme, Afrooz, capitaine de l'équipe iranienne féminine de football, qui, au moment où elle doit participer à la finale mondiale, se rend compte que son mari a bloqué son autorisation à quitter le territoire.

    Double gageure que cette "Permission". Celle d'abord de représenter la femme iranienne à travers le portrait d'une footballeuse et celle de décrire le pouvoir masculin sur la condition féminine. Le pendant de cette Afrooz est un homme élégant, présentateur d'une émission de télévision à succès, qui derrière les apparences et les propos, abuse de son pouvoir masculin sur son épouse. Le thème de l'homosexualité féminine ne semble pas très éloigné de ce récit, sans pour autant apparaître de façon nette et décomplexée. On se dit que le réalisateur a mis des limites dans sa démonstration pamphlétaire en n'osant pas aller trop loin dans la description des femmes libérées de son pays.

    En tous les cas, "La permission" demeure un film fort, engagé, qui ne laisse pas indifférent. Et grandeur du cinéma du monde, il éclaire autant la condition des femmes dans notre propre pays, que celle supposée dans l'Iran ou ailleurs.
    btravis1
    btravis1

    96 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 décembre 2018
    Certes l'histoire est prenante mais tourne assez court, beaucoup de discussion pour pas grand chose et ici, contrairement à d'autres films qui dénoncent certaines lois avec subtilités, avec des personnages contrastés, on a surtout affaire à un pauvre type, qui abuse de son petit pouvoir de mari et de sa notoriété et qui est indéfendable. De plus l'univers du futsal, à l'exception de la première scène avec l'orteil, est très mal rendu et vraiment mal filmé, ça ne fait pas crédible du tout.
    poet75
    poet75

    253 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 décembre 2018
    En Iran, une femme mariée ne peut quitter le territoire national sans avoir obtenu au préalable l’autorisation de son mari. On n’est pas surpris d’apprendre que certains hommes abusent sans vergogne de ce pouvoir, sûrs de leur bon droit. Parmi ceux-ci, il en est qui, pour une raison ou pour une autre, en profitent pour se venger de leur épouse.
    C’est le cas dans ce film. Afrooz, une femme capitaine d’une équipe de futsal qualifiée pour participer à un match devant se dérouler en Malaisie, découvre à l’aéroport qu’elle ne peut effectuer le voyage, faute d’avoir la permission de son mari. Or Afrooz n’est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds sans réagir. Elle s’engage donc aussitôt dans un combat destiné à faire revenir son mari sur sa décision, combat d’autant plus âpre que les deux époux, qui vivent séparés depuis un an, sont en instance de divorce. Or, tant que celui-ci n’est pas prononcé, le mari conserve tous ses droits.
    Animateur de télévision, ce dernier essaie, par tous les moyens, de garder la tête haute et de donner la preuve de son autorité. Le réalisateur prend soin, cependant, de ne pas le caricaturer. Il n’est, en somme, que le reflet d’une mentalité trop répandue en Iran. Quant aux femmes, leurs rôles, dans le film, ne manquent pas de contrastes. S’il en est de révoltées comme Afrooz, il en est aussi qui restent soumises, voire complices d’une loi qui ne leur est pourtant pas favorable.
    Pour être totalement captivant, il manque à ce film quelques ressorts dramatiques ou quelques rebondissements supplémentaires. Tel qu’il est, il a au moins le mérite, et ce n’est pas rien, de dénoncer une loi archaïque, une parmi toutes celles qui, de par le monde, contribuent encore et toujours à l’inadmissible assujettissement des femmes.
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    44 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 décembre 2018
    Vu et avis le 20181206

    Le droit des femmes dans les mariages des sociétés qui assujettissent encore les femmes aux hommes.

    Ce n est pas vieux du tout. Même si le droit a évolué en France, cela me semble encore évidemment exister avec ces gens (homme ou femme) qui, pour des raisons non avouées, empêche le travail de leur conjoint (homme ou femme), afin en réalité de prendre le pouvoir dans leur couple par le biais financier. Le film se passe en iran, c est une question de football, mais c est encore universellement d actualité.

    .-.-.-.-.-.

    Il y a de nombreux film qui racontent cela de beaucoup de façon différente. Ce qui est original dans ce film, et qui me semble rarement soulevé, c est la question du changement d avis. Même si une entente a été trouvée, les victimes ne sont jamais a l abris de manigances, de dédit, voire de mensonge.

    Sofia pour cela était original puisque dans une telle situation, on assiste à un revirement complet de situation ou l on comprend finalement que la réalité est très différente de ce qu’on croyait.
    L homme qui se fait tatouer le torse dans le premier millenium me rappelle le mari, ils me semblent pareil malgré leur apparente différence.

    L école de la vie, sur les trisomiques, pose aussi cette question de l autorité à un moment sur une personne qui a conscience de l autorité exercée sur elle. Même s il me semble évident que cette autorité est exécrable, je ne sais pas jusqu ou on peut aller dans le désir de l abattre, de la contester.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 243 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 février 2021
    Le film est plus réaliste que les autres films sur les femmes persanes. Cependant il y a quelques erreurs simples dans l'histoire. Par exemple le mari a déchiré des papiers mais nous savons pas qu'il a enregistré chez le notaire pour que la femme puisse revenir en arrière et demander une autre copie. De même les accidents de voiture ne se produisent pas naturellement comme on peut le voir dans les scènes du film cependant de telles erreurs sont courantes dans les films persans. Ce film montre les difficultés des femmes iraniennes en particulier les femmes athlètes et produire ce genre de film est difficile en Iran. La fin du film est la meilleure scène de La Permission...
    apyrogier
    apyrogier

    4 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2019
    bonne et surprenante découverte du Téhéran d'aujourd'hui, avec des femmes qui vivent à côté des hommes et grapillent laborieusement des miettes de liberté élémentaire. on pense souvent à Une séparation, en plus court, moins complexe, et dans un environnement spécifique du sport et de la TV.
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