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    Qu'un sang impur...
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    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    264 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 janvier 2020
    (...) Chacun essaye de se racheter une posture morale, mais elle reste vaine, car ici, réduit à ses codes (confrontations filmées comme des westerns, répétition de montées en adrénaline, scènes apocalyptiques, musique dramatique), le recours au genre annule le potentiel politique du film, volant au spectateur sa capacité de réflexion. (...) (lire l'intégralité de la critique sur le site d'Africultures)
    PLR
    PLR

    405 abonnés 1 474 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 janvier 2020
    C’est un film sur la Guerre d’Algérie, auparavant nommée les événements ou les opérations de maintien de l’ordre. Le réalisateur lui ne s’embarrasse pas avec ces deux appellations édulcorées. Et c’est plus encore que les images d’une guerre qui lui servent de propos. Ce sont des manifestations successives de haine viscérale qui caractérisent indifféremment les deux camps et dans lesquels les quelques rares signaux de sagesse sont bien faibles. La question de savoir si les uns ou les autres savent encore ce qu’est la miséricorde revient d’ailleurs plusieurs fois dans les dialogues. Et la réponse sera : spoiler: non
    ! De nombreuses scènes sont au-delà de la violence intrinsèque à un conflit armé ou une lutte de libération et relèvent de la barbarie. L’interdiction aux enfants de moins de 12 ans semble à cet égard bien légère. On regrettera que vu la gravité du propos, la mise en scène de certaines actions emprunte quelque peu au genre du western. On se croirait par moment chez Sergio Leone. En ce jour de sortie nationale où il semble bien que parmi les spectateurs une certaine classe d’âge ait connu cette période, j’ai ressenti comme un malaise, un embarras. Les plaies de l’Histoire ne sont certainement pas encore refermées. Sans trop savoir quel était l’objectif du réalisateur, force est de constater qu’il n’a en tout cas pas cherché l’apaisement.
    Pablo Gdo
    Pablo Gdo

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 janvier 2020
    Un film tout sauf historique, résultat d’un travail passionné mais certainement pas rigoureux ni sérieux, créé plus pour choquer et faire le buzz que pour relater des faits historique en toute impartialité. Malheureusement absolument pas objectif, contrairement aux revendications de son réalisateur, ce film en arrive même à prendre une tournure manichéenne et complètement caricaturale. Que ce soit via son scénario, ses personnages, son esthétique générale et son discours, ce film est biaisé de A à Z et ne correspond à aucune réalité historique. C’est d’autant plus dommageable pour des spectateurs néophytes qui se verront inculqué un regard biaisé sur un sujet pourtant historique et d’une importance majeure pour la France et l’Algérie. Pour rentrer dans le détail et argumenter ma critique, très sévère j’en suis conscient, je propose d’expliquer le plus méthodiquement possible les problèmes principaux que j’ai retenus dans ce film :

    I/ Le scénario. Il y a plusieurs problèmes concernant ce dernier : 1 – Premièrement, il n’est pas cohérant historiquement. Dans l’armée française de l’époque (et jusqu’à aujourd’hui encore), un colonel est un chef de corps. C'est-à-dire qu’il a des responsabilités de commander un régiment ou parfois aussi, pendant la guerre d’Algérie, un secteur. En soit il commande entre 1000 et plusieurs milliers d’hommes selon qu’il soit dans le premier (régiment) ou le second cas (secteur). Il lui arrive bien sur d’aller sur le terrain, parfois très régulièrement si ce n’est quotidiennement, mais avec lui un poste de commandement nomade, léger, dans le but de coordonner entre-eux de tels effectifs pendant une opération, préparée à l’avance. Or ici, nous avons un colonel qui, seulement accompagné d’à peine une dizaine d’hommes, part à la recherche d’un soldat disparu. C’est totalement romanesque, improbable, et malheureusement c’est faux historiquement. 2 – le synopsis du film est d’emblé subjectif. Je m’explique : le synopsis dit du colonel Breitner, le personnage principal, qu’il « n’est plus que l’ombre du guerrier qu’il était en Indochine », cette formule, d’abord très vague, est par définition un jugement de valeur et à fortiori un choix subjectif de représenter un personnage qui décroît dans son comportement, sa situation. Si un tel profil était sans doute possible, il est dommageable je trouve d’oublier qu’il a surtout existé, et il y a des centaines d’exemples connus et relatés rien que dans la littérature, des soldats (officiers ou pas) qui se sont distingués en Indochine (et avant) et qui ont continué de le faire en Algérie. Et qui étaient loin d’être l’ombre d’eux-mêmes à ces moments-là. Cette formule se veut dans le moule global du film et de la tendance historiographique actuelle, qui divise les parcours entre soldats blancs et de couleurs, et place les soldats français, blancs (ce mot m’agace mais je suis obligé de l’employer pour faire comprendre le problème) dans le mauvais rôle. Chose qui, en plus ici, est accentué par l’esthétique du film et les costumes des personnages…

    II/ L’esthétique, les costumes et les rôles des personnages. C’est assumé par le réalisateur : le traitement de l’image est de type western. Malheureusement, cela détourne en partie l’attention du spectateur néophyte des gros problèmes du film, à commencer par l’esthétique de certains personnages :
    1 - le tatouage est, à l’époque du film, encore particulièrement mal vu et assez peu répandu dans la société européenne. Se faire tatouer c’était passer pour un « mauvais garçon » par exemple, on se fait aussi à l’époque tatouer pour marquer une appartenance à groupe dans le banditisme par exemple. Les personnes qui se faisaient tatouer le faisaient donc à des endroits de leurs corps où il leur était encore possible de masquer le tatouage avec un vêtement. Or ici, dans le film, nous avons un soldat européen tatoué sur le visage avec en plus, un motif de tête de mort stylisé. Outre le dessin en lui-même qui ne correspond pas du tout à ce qui se fait à cette époque, c’est quelque chose d’impensable pour un soldat de cette époque où, le seul contexte dans lequel cela serait possible historiquement, ce serait que cet homme soit un délinquant ou un criminel et qu’il ait été jugé et condamné à servir dans une unité disciplinaire pour purger sa peine. Or en 1960, cette unité est le 3e BILA, et je ne connais aucun exemple de soldats tatoués au visage, de plus de la sorte, au 3e BILA. Donc le fait que ce personnage soit un tireur d’élite dans un commando (je vais parler de ce commando plus bas) est absolument faux historiquement. De plus, l’arme de ce personnage est un fusil allemand Mauser K98 avec une lunette et un silencieux : une telle arme, dans cette composition (lunette + silencieux) n’a jamais été utilisée par l’armée française en Algérie. L’apparition d’une telle arme aux mains d’un tel personnage dans ce film relate plus de la tournure romantique, cliché que ce dernier prend, comme dans un film d’action pur finalement, que d’un film historique sur la guerre d’Algérie.
    2 – le réalisateur, en plus d’inventer un personnage de toute pièce, arrange la réalité historique à son discours pour en créer d’autres. Le personnage inspiré, comme le dit le réalisateur dans une émission de TV, de l’adjudant-chef Vandenberghe en est un parfait exemple (mais n’est pas le seul) : L’adjudant-chef Vandenberghe était, comme le précise le réalisateur dans la même émission, fils de mère juive [d’origine, a oublié de préciser le réalisateur] espagnole. Mais il à omis de dire que Vandenberghe est mort en Indochine, tué dans son sommeil à l’âge de 24 ans en 1952, trahit par son sous-lieutenant, combattant du Viet-Minh avant de s’être rallié à l’armée française. Vandenberghe était le plus décoré des sous-officiers de l’armée française comme le précise encore le réalisateur dans l’émission, mais en plus il était très jeune, il se trouve qu’il était « blanc » (le personnage du réalisateur est noir) et qu’il n’a pas connu la guerre d’Algérie puisque mort en 1952 en Indochine. Donc plutôt que de représenter ce jeune et sous-officier d’exception, pourquoi ne pas avoir choisit plutôt de représenté réellement un soldat « noir », sans arrangement pour le film, qui a fait la guerre d’Algérie et qui s’est distingué dans son parcours ? Il y a des centaines d’exemples connus de parachutistes noirs aux 2e, 6e et 8e RPIMa (et oui, des parachutistes originaires d’Afrique noire !) qui se sont distingués et dont il serait très intéressant de parler. Mais le réalisateur a préféré lire l’histoire d’un homme sur Wikipédia et l’arranger à sa sauce, c’est fort dommage.
    3 – je ne parlerais pas aussi longtemps de la grotesque représentation, caricaturale, de l’officier parachutiste en rayban, béret rouge (modèle trois parties d’ailleurs, qui n’est plus porté en 1960 même chez un officier) vissé sur la tête et clope au bec, fumant posé devant sa tente ornée d’un crâne et d’os croisés devant. Tentative pitoyable et nanardesque de faire passer l’armée française pour les gros méchants de l’histoire (que ce soit l’histoire de France, de l’Algérie et du film).
    4 – la composition du « commando » : La diversité des quelques soldats qui composent le commando que nous suivons dans le film ne représente en rien une quelconque réalité historique. Par exemple, on en a déjà parlé, le sous-officier « inspiré » de Vandenberghe, le colonel qui lui n’a rien à faire là, le soldat d’origine européenne tatoué, la combattante hmong… Parlons-en. Malheureusement pour notre réalisateur, aucune femme hmong n’a combattu dans un commando au sein de l’armée française en Algérie. Ce n’est pas un mal ni une critique, c’est un simple fait historique. Dommage de ne pas avoir plutôt représenté des hommes du commando Dam-Sam par exemple… mais là encore ils sont en unité constitué, ils sont plusieurs centaines et combattent ensembles, pas dispersés au cas par cas comme pour la combattante hmong du film. C’est encore ici un bel exemple d’arrangement à sa sauce du réalisateur, qui préfère déformer la réalité historique pour l’accorder aux goûts du jour pour bien vendre son film, plutôt que de représenter, sans nul avoir besoin d’exagérer quoique ce soit, de véritables parcours personnels. Je comprends tout à fait le besoin d’accorder les rôles dans le film dans un but de représentation de la diversité, comme dit le réalisateur dans l’émission dont je parle plus haut, être français n’est pas qu’être blanc, catholique et avoir un nom à particule. Mais pourquoi inventer des profils illogiques, alors qu’il y a tant de profils réels, historiques, de soldats d’origine d’Afrique-du-Nord, d’Extrême-Orient, d’Afrique « noire », etc. ? Il ne faut pas non plus que la représentation de ces personnes là efface totalement les soldats d’origine européenne qui se sont pourtant, eux aussi, tout autant distingué ? Pourtant c’est ce que fait le film et, à en bien comprendre le réalisateur, c’est ce qu’il recherche à faire. C’est une sorte de discrimination positive, autodestructrice.

    Conclusion
    Il y a de nombreux autres points que je n’aborde pas, car l’essentiel des mes idées sont ici argumentées, et rien ne sert d’enfoncer le clou, mais pour moi, même si le réalisateur dans le fonds a une intention tout à fait louable, s’est fourvoyé en oubliant qu’il n’était ni historien, ni spécialiste du sujet, et qu’il ferait mieux de rester dans le domaine du film d’action plutôt que de souiller la vérité historique et d’inculquer un regard plus que biaisé à un large public.
    poet75
    poet75

    256 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2020
    Il n’y a pas de guerre juste ni de guerre propre, cela n’existe pas, mais, parmi toutes les guerres, certaines sont si sales, si déshonorantes, qu’on a tendance à les occulter. Il en est ainsi de la guerre d’Algérie, un conflit qui n’a fait l’objet, jusqu’ici, que d’un nombre limité de films. Peut-être parce que les traumatismes qu’il a engendrés sont encore trop vifs. Peut-être parce qu’on ne sait pas comment filmer une guerre aussi sordide, aussi malpropre, que ce soit du côté de l’armée française ou du côté des fellaghas.
    Pour son premier film en tant que réalisateur, Abdel Raouf Dafri, né à Marseille en 1964 de parents algériens, ose aborder ce sujet et le fait sans détours. Le ton est donné dès la première scène, terrible, où l’on voit trois hommes entièrement nus « questionnés » avec fourberie et violence par des militaires français. Toutes les duplicités et toutes les brutalités sont de mise dans cette sale guerre qui n’ose pas dire son nom.
    Pour la montrer telle qu’elle est, le réalisateur met en scène un militaire français qui s’est déjà battu au Vietnam, le lieutenant-colonel Breitner (Johan Heldenbergh). De cet autre conflit qui, lui aussi, était un « merdier », il est revenu abimé psychologiquement, mais avec une compagne vietnamienne (Linh-Dan Pham) qui ne le quitte plus. Deux autres têtes brûlées l’accompagnent dans la mission qui lui est à présent confiée au cœur des montagnes algériennes, alors même que l’armée française se retire : deux hommes condamnés qui n’échappent à leur exécution qu’à ce prix, un soldat au visage tatoué qui ne songe qu’à liquider des « basanés » et un soldat noir dont le père fit partie des tirailleurs sénégalais.
    Leur incursion en pleine zone rebelle ne manque pas de péripéties, mais surtout elle occasionne une rencontre inattendue avec un colonel français décidé à rester coûte que coûte en Algérie et qui, de ce fait, a rejoint les rangs des fellaghas. Joué par le toujours excellent Olivier Gourmet, ce personnage n’est pas sans faire songer à celui qu’incarnait Marlon Brando dans Apocalypse Now (1979).
    Le film montre aussi, de façon saisissante, que tout le monde est impliqué, d’une manière ou d’une autre, dans cette guerre, pas seulement les hommes en armes, mais aussi les civils, y compris les enfants. Le réalisateur ne se permet aucun compromis à propos du conflit, il le montre tel qu’il est, dans toute son horreur : il montre des enfants pris dans ce piège, des hommes qu’on abat, une femme qu’on torture…
    Que reste-t-il de l’humain, au sens noble, dans tout ça ? Il reste quand même quelque chose qui se résume en un mot, surprenant, déroutant, presque incongru dans un tel contexte, le mot « miséricorde ». Aussi paradoxal soit-il, ce mot est bel et bel prononcé, invoqué, à deux reprises, à l’occasion de deux scènes. Non seulement il est exprimé verbalement mais, la deuxième fois, ce qu’il signifie a une influence sur le comportement des personnages, sur ce qu’ils décident de faire. Certes, il ne peut, à lui tout seul, rendre propre la sale guerre, mais, ne serait-ce qu’un instant, il donne à entrevoir autre chose que rancune, haine et violence. Ce n’est pas négligeable.
    Yves G.
    Yves G.

    1 275 abonnés 3 287 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 janvier 2020
    Le lieutenant-colonel Breitner (Johan Heldenbergh) se voit confier la mission d'aller retrouver son ancien chef, le colonel Delignières (Olivier Gourmet) disparu dans les Aurès. Pour mener à bien sa tâche, il réunit autour de lui une troupe hétéroclite : sa compagne, un fière guerrière hmong (Linh-Dan Pham), un tireur d'élite illettré et raciste (Pierre Lottin), un sergent-chef sénégalais (Steve Tientcheu). En chemin, ils font prisonnier une artificière du FLN (Lyna Khoudri).

    Un mythe tenace voudrait que le cinéma français ait superbement ignoré la guerre d'Algérie, à la différence de Hollywood qui a pris à bras le corps le conflit vietnamien. Le mythe n'est qu'à moitié vrai. Très rapidement, des films ont été tournés avec pour toile de fond la guerre d'indépendance d'Algérie : "Le Petit Soldat" de Jean-Luc Godard, "RAS" d'Yves Boisset, "L'Honneur d'un capitaine" de Pierre Schoendoerffer... Le flux ne s'est pas tari et on a vu encore, ces dernières années, des films traiter le même sujet : "L'Ennemi intime" de Florent Siri, "La Trahison" de Philippe Faucon, "Hors-la-loi" de Rachid Bouchareb…

    "Qu'un sang impur…" s'inscrit dans cette généalogie. Il est l'oeuvre d'un vieux routier du cinéma français qui, après avoir signé plusieurs scénarios ("Mesrine", "Un prophète", la série "Braquo"), passe pour la première fois derrière la caméra. Abdel Raouf Dafri n'instruit pas à charge le procès d'une sale guerre. S'il montre sans fard les tortures pratiquées par les troupes françaises (le film est, à bon droit, interdit aux moins de douze ans), il ne cache pas les exactions commises par les fellaghas.

    Le problème est que ce projet parfaitement honorable est desservi par un scénario maladroit et une direction d'acteurs calamiteuse. Le scénario louche un peu trop ostensiblement du côté de Apocalypse now, en mettant en scène un colonel la boule à zéro, animé de pulsions de mort. Olivier Gourmet, qui est pourtant l'un des meilleurs acteurs du moment, réussit à se ridiculiser dans cette mauvaise doublure de Marlon Brando. On se demande bien pourquoi on est allé chercher le belge Johan Heldenbergh pour interpréter le rôle de Charlie Sheen. Des dizaines d'acteurs français, plus jeunes, plus charismatiques, auraient mieux fait l'affaire. Seuls surnagent les seconds rôles : Lyna Khoudri (l'héroïne de "Papicha"), Salim Kechiouche (acteur récurrent chez Kechiche), Steve Tientcheu (le flic noir des "Misérables")...
    Guillaume
    Guillaume

    89 abonnés 1 541 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 juin 2020
    Difficile d'échapper à un parti pris lorsque l'on aborde un fait historique. Et ce film ne déroge pas à la règle.
    Il navigue toujours entre deux eaux, à une volonté de dénoncer sans pour autant s'affirmer. Au final le scénario se perd dans des circonvolutions dérangeantes, et aucun message, nulle émotion ne transparaîssent.
    Les acteurs sont de plus sans relief, mais reste une mise en scène dans ce décor époustouflant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 janvier 2020
    Une grosse claque dans le paysage du cinéma français, un film qui va faire parler, réveiller les consciences et peut-être changer la mentalité de certains imbéciles.

    Que ce film est beau, c'est bien écrit, ça ne tombe pas dans la facilité dans le pathos habituelle, le racisme anti français ou le patriotisme exacerbé de bas étage, c'est cruel, c'est beau, c'est fort, plein de bon sens, de doutes, de paradoxes et plein d'humanité.

    Un beau scénario ça je savais déjà de quoi Abdel Raouf Dafri etait capable depuis des années, son CV parle pour lui (la série la commune, la série Braquo saison 2,3,4 , un prophète film césarisé , et Mesrine lui aussi césarisé.

    Un casting 5 étoiles, Olivier Gourmet est exceptionnel, même les seconds rôles sont crédibles c'est dire.

    Superbes images, belle musique, qualité sonore au dessus du lot, un film soigné du début jusqu'à la fin.

    J'en ai pris plein les mirettes

    On sent que le réalisateur y a mis tout son cœur et toutes ses tripes.

    Je n'ai pas vu les 2 heures passées ce qui est rare quand je regarde une toile.

    Il fait partie des films que l'on devrait diffuser dans toutes les écoles de la république, il a sa place au côté d'Apocalypse Now, Platoon, la liste de Schindler, Full Metal Jacket, outrages.
    Pascal B.
    Pascal B.

    1 abonné 42 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 mai 2020
    Imbuvable dès les premières scènes ! Invraisemblances à tous les étages, irréalités historiques, amalgames et compagnies, c'est encore pire que "L'ennemi intime" (le film) loin de valoir "Mon colonel" ou même "La bataille d'Alger" triste réécriture manichéenne à l'excès !
    tonton29
    tonton29

    20 abonnés 294 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 janvier 2020
    La Guerre d'Algérie, sujet "casse-gueule" que peu osent aborder, encore moins au cinéma car très sensible et encore sujet à "vengeance". Ici, le réalisateur y va franco, sans complaisance : C'est âpre, violent et existentialiste (voire "démonstratif") Car il n'y a pas de bons et de méchants, il n'y a que des êtres qui essaient de faire ce qu'ils jugent juste et bon, pour eux, pour leur Terre, pour leurs compatriotes, pour leur Patrie. Et dans ce bourbier, les décisions sont difficiles car chaque interprétation peut être considérée à la fois comme courageuse et traîtrise. Le film emprunte à beaucoup de styles (guerre, western, psychologique, drame, aventure . . . ) avec un mix plus ou moins réussi. L'idée est louable mais le maelström qui en ressort laisse un sentiment de déséquilibre. Il est bon d'apporter un regard sans concession sur chaque partie prenante et à leur emprise réelle ou désirée mais on finit un peu par s'y perdre et certaines scènes anecdotiques viennent alourdir un film déjà pesant par son contexte. Il serait temps que les Peuples Algériens et Français s'accordent le Pardon mutuel et avancent de concert (comme la France et l'Allemagne) plutôt que de continuer à accuser l'autre du pire en se soustrayant à ses propres atrocités. Tourner la page et pardonner ne veut pas dire oublier les erreurs du passé, c'est justement s'en servir de base pour ne plus recommencer. Le scenariste par contre quelque chose de très fort : Il "compare" cette guerre avec celle d'Indochine et constate (à posteriori et avec une clarté actuelle) que certains Peuples savent accepter et avancer tandis que d'autres préfèrent vivre sur la rancoeur et se venger à travers les générations. Le travail de mémoire est difficile à faire et malheureusement ce film ne réussit pas à l'accompagner. Des scènes fortes, certains acteurs forts (bravo Lyna Khoudry, belle découverte, ainsi que Pierre Lotin en jeune militaire à la fois idéaliste, désabusé, patriote et plein d'espoir) Un petit manque de fluidité narrative, des twists étranges qui questionnent sur la nécessité réelle de la mission initiale. C'était il y a 60 ans, c'était hier . . . Mais pour avancer, il faut regarder devant !
    Richard C.
    Richard C.

    2 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 janvier 2020
    Magnifique film, mélange de sens, d'émotions, de réflexion(s),
    qui refuse de tomber dans le manichéisme et nous replonge dans les heures les plus sombres de notre histoire pour y jeter une lumière salvatrice pleine d'humanité
    Oeuvre d'intérêt public !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 février 2020
    Je mets rarement 5 étoiles, mais là je n'hésite pas. Je trouve le scénario excellent, le ton très juste, un équilibre de point de vue plein de trouvailles, aucune faute de goût dans son regard sur l'absurdité de la guerre en général et celle là en particulier. La photo est magnifique, de même que la montée en tension, jusqu'au point d'orgue à la fin avec la marseillaise en arabe...
    Bravo au scénariste réalisateur. Il sait faire, et le prouve.
    PS : Il nous manque en France des scénaristes de cette trempe.
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    169 abonnés 380 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 31 janvier 2020
    Un réalisateur qui se fantasme en Francis Ford Coppola sans en avoir les moyens, la classe, le génie. Olivier Gourmet est grotesque, d'un ridicule achevé dans sa pitoyable imitation de Marlon Brando dans "Apocalypse Now" (dès que Gourmet singe Brando, on est pris de fous rires nerveux). Beaucoup de violence gratuite, de bassesse, de vulgarité dans chaque image, c'est ce que nous propose ce film malsain, fielleux, plein de ressentiment. Le pire, c'est le discours revanchard, petit, étriqué, la laideur et la complaisance de la mise en scène d'Abdel Raouf Dafri qui veut en découdre avec la France et l'armée française en Algérie en croyant faire un film choc. Il n'est parvenu qu'à faire un très mauvais film français. Un de plus.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 28 avril 2020
    Ce film n'est pas vraiment historique, le réalisateur manque vraiment de maitrise historique !
    Faire parler arabe à des chaouis en est l'exemple !
    Philippe G.
    Philippe G.

    20 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2020
    Ce serait la transposition en film de guerre de ce qu'était le western de Robert Aldrich de 1972, ULZANA'S RAID - Fureur Apache. Un western qui dynamitait alors les codes du genre, très en vogue depuis les années 50 - 60 et même au delà et qui montraient les Indiens comme des victimes à part entière de la colonisation des Blancs. Ce western montrait l'autre côté de la pièce, avec les Apaches capables des pires horreurs. Ici, ce film évoquant la guerre d'Algérie, reprend un peu le même processus, Oublions les propos didactiques et scolaires de Rachid Bouchareb avec INDIGENES et HORS LA LOI, qui montraient la conflit algérien comme tout à fait manichéen, avec les méchants que d'un seul côté, c'est à dire les Français et les gentils, les pauvres Algériens, de l'autre. Dans ce film sublime de Abdel Raouf Dafri, l'horreur se trouve des deux côtés et les gentils se confondent avec les méchants. Un film qui amène bien évidemment à la réflexion.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 janvier 2020
    Très beau film d'Abdel Raouf Dafri avec ENFIN un point de vue objectif et ainsi très intéressant sur la guerre d'Algérie.
    Les meilleurs films de tous les temps
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