Avis sur Mystère à Saint-Tropez : une enquête de l'inspecteur Boulin

Pourrait devenir culte tellement c'est nul. Mais il manque des répliques cultes. Ce film est un navet avec un casting à faire palir une vierge effarouchée. Comment tous ces acteurs (Poolevorde, Depardieu, Lhermitte, Hocq) ont ils pu s'engager dans cette galère. Bon visiblement Clavier produit (Ouille Production) et voulait la part du Lion dans ce film. Tout est sur le ressort de l'inspecteur gaffeur qu'il incarne. On a donc une succession de "gags" liés à sa maladresse et passés les 2 premiers cela devient gênant. Certains acteurs ont un potentiel comique avéré mais ils sont complètement à contre emploi : pollevorde en baron sérieux, Hocq en baronne profit profit avec accent, Commandeur affublé d'un voix ridicule. On espère juste que les acteurs ont pris plus de plaisir à le faire que nous à le voir car cela ne vaut même pas une séance du dimanche soir à la maison à la Toussaint. Et là vraiment 10 balles pour voir ça, ça fait mal. A fuir.

Quel moment difficile que cette séance. J'ai rarement vu un film aussi mauvais. Clavier surjoue, comme à son habitude et toutes les situations comiques sont lourdes et prévisibles et donc plus drôles du tout..... Le spectateur en perd même le gout de dénouer l’enquête car enquête il y a ! Son seul but est la fin du film....

Et pourtant j'aime bien clavier mais avec ce film on touche à la médiocrité absolue. Réalisation bâclée, humour d'une nullité grandiose, des acteurs à côté de la plaque. Faut vraiment arrêter ces films

Été 1970 à Saint Tropez, un mystérieux corbeau adresse des lettres de menace à l’épouse d’un milliardaire. En échappant de peu à une tentative de meurtre déguisée en accident de la route, ils décident de faire jouer leurs contacts et notamment un certain Jacques Chirac. Ce dernier fait dépêcher via le Quai des Orfèvres, un de leurs agents pour tenter d’élucider le mystère. Sauf que manque de chance, en plein mois d’août, tous les inspecteurs sont en vacances, il ne reste plus que le commissaire Boulin, ventripotent, gaffeur & incompétent.

Avec un scénario rédigé (entre-autres) par Jean-Marie Poiré & Christian Clavier, il y avait la possibilité reconnaissons-le, de se fendre la poire. En effet, le premier a dirigé le second dans bon nombre de comédies désopilantes, notamment L'Opération corned-beef (1991), Les Visiteurs (1993) ou encore Les Anges gardiens (1995). Avec un tel pédigré, on était en mesure de s’attendre à une bonne partie de rigolade, surtout que le casting est loin d’être désagréable.

L’ennui… c’est qu’il n’en sera absolument rien puisqu’à la réalisation, on retrouve le tâcheron Nicolas Benamou dont la filmo enchaîne les comédies grand public toutes plus fades les unes que les autres, aussi bien De l'huile sur le feu (2011) que des cartons au box-office tels que Babysitting 1 & 2 (2013/2015) ou la dernière en date et passée inaperçue en salle : À fond (2016).

Mystère à Saint-Tropez (2021) montre rapidement ses faiblesses en se complaisant à n’être qu’un mauvais vaudeville, une version gênante de Mort sur le Nil, dénuée de talent et portée par des dialogues tous plus navrants les uns que les autres. Ce qui est alarmant, c’est de constater dès les cinq premières minutes du film, son absence totale d’intérêt, plombé tout au long par une accumulation indigeste de blagues vaseuses digne d’une comédie pour préados. Les running-gag s’enchaînent sans réel conviction (la pseudo blague sur le nom du commissaire que personne ne parvient à retenir), mais la palme revient à Christian Clavier engoncé dans son costume de Boulin gaffeur invétéré (entre l’huile de vidange, le vomit, l’huile d’olive et j’en passe…).

Des personnages caricaturés à outrance en passant par la banalité aberrante des dialogues, on peine réellement à comprendre un tel naufrage estival, d’autant plus qu’aux côtés de Poiré & Clavier, on retrouve aussi Jean-François Halin en tant que co-scénariste, à qui l’on doit tout de même (excusez du peu) les deux OSS 117 (2006/2008) d'Hazanavicius. Il ne faudra pas non plus s’attendre à des miracles de la part de Benamou, la réalisation peu inspirée et les décors (!) n’aident en rien à sauver le film du naufrage. On imagine aisément que les ¾ du budget sont partis dans le cachet des acteurs et c’est fort regrettable. Peut-être aurait-on pu éviter les gros problèmes de raccord entre le tournage dans le Sud et celui en studio avec des décors et un éclairage foirés.

Affligeant & consternant du début à la fin, les acteurs de premier rang cabotinent quand ceux du second plan surjouent entre les accents forcés et des accoutrements qui laissent perplexe. Entre le comique de répétition, la paresse au niveau de l’écriture et les interprétations catastrophiques, on peine à comprendre comment de nos jours, ils peuvent encore se permettre de nous sortir ce genre de daube.

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Comédie dans l'ambiance seventies sur fond d'enquête, « Mystère à Saint-Tropez » réunit un beau casting français mais cela ne sera pas LA comédie estivale.
On assiste plus à un enchainement de gags et de bourdes de la part de l'inspecteur Boulin que d'une véritable enquête policière. Autant certains gags sont assez drôles et les réactions face à l'incompétence de Boulin sont amusantes, autant il y a tellement d'enchainement de blagues qu'on a plus le temps de souffler et une bonne partie tombe à plat.
De plus, le scénario niveau enquête est très peu travaillé et on est plus animé par le côté comédie que la résolution de l'affaire, ce qui n'empêche pas de passer toutefois un bon moment, mais rien finalement de surprenant contrairement à ce que l'on pourrait croire.

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Le ratage intégral de ce Mystère à Saint-Tropez tient certainement à la présence de Christian Clavier à toutes les étapes de l’élaboration du film, depuis l’écriture du scénario jusqu’à la production, en passant bien sûr par l’interprétation du rôle principal. Manquent ici un réalisateur aguerri et une équipe talentueuse aptes à recadrer l’acteur ; manque ici une direction d’acteurs ; manque ici un sens du rythme dans l’écriture des dialogues ; manque surtout une vision de Boulin, inspecteur au carrefour de tous ces inspecteurs dont la comédie s’est emparée depuis The Pink Panther (Blake Edwards, 1963) sans originalité ni crédibilité. Du Maigret, du Clouseau, du Poirot… Pourtant rien ne tient, et le mélange ne prend jamais. L’incongruité des situations ne cesse de paraître forcée, la faute à l’omnipotence d’un artiste qui se caricature depuis des années au point de fusionner avec son personnage et de ne rien proposer d’autre. Un gâchis de comédiens étiré sur une longue heure et demie.

Christian Clavier n'est pas Peter Sellers, et même avec toute l'indulgence du monde, aucun spectateur ne peut valider un tel film ou l'humour est totalement éculé.

Août 1970 : une tentative de meurtre a lieu chez un milliardaire belge habitant Saint-Tropez, le cataclysme ambulant "Inspecteur Boulin" est malheureusement nommé (par défaut) pour mener l'enquête...
Tout sonne faux du début à la fin dans cette mascarade policière censée être drôle mais glissant assez rapidement dans l'indigeste et le lourd et ce, malgré un casting pourtant musclé : Christian Clavier, Benoît Poelvoorde, Gérard Depardieu, Thierry Lhermitte, Vincent Desagnat, Jérôme Commandeur...
Je suppose que l'idée générale était de reprendre l'humour et les pitreries du célèbre inspecteur Clouseau, alias "La Panthère rose", mais n'est pas Peter Sellers qui veut !
J'espère que tous ces comédiens se sont au moins bien amusés sur le tournage à défaut de transmettre cette allégresse à l'écran.
Pourvu que l'idée d'une suite ne soit jamais évoquée !!
Site CINEMADOURG.free.fr

"Nul". C'est aux urinoirs du grand rex que ce seul mot aura été prononcé un spectateur avec moi dans la salle à la sortie du film. Aucun contexte, aucune formulation de phrase. "Nul". Tout simplement

Ce à quoi j"apporte ma nuance personnelle en le disant ainsi : nullement parfait

Le générique d'ouverture et la série de personnalités impliquées dans ce film apporte beaucoup à cette notion de perfection: Scénario de Jean-François Halin (la trilogie Oss 117) parmi les 3 scénaristes, Jean-Marie Poiré (Les visiteurs) en producteur exécutif, et Christian Clavier, acteur oui mais producteur également, non pas de manière individuelle mais sous une société de production qui lui est sienne nommée "Ouille" (comme Jacqouille)

Tout ça rend le désastre bien plus exquis. C'est simple, rien ne marche.

Rien
de
Rien

c'est un exploit de défaite proche de Cineman, Toute ressemblance et All Inclusive réunis (Rien contre Franck Dubosc). Il se démarque par une confiance constante en le fait de faire un bon film que j'avais rarement autant vue si haute.

L'exercice devient d'ailleurs fascinant pour n'importe quel apprenti cinématographe, peu importe le métier désiré: qu'est ce qu'il aurait fallut faire pour que ce soit un minimum bien ? Changer le script, la lumière, le cadre, le montage, l'ego maintenant spatiale de son acteur principal ? On se le demande bien. Ce besoin de trouver le coupable d'un tel crime cinématographique nous renverra à nos premières interrogations post Justice League version cinéma.

Verbaliser les défauts serait indigent, autant en faire une liste de course:

-humour toujours à côté de ses pompes
-scènes d'action // de nuit ou se mêle des plans filmés en très basse définition
-Gags tarte à la crème et râteaux (merde il y a littéralement un vrai râteau de jardinage dans le film et oui il servira à des gags centenaires)
- Casting où les choix de jeux sont si aléatoires que personne ne semble à la bonne place
-Faux raccords qui s'empilent dans une véritable fête à la saucisse
-Intrigue décevante et insatisfaisante de manière constante
-des blagues sur du vomi à la sardine ? Sérieux ?
- Clichés sur les femmes, les gays, les étrangers mais bon ça c'était dans le package qu'on attendait
-aucune conséquence n'existe nulle part
-Cette fin mais bâclée à vitesse grand V
-Pourquoi tu es venu Thierry Lermitte ? Pourquoi pour si peu, pourquoi pour ça ?
-La lumière est dégueulasse
-Aucune alchimie entre Depardieu et Christian Clavier, alors que merde quoi
-Nul.

Le plus grand naufrage de ce film, bien que ce soit une cible facile, c'est Christian Clavier maintenant producteur. Cette fois c'est sur, on l'a perdu, il est inaltérable dans le jugement de la qualité du film, et il n'y aurait aucune surprise à apprendre qu'il a envoyé se faire paître tout ceux qui essayaient de sauver un film dont il était sûr de la qualité.

Finalement, oubliez les films cités plus haut: Mystère à Saint-Tropez est avant tout un désastre équivalent aux Bronzés 3: ceux dont on cherche l'origine, qu'on peut décortiquer pendant des heures l'ampleur du désastre, mais où quelque chose semble toujours nous échapper, au point de créer la fascination.

Une catastrophe complète, aucune enquête. Une succession de pitreries de clavier sans aucun sens. Une fin qui ne correspond pas.

Force est de constater que malgré la réunion de grands noms de la comédie française cette comédie prend l'eau de toute part. Le prologue est sympa avec un générique joyeux et stylé mais dans le même temps on a les oreilles qui saignent très vite. Quel est cette idée saugrenue et stupide de se grimer aussi grossièrement et, surtout, de modifier sa voix de façon aussi bête et inutile comme le ferait un enfant en jouant avec ses copains ?! Mais le pire n'est pas là, puisque rien ne va des dialogues aussi indigestes que peu inspirés, des gags qui tournent en rond reposant surtout sur le commissaire gaffeur (très original entre le pied dans le râteau, le vomi et autres maladresses du même genre) sans compter des erreurs simplistes et primaires sur son patronyme pas plus digne que la cour de récré. En conclusion un film râté, mal écrit, souvent mal joué, mal réalisé, qui serait bon pour Nanarland si seulement l'équipe ne pensait pas réellement à leur réussite. A oublier et à éviter.
Site : Selenie

Ce film, réalisé par Nicolas Benamou qui sortira très prochainement, est vraiment mauvaise ! Pourtant, j'en suis le premier désolé, certes, je ne m'attendais pas à un chef-d’œuvre mais avec un tel casting, je m'attendais à quelque-chose de potable ! Les comédies mettant en scène Christian Clavier ont, depuis quelques années, énormément baissé en qualité, c'est vrai. Mais étant un grand fan de l'acteur, ce film m'attirai terriblement, surtout qu'il change de son personnage faussement bobo gauchiste qu'il arbore depuis les années 2010. Mais malheureusement, il use des mêmes mimiques qui, si elles sont drôles au début, deviennent rapidement fatigantes car déjà-vu des dizaines de fois. Et ce problème ne s'arrête pas qu'aux mimiques comiques de l'acteur mais s'applique à l'ensemble du film. C'est-à-dire qu'en ce qui concerne les gags par exemple, il n'y en a pas un seul qui est innovant. Que ce soit du premier dans le bureau du directeur de la P.J. au dernier, en passant par le gag éculé du râteau ou encore celui de la scène avec des personnages drogués (qu'il ont réitérés deux fois quand même), il n'y a rien d’original, rien qui sort du lot, tout a déjà été vu au cinéma des milliers de fois, ce sont des gags vieux comme le monde. Il en est de même pour les dialogues qui sont parfois drôles, surtout quand Clavier se retrouver avec son vieux compère, Gérard Depardieu, mais beaucoup ne font pas mouche ou tombent même dans le navrant. Bon, en ce qui concerne l'enquête, qui est tout de même le sujet principal du film, là aussi, c'est raté ! Je sais bien que nous sommes avant tout dans une comédie mais rien n'empêche d'installer en fond une enquête intrigante et passionnante (surtout lorsque l'on voit la qualité de l'humour en question) mais non, c'est encore une fois raté ! Tout est assez téléphoné, ce n'est pas original et puis surtout, qu'est-ce que c'est bâclé ! J'ai même été très surpris lorsque le générique de fin à débuté tant je m'attendais à un twist ou quelque-chose du genre ! Pour rapidement vous donner une idée, la fin est vraiment comparable à un épisode de "Inspecteur Gadget". La seule qualité du film réside finalement dans sa retranscription des années 70 et du Saint-Tropez de l'époque Bardot qui fonctionne vraiment très bien. Pour le coup, j'ai pris un réel plaisir à suivre le film visuellement, surtout que les références culturelles françaises de ces années-là sont très bien utilisées. En ce qui concerne le reste des acteurs, c'est un peu les montagnes russes, par exemple nous avons Benoît Poelvoorde, très drôle comme toujours, mais nous avons également les prestations très moyennes de Virginie Hocq et Jérôme Commandeur et celle insupportable de Vincent Desagnat (son personnage étant tout aussi insupportable et navrant). "Mystère à Saint-Tropez" est donc une comédie complètement ratée qui avait pourtant du potentiel, notamment de par son casting et son ambiance !

Grosse déception, je m'attendais à passer un moment drôle et agréable, une sorte de Hercule Poirot à la française en mode comédie... Mais non, l'enquête est plutôt maladroite, les gags mauvais et on n'attend qu'une seule chose, la fin.

Rarement été aussi déçu. Il n'y a rien. Pas d'histoire. Presque pas de gags. Il y a des scènes on l'attend, on en voit venir un, puis... rien. Et quand il y en a un il est mal amené. Il n'y a qu'une seule scène qui m'a fait rire (spoiler alert), c'est quand les personnages de Clavier et Poolevorde sont défoncés, parce qu'à ce moment là, j'ai retrouvé ce que j'étais venu voir.

Le reste c'est plat, c'est décevant, ça sonne incroyablement faux, aucun acteur ne croit à ce qu'il est en train de faire, probablement même pas Clavier alors que c'est en partie son argent. Pourquoi Poiré n'a-t-il pas pris les choses en main, en appliquant ce qui a toujours fonctionné ? Déjà dans les Visiteurs 3, un tournant avait été pris, qui fait que ca avait un peu déçu.

Bon sang, écrivez une bonne histoire, et faites les choses qui ont toujours marché ! Tarentino fait du Tarentino ! Alors quand on va voir un Clavier/Poiré, on veut voir du Clavier/Poiré ! Faites appel à la communauté de fans au pire pour œuvrer sur un script qui tienne la route à coup sûr, ça serait novateur par ailleurs.

Un film où j ai ri car il y a quelques bons gags et cela détend bien.un inspecteur boulin qui fait penser à l inspecteur Clouzot dans les pantheres rose de Blake Edwards. Le film glisse tranquillement autour de cet inspecteur dans une société huppée à saint tropez dans les années 70 et tous les clichés sont là qui alourdissent parfois le rythme à trop s arrêter sur les caricatures . Les gaffes de cet inspecteur peuvent agacer ou faire sourire mais on ne reste pas indifférent . Il manque 1 "je ne sais quoi" pour que le film fasse mouche . L idee fut bonne mais dommage je reste un peu sur ma faim de rire à la fin !