Avis sur Hysteria

Malgré son ambiance de qualité, son casting solide, et son scénario à tiroirs, Stonehearst Asylum ne se montre guère convaincant dans son développement, truffé de chutes de rythme, de scènes ratées, et d'invraisemblances grossières. Résultat, les moments-clés tombent à l'eau et ne génèrent pas le potentiel émotionnel qu'ils mériteraient. Dommage car le film, tiré d'une nouvelle de Stephen King, présente de vraies qualités. Insuffisamment maitrisé, il se situe bien loin d’œuvres telles que l'excellent "Shutter Island" auquel on pourrait être tenté de le comparer.

On est loin de Shutter Island pour la qualité de production alors qu'on approche un peu les mêmes idées. C'est un film tout juste moyen qui manque surtout d'intensité pour nous captiver. Le dénouement final est une bonne surprise.

Encore l'un de ces thrillers ou le scénariste pense que le scénario et quelques très bons acteurs font le tout, sans réellement de travail sur la mise en scène, la mise en action de l'intrigue et en dévoilant bien trop tôt le fond de l'histoire.
Le dernier 1/4 heure est ridicule ... 2.5/5 pas plus !!!

Un thriller d'ambiance bien mené malgré quelques raccourcis et invraisemblances gênants. Les acteurs y croient, la photo est soignée et le film est assez original. En tous cas aucune raison de le comparer à Shutter Island!

Et bien, je viens de voir Stonehearst Asylum. Une petite surprise je dois dire. De très beau décors et costume et une histoire pour le moins originale. Le film est porteur d'un certain charme, visuellement. Pas prétentieux, se laisse regarder jusqu'à la fin avec un petit twist en plus. Chouette film avec un casting d'enfer :D

Un thriller sombre et saisissant. Avec un incroyable casting : Kate Backinsale («Underworld»), Jim Sturgess («Upside Down»), Michael Caine («The Dark Knight Rises») et Ben Kingsley («La Stratégie Ender»). Un scénario bien ficelé et fidèle a l’œuvre d'Edgar Allan Poe. Une histoire très divertissante, avec des personnages approfondis et bien caractérisés. Hystéria («Le miroir de la folie») est un spectacle inouï mais aussi un thriller médical. 4/5 ****

Une histoire originale, bien interprétée et bien narrée. Encore une réussite de Brad Anderson.

Datant de 2014, "Hysteria" n'a pas été distribué, ce qui peut sembler surprenant. Adapté d'Edgar Allan Poe, le film réunit un casting prestigieux, à savoir Kate Beckinsale, Ben Kinglsey et Michael Caine. Le tout est quant à lui produit par Mel Gibson ! Le film est certes mauvais mais pas plus que certains navets présents sur le marché. La réalisation en est confiée à Brad Anderson qui s'était fait remarquer avec "The Machinist" mais qui aura néanmoins très mal géré la suite de sa carrière. Appuyé et prévisible, "Hysteria" est ce que l'on pourrait appeler un film sans âme aux images léchées à outrance, comme dans n'importe quelle oeuvre conventionnelle. Mais ce qui frappe le plus demeure le jeu en carton pâte des acteurs, qui très mal dirigés, précipitent dans le mur les effets attendus. Le film n'a pour sa défense qu'un maigre retournement de situation, insuffisant pour sauver l'ensemble.

Un Shutter Island dans un institut psychatrique
spoiler: Qui est qui ? QUi est vraiment celui qu'il prétend être ? Qui contrôle réellement celui qui est qui ?

Un mélange de faux semblants, avec la beauté de Kate Beckinsale qui nous donne envie de rester avec ces fous pour la contempler.

Les productions Millenium, ça n'est jamais très bon signe. Mais bon, voir le nom d'Edgar Allan Poe et surtout un casting trois étoiles sur l'affiche me donnait quelques espoirs... plus ou moins à raison. D'ailleurs, je reconnais qu'il n'y a pas réellement de fausse note dans « Hysteria ». L'ambiance est soignée, les décors et les costumes également, tandis que le scénario, loin d'être exempt de rebondissements (plus ou moins réussis), est somme toute très correct pour ce qui reste une série B dans sa forme et ses ambitions. Et pourtant, je n'ai jamais vraiment réussi à entrer dedans. Quelques scènes m'ont plu spoiler: (notamment la tablée au moment de l'arrivée du héros dans l'asile)
, Brad Anderson évite habilement de singer les références du genre (« Shutter Island », pour ne citer qu'elle), mais que ce soit les personnages, les dialogues, les situations : j'ai eu beau ne rien voir de réellement mauvais, je n'ai rien vu de vraiment marquant non plus, et ce alors que je suis archi-friand de ce genre de films habituellement. Après, ne soyons évidemment pas trop sévères : comme je l'ai déjà écrit, le travail est loin d'être mal fait, et la présence de quelques comédiens aimés (la belle Kate Beckinsale, Michael Caine et surtout Ben Kingsley dans ce qui est le rôle le plus intéressant et complexe de l'œuvre) permettent de suivre l'ensemble sans déplaisir, mais parvenant rarement à susciter plus qu'une légère indifférence. Honnête, donc, mais sans plus.

Sorti directement en Direct-to-DVD, le thriller signé Brad Anderson se caractérise par un casting incroyable (Kate Beckinsale, Ben Kingslet, Michael Caine, Jim Sturgess, David Thewlis, Brendan Gleeson) dans un scénario vu et revu. Certes, les décors sont très jolis, plutôt bien faits, l'ambiance sonore tantôt efficace, alors que les cordes du scénario lâche rapidement, précipitant l'ensemble du métrage dans le vide de l'ennui. Hysteria, ou Stonehearst Asylum en VO, est basé sur un scénario archi prévisible : comme la plupart des dialogues ont un goût de déjà vu, facile il est de deviner la fin et de critiquer le métrage avec son voisin vers la fin, sous les rires les plus divers...

Malgré son sujet alléchant et son casting prometteur, "Stonehearst Asylum" (titre original bien meilleur que son titre français) n'arrive pas vraiment à se hisser aux sommets du genre qu'il aborde. Un asile au XIXème siècle, Jim Sturgess, Kate Beckinsale, Ben Kingsley, David Thewlis, Michael Caine... Tous les ingrédients sont là au service d'une histoire qui est tout de même bien construite mais l'ensemble paraît néanmoins fade. Là où Brad Anderson (réalisateur de "The Machinist" tout de même) pouvait nous offrir une histoire pleine de folie et de noirceur, il ne fait qu'effleurer la surface des choses et nous livre un film finalement très classique dans toute sa construction. Si l'on passe un bon moment et qu'on se laisse porter par les rebondissements (même s'ils sont un brin prévisibles) et par les personnages (celui incarné par Ben Kingsley est particulièrement réussi), il faut bien avouer que le film s'oubliera aussi vite qu'il s'est vu...

Du film je retiendrai la réflexion de Silas (Ben Kingsley) au docteur Salt (Michael Caine) : la masturbation n’a jamais fait de mal à personne, quelque chose comme ça. La masturbation était considérée comme une déviance sexuelle comme l’homosexualité. Et la femme qui se masturbait était diagnostiquée comme hystérique. Selon Freud, même les neurasthéniques étaient automatiquement des masturbateurs, soit des anxieux et dépressifs ! Bref, c’était une façon de passer le message en condamnant les méthodes d’alors pratiquées entre autres par le docteur Salt. "D'alors", si on veut, dans la série "Masters of Sex", Barton Scully reçoit des chocs électriques pour traiter son homosexualité, au milieu du XXème siècle et la masturbation est réellement reconnue comme une activité sexuelle que dans les années 90 !!! Re-bref, Le film n’a rien d’exceptionnel et avait sa place sur grand écran. Je ne m’attendais pas au twist, il explique le comportement d’Edward envers « les prisonniers ». En soi, cette intrigue qui nous est dévoilée assez tôt dissimulait la véritable identité d’Edward. En tout cas, il n’était pas bon d’avoir l’esprit tourmenté en ces temps ; et les esprits dits tourmentés l’étaient encore plus entre les mains de ces apprentis psychiatres. Il y avait sous l’autorité de Silas Lamb et la vision d’Edward plus d’humanité dans leur approche de la psychiatrie que le docteur Salt… A voir en V.O et pour Kate Beckinsale.

Grosse déception tellement la promesse était belle. Une héroïne principale sublime de beauté, de classe et de talent, Kate Beckinsale. Une distribution masculine de folie, un cadre fantastique avec ce vieil asile version maison bourgeoise dans les étages, costumes et décors fabuleux. Enfin un scénario de base passionnant avec cet asile tenu par les malades qui se sont révoltés et qui accueillent un jeune médecin alieniste prévu de longue date. Difficile de dire ce qui ne fonctionne pas vraiment, peut être le secret révélé un peu trop tôt, certainement le fait de ne pas creuser assez chaque personnage compte tenu du potentiel acteur. Une romance pas assez développée elle aussi. Pourtant le coup de théâtre final est lui aussi génial et ne peut que renforcer la déception d'être passé si près d'un quasi chef d'oeuvre de cinéma fantastique. Un film qui fait un peu pschitttt même si il faut être honnête, il reste très agréable à regarder mais qu'est ce que l'on aurait pu faire mieux.

Un film sympathique, bien mené et devant lequel on ne s'ennuie pas ! Un beau coup de théâtre à la fin en plus ! Mais pas non plus le film du siècle mais un bon moment =)