Un film franco-japonais sur fond de samouraïs ça peut donner, leur dernière association dans ma mémoire a donné Ulysse 31, ia pire comme référence.
Ben non ia pas pire en fait, mais là je parle du long métrage… Après quand on a ni budget ni idée de ce qu’est un samouraï et qu’on vise un public de
jeunes décérébrés accroc aux jeux de baston
c’est sûr qu’on va pas haut, ni loin. Du coup pas la peine de donner grand-chose : de mauvais acteurs qui se la jouent (désolé Omar Sy et Pascal Gentil), aucun second degré, des FX abominables, des cascades ridicules, des dialogues débiles, un humour de WC, une trame ultra connue, des scènes d’action à la pelle mais qui font plus rire qu’autre chose car les combats sont mal chorégraphiés (ils se touchent pas et c’est lent malgré les passages en accéléré), des clichés tout aussi nombreux notamment sur les jeunes de banlieues (flingues, verlan, caves, rebeuh, vols), un rythme cassé sans cesse parce que le film est une longueur, le maquillage est… euh, ben à ce niveau c’est fait exprès, la musique passe encore car un grand compositeur (Juliette je t’aime) la compose mais ça fait peu et voilà.
Là on se dit qu’on est devant un nanar mais non, trop nul et pas assez sympathique pour ça, le côté déplorable ne vient que de leurs ratés involontaires car le réalisateur ne sait pas ce qu’il fait. Une preuve ? L’histoire : un méchant se réincarne en couchant en rêve avec une asiatique (je passe le doublage sans accent par moment et limite raciste à d’autres), après avoir prévenu son père qui doit donc buter sa gamine (dommage le pire est passé, elle n’est plus une ado), elle s’enfuit et se trouve une racaille en mousse échappé d’un boy’s band et son faire valoir (bonjour la discrimination positive) comme protecteurs. Enfin
baston version Tekken sur le toit d’un HLM, cliché ? Non réalité puisque le frère du héros le contrôle via une puce et sa manette (oui il a que ça à faire le gosse)
. Oui c’est du n’importe quoi à tous les étages, peut-être pas assumé mais voulu et c’est pire. Perso j’y vois une tentative pour redorer la réput’ de la banlieue, on s’adresse à eux avec leurs codes, mais le résultat est tellement navrant que les mecs vont préférer se cacher dans les caves.