Avis sur Les Trois mousquetaires

« Un pour tous, tous pour un ! »...Film mythique à plus d'un titre, "Les trois mousquetaires" de George Sidney reprèsente d'abord, globalement, la plus belle et la plus trèpidante des adaptations du roman de Dumas! Produit dans la plus grande tradition des classiques de la M.G.M, ce pur joyau du film de cape et d'èpèe doit beaucoup à sa mise en scène car sur le plan de la rapiditè de l'action et du dynamisme, c'est un chef d'oeuvre du genre comme on n'en fait malheureusement plus aujourd'hui! L'interprètation est l'un des points forts du film, notamment le bondissant Gene Kelly en D'artagnan! A ses côtès, Van Heflin possède l'envergure physique et morale ainsi que la facultè d'adaptation indispensables pour incarner Athos! Vincent Price est un croustillant Richelieu, June Allyson, une douce Constance et Lana Turner, une vènèneuse Milady de Winter! Ajoutez à cela des duels à l'èpèe d'anthologies, des rebondissements en tous genres et un technicolor flamboyant et vous obtiendrez au final un immense classique du 7e art rempli d'humour (le cheval de Kelly dans la scène d'intro) et d'èmotion (la mort de Milady et ses couleurs chatoyantes dans cette petite chapelle). A noter la superbe partition d'Herbert Stothart en parfaite osmose avec cette somptueuse aventure qui ravira les petits comme les grands...

La plus réussie de toutes les adaptations , on y retrouve toute l'atmosphère du roman , pas une fausse note dans le casting , les scène de combat sont chorégraphiés comme de véritable ballets , c'est la
quintessence même du film d'aventure Hollywoodien des années 50 .

Cette version hollywoodienne reste flamboyante même si elle prend énormément de libertés avec le roman de Dumas. Le casting somptueux, les duels transformés en ballets acrobatiques, le dynamisme de Gene Kelly, la splendeur des décors, le travail effectué sur le technicolor de l'époque, la bonne humeur des mousquetaires... tout est éblouissant dans ce film mené à un rythme trépidant, et qui appuie sur l'aspect sentimental. Si on excepte quelques galopades menées comme dans un western, c'est un magnifique cocktail d'aventure, d'humour et de romanesque dont le gros morceau de bravoure reste le duel endiablé et acrobatique entre D'Artagnan et Jussac, sur la musique tonique de Herbert Stothart qui y mêle des accents empruntés à Tchaïkovsky ; cette scène est un vrai régal.

Adaptation assez libre du roman éponyme, c’est probablement la version la plus réussie de toutes celles réalisées. Mises en scène avec soin, les aventures rocambolesques de l’équipe sont menées sur un rythme trépidant et une légèreté constante, pleines de rire et d’humour. Tout cela nous fait retrouver notre jeunesse avec joie et nous laisse admirer la fougue du meilleur d’Artagnan qui ait pu exister !

Cette adaptation, datant de 1948 est vraiment flamboyante. Lana Turner en Milady y est exquise et Gene Kelly interprète un D'Artagnan bondissant. Ce film, malgré son âge, ravira encore petits et grands.

Gardant un souvenir ému de ce qui reste probablement la meilleure adaptation du mythique roman d'Alexandre Dumas, j'ai quelque peu relativisé en la revoyant ans plus tard. Attention, cela reste un beau film d'aventures, avec ce Technicolor souvent resplendissant, où le savoir-faire hollywoodien est évident du début à la fin, notamment lors de combats virevoltants, chorégraphiés avec panache, le bondissant Gene Kelly compensant ses maladresses de jeu par une énergie communicative. Le casting dans son ensemble apparaît légèrement inégal, y compris Lana Turner, certes idéale en Milady, mais dont les dialogues ont parfois du mal à convaincre, au contraire d'un Vincent Price royal dans la peau de Richelieu : quelle évidence... Mais j'avoue avoir nettement moins jubilé qu'au premier visionnage, le récit restant finalement assez proche de ce à quoi on peut s'attendre et ne proposant, donc, pas beaucoup de surprises dans son déroulement. Alors certes : c'est un peu le propre de ses grands classiques avec lesquels on ne peut, par définition, faire n'importe quoi sous peine de les trahir : à ce titre, ce qui ne devait surtout pas être changé reste en place, l'histoire restant suffisamment captivante pour qu'on y prenne un certain plaisir. Reste donc que ce regard idyllique porté enfant n'est donc plus tout à fait d'actualité aujourd'hui, sans que l'œuvre en soit réellement responsable : les nombreuses adaptations suivantes n'y sont pas étrangères, mais aussi d'avoir manqué un peu d'audace, de passion, notamment dans la relation tourmentée qu'entretiennent deux des mousquetaires avec leur « ennemie intime » ou le quasi-sacrifice du personnage de Rochefort, regrettable. Du bon cinéma, à défaut du chef-d'œuvre que j'espérais voir une seconde fois.

Des magnifiques décors d'Edwin B.Willis , une photographie de Robert Planck en technicolor tout simplement sublime, une prestation géniale de Gene Kelly ( plein de fougue dans le rôle de d'Artagnan ), de Van Heflin ( excellent dans le rôle d'Athos ), de Vincent Price ( très charismatique dans le role du Cardinal de Richelieu ) et une partition musicale pleine d'entrain d'Herbert Stothart, tout ceci fait que l'on obtient certainement l'une des plus belles adaptations du célèbre roman d'Alexandre Dumas. En plus, le film possède des atouts de charme non négligeable avec la présence de Lana Turner ( inoubliable dans le rôle de la perfide Milady ) ou encore celle de June Allyson ( excellente dans le rôle de la douce Constance ), et une mise en scène particulièrement énergique de la part de George Sidney ( qui réalisera plus tard un autre excellent film d'aventure, Scaramouche ). Il s'agit donc d'un quasi chef-d'oeuvre à visionner d'urgence pour ceux qui ne l'ont jamais vu.

Force est de reconnaître que ce classique du film de cape et d'épée et des soirées télé à l'époque des fêtes a pris un méchant coup de vieux. Principaux responsables: George Sidney et ses monteurs Kern et Boemler (pourtant professionnels reconnus), qui sont incapables de donner la moindre tension dramatique au film: on enchaîne séances d'action et scènes parlées explicatives, sans le moindre rythme, sans pauses, en usant et abusant des ellipses ou des raccourcis narratifs. A leur décharge, le roman de Dumas est long, complexe et composé de plusieurs sous-histoires qui ont peu à voir les unes avec les autres. Il aurait fallu faire des choix, mais Sidney s'y est refusé. Son film est donc une succession assez décousue de séquences parfois efficaces, parfois surjouées et artificielles. Le plateau, inégal, est facilement dominé par trois acteurs. Gene Kelly, bondissant et charmeur, est un choix inattendu mais payant - d'autant que Sidney, spécialiste du film musical, le connaissait bien et savait mettre en valeur ses qualités de danseur dans les scènes d'escrime - il récidivera quelques années plus tard avec Mel Ferrer dans "Scaramouche". Lana Turner est une Milady à la perversité de haut vol, Vincent Price un Richelieu mielleux très plaisant à voir et à entendre. Pour le reste... Athos juste correct, Porthos et Aramis transparents, Constance (June Allyson) trop âgée et fadasse (mais reconnaissons que le personnage est tel dans le roman) et une galerie de seconds rôles très oubliables: Louis XIII, Anne d'Autriche, Tréville, Planchet, Rochefort, Buckingham, Jussac, de Wardes... J'aime bien les apparitions de Marie Windsor, future reine de la série B qui se contente de passer deux ou trois fois à l'écran avec une mimique voulant dire "regardez-moi, je suis une espionne du cardinal!". Tout ça a un charme désuet, mais il faut vraiment être bon public.

De toutes les adaptations du roman de Dumas, cette version est celle qui m'apparaît la plus désuète, à la fois kitsch, soignée, trépidante parfois, brillamment illustrée et interprétée mais aussi pleine de trous et de raccourcis. Au rayon des défauts évidents, il y a un scénario qui ne réunit que trop peu souvent les 4 héros ensemble à l'écran (Aramis apparaît à peine 5 minutes en tout, à peine plus que Porthos) tandis que l'attention se focalise plus autour de Athos (superbe Van Heflin par ailleurs). Pareil pour Milady (L. Turner, exquise et vénéneuse), absente durant une bonne heure du film. Pareil pour le scénario qui empile les scènes trop grosses ou invraisemblables. Reste que le film est illuminé par des combats qui mettent en valeur le bondissant G. Kelly, parfait en D'Artagnan. A noter également la présence d'un V. Price magique en Richelieu, tandis que le film enfile à un sacré rythme les péripéties, à cheval, à l'épée, en bateau parfois, pour un spectacle hollywoodien pur jus. C'est désuet, bon enfant, brillant dans la mise en scène, parfois délicieux comme un chocolat chaud d'antan, mais ça reste un peu derrière le dyptique de 1973/1974 de R. Lester selon moi. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com

Après un début en fanfare et quelques scène presque insignifiantes, on rentre au bout d'un certain temps dans le vif du sujet, dans un roman parfait de Dumas où les intrigues et les affaires d'espionnage font légion. Un film de cape et d'épée au caractère très français même si on ne peut s'empêcher d'y voir Eroll Flyn en Dartagnan. Le divertissement est de grande qualité et la reconstitution superbe.

Une version du roman d'Alexandre Dumas à la sauce Hollywood de l'age d'or des films de cap et d'épée signé George Sidney !! il y eut beaucoup de versions de longs métrages aux Etats-Unis et en France sur "Les trois mousquetaires" plus ou moins réussites, celui-ci est un classique du genre qui brille par de majestueux décors d'une flamboyante mise en images à couleur en Technicolor, une histoire réjouissante en première partie, un peu plus en noiceur dans la seconde partie. Gene Kelly joue D'Artagnan à la fois bondissant, romantique, élastique de souplesse quand il se bat ou monter sur les toitures, un jeu d'acteur auquel je suis en admiration de grace et joviale. Lana Turner incarne Milady qui occupe la seconde partie, une femme amoureuse qui devient une étonnante traitresse. On reconnait Van Heflin dans le role d'Athos ou Vincent Price dans la peau du cardinal de Richelieu mais tout les acteurs principaux ou secondaires sont tous excellents. Un film fait pour nous divertir,lil date de 1948 mais vieillit bien.

Peut-être la plus belle adaptation du roman d'Alexandre Dumas. Derrière la caméra, George Sidney fait feu de tout bois et jubile littéralement à diriger une pléiade de stars parmi lesquelles la belle Lana Turner ou le bouillonnant Gene Kelly. Et que dire de tous les seconds rôles qui donnent une véritable consistance à la réalisation. Le résultat est enlevé, souvent brillant, alerte, léger, drôle et vif comme cette nuée de duels épiques et flamboyants. Incontournable.

Une magnifique adaptation faite à l'âge d'or du grand cinéma Hollywoodien. Une réalisation en Technicolor et Cinémascope, qui nous donne des couleurs exceptionnelles tournée en décor naturel , la reconstitution des paysages est parfaite. De l'action non stop, des combats de cap et d'épée , magistralement orchestrés, comme des ballets chorégraphiques , on n'a pas fait mieux depuis . Il y avait une vraie magie dans ce cinéma là que les effets 3D modernes n'arrivent pas toujours à retrouver. Les acteurs s'en donnent à coeur joie . Les moyens fabuleux de la MGM sont là. Un spectacle total, une mise en scène éblouissante, pour un film d ' aventure pur , d'exception.

Je ne comprend pas comment certains peuvent dire que ce film est la meilleur adaptation du roman d'Alexandre Dumas, l'ont ils seulement lus dernièrement ? A part faire des cabrioles et autres gymnastiques au lieu d'une escrime un peu plus réaliste, ce qui à mon sens est déjà très pénible, on perd toute la beauté des dialogues du roman, la façon dont les personnages s'expriment, se comportent, une des choses qui fait l’intérêt des trois mousquetaires à mes yeux.
Vision Américaine du 17ème et des trois mousquetaires...

(VIDEO) Non, là, c'est vraiment vraiment trop vieilli et ridicule.