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4,5
Publiée le 20 juillet 2019
Henry Hathaway ètait capable du meilleur comme du pire! il a malgrè tout à son actif des westerns de très grande qualitè tels que le nerveux et cruel "Nevada Smith" qu'il rèalise en 1966! Steve McQueen y interprète excellemment le dernier rôle tenu par Alan Ladd dans "The Carpetbaggers", le film s'inspirant d'une saga du romancier Harold Robbins! C’est fascinant de voir comment il passe du jeune garçon naïf à un homme sans scrupule avec pour seule motivation venger le meurtre de ses parents, torturès et massacrès par trois gueules du cinèma amèricain : Martin Landau, Arthur Kennedy et Karl Malden! Souvenons-nous de l'horizon pur et de la lumière de rêve qu'offre les images du film! Souvenons-nous ègalement de l'homme et la nature, seuls tèmoins de ces splendides instantanès de "Nevada Smith! De l'amitiè de Brian Keith, de la gentillesse de Suzanne Pleshette et de ce superbe face-à-face dans le final entre McQueen et Karl Malden! Un western majeur, sans doute le plus beau de Hathaway qui a permis au genre de traverser une pèriode de mutation difficile! Sans Hathaway, George Marshall et consorts, les annèes 50-60 auraient ètè sans doute assez mèdiocres, pour Hollywood...
Un western mineur qui ne révolutionne pas le genre. Une histoire de vengeance traditionnelle et peu transcendante portée par un Steve McQueen pas spécialement convaincant dans un rôle de gamin naïf. Le film a sans doute mal vieilli et le charme n'opère plus. Assez ennuyeux.
Avant tout, un western beau à regarder avec des extérieurs soignés et variés, Hathaway sachant toujours bien les utiliser. C’est irréprochable de ce coté là. Les faiblesses proviennent du scénario trop enfantin d’autant que le jeune héros est campé par un Steve McQuenn trop âgé, cette erreur ne s’oublie jamais malgré l’intérêt des courtes séquences qui agrémentent sa quête de vengeance. Celle se passant en Floride est inoubliable, autant par la force des propos échangés entre Pilar et Max que par le coté exotique et mystérieux des lieux. Les acteurs sont tous connus et, visiblement Hathaway à pris plaisir à diriger ces grandes vedettes. Une des meilleures preuves en est la rencontre avec un moine (Raf Vallone, grand acteur italien dans un western au temps des spaghettis westerns ! Coïncidence ?) qui présente Jésus sur sa croix à Max, Raf Vallone à du apprécier d’avoir été choisi pour ce rôle. Dans les grands westerns, il y souvent des phrases qui ont un poids psychologique d’une profondeur extrême. Ainsi dans Nevada Smith, Neesa l’entraineuse qui fait honte à sa tribu kiowa demande à Max s’il accepterait d’oublier sa vengeance si un remède existait pour en effacer les causes…Ce dernier lui a répondu : oui.
C'est bien filmé (il y a de très belles images). Le scénario tient la route : il distrait. La première moitié est plutôt réussie : les paysages sauvages suffisent à créer une atmosphère . La seconde moitié est plus classique et plus moralisante. Enfin, il y a de belles incohérences qui décrédibilisent un peu l'histoire (des indiens qui n'en sont pas, une maman qui est bigrement plus jeune que son fiston, ...) ; mais ça passe ...
En 1966, lorsque « Nevada Smith » sort sur les écrans de cinéma, l'âge d'or du western Hollywoodien est bel est bien révolu. Seuls quelques grands réalisateurs US tirent encore leur épingle du jeu, face à l'irrésistible triomphe du western « spaghetti ». C'est le cas du génial Henry Hathaway, qui en profite d'ailleurs pour signer un de ses derniers grands films... qui remporte immédiatement un très grand succès populaire. Cette excellente réputation, sans doute due (en grande partie) à la prestation impeccable de Steve McQueen, ne s'est d'ailleurs jamais démentie et l’œuvre est peu à peu devenue culte avec le temps. Côté technique, il faut bien reconnaître que les paysages naturels sont assez exceptionnels et que l'histoire simple, mais intelligemment calibrée pour plaire au plus grand nombre, fonctionne à merveille. Il en résulte un western, qui fait certes l'apologie de la vengeance, mais qui se révèle agréable à suivre et qui résiste relativement bien au temps qui passe. Petite anecdote, Georges Lucas et Steven Spielberg s'inspireront (bien plus tard) de « Nevada Smith » pour créer le nom du héros des « Aventuriers de l'arche perdue »... le célébrissime « Indiana Jones ». Bel hommage, quand même !
un jeune métis de 18 ans, incarné par un blond aux yeux bleus de 35 ans,. Les longueurs et les invraisemblances ont fait que je n'ai pas accroché à ce film même s'il comporte quelques moments inttéressants
Steve Mac Queen est trop vieux pour le rôle. Le jeune Nevada est censé ne pas savoir tirer, jouer aux cartes et boire!!!! On a du mal à le croire en le voyant. Il aurait eu 15-16 ans, cela aurait été plus fort encore. Malgré cela un film d'aventure palpitant avec cette histoire de vengeance qui emmène le héros à se surpasser, à prendre différents rôles et tout ça dans des décors magnifiques. Belle fin où l'homme apprend à se sauver lui-même.
Un très bon film , un des derniers western , mais qui amène quelque chose de très moderne , dans la vision de l’individu et de la liberté ; on est bien dans les années 60's. Le héros ne s'attache pas et virevolte selon ses envies. Le scénario est solide , la réalisation superbe avec des paysages somptueux; et des angles de prise de vue très soignés. Et bien sûr Mac Queen est excellent , une de ses meilleurs rôles . Un gros film pas toujours estimé à sa juste valeur
J'ai vu un film, un western avec Steve McQueen qui joue un personnage qui évolue de l'adolescent naïf à un homme sûr de sa vengeance... On suit son parcours, sa maturité, sa vengeance, ses rencontres... Alors disons que les 1ers temps, l'adolescent est un peu surjoué, puis petit à petit, le personnage s'étoffe... J'ai aimé la réalisation et les décors naturels... Majestueux et grandioses. Et les scènes d'actions était vraiment fortes... A croire que les coups étaient portés et les chutes réelles... Henry Hathaway maîtrise son sujet... Et le casting est vraiment sympa... Martin Landau, Karl Malden, Suzanne Pleshette et Raf Vallone m'ont beaucoup marqué...
Un western qui date mais reste un des grands du genre. Sur l’éternel thème de la vengeance, Hathaway réalise un western bien fait et surtout magnifiquement interprété par Steve McQueen. L’intérêt se situe surtout dans l’évolution du héros qui, de jeune naïf déterminé mais « pied-tendre », va se transformer en tueur sadique, laissant agoniser sa dernière victime. Sinon on retrouve les grands espaces, magnifiques, la musique, ringarde à souhait, et un rythme qui reste soutenu durant ces plus de deux heures de visionnage. Du bel ouvrage qui se revoit avec plaisir.
"Nevada Smith" est un film assez sympathique, Steve McQueen y joue le rôle de Max Sand, un jeune homme dont les parents se sont faits assassinés par des brigands. Son but sera maintenant de les retrouver pour les éliminer. Le réalisateur Henry Hathaway réussit un sympathique film d'aventure où on ne s'ennuie jamais. De plus, il est intéressant de voir le candide Max Sand devenir un personnage sans pitié pour personne, son seul but est de se venger, il n'a rien d'autre en tête. Un sympathique moment de cinéma avec le mythique Steve McQueen.
Un western de bonne facture signé par un des grands réalisateurs du genre, Henry Hathaway ! L'intérêt de ce "Nevada Smith" réside dans la transformation du héros en jeune loup criant vengeance (après l'assassinat de ses parents) en tueur froid et méticuleux. Steve McQueen est tout à fait à l'aise pour ce rôle de cow-boy après une série pour le petit écran (Au nom de la loi) et un grand long-métrage (Les sept mercenaires) et son charisme de l'ouest Américain n'est déjà plus à démontrer ! La fin du film quoique logique parait un peu bâclée et l'ensemble manque parfois de rythme ! Les (très beaux) décors (naturels) quant à eux sont un vrai plus pour le côté réaliste. 3,5/5.
Un très beau western dans la pure tradition de films des années 60 avec peu d’indiens mais des cowboy au milieu de vaches et des moutons et une cavale bien orchestrée avec un Steve Mc Queen épatant. Jeune homme éprouvé par la vie qui trouvera néanmoins au cœur du film une raison pour la rédemption qui conclura cette traqué par beau message d’espoir.