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gimliamideselfes
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3,5
Publiée le 25 août 2011
C'est mon second Vidor, le premier était aussi un Wester : duel au soleil, que je n'avais pas adoré, mais dont la photographie m'avait marquée. Ici c'est du technicolor de très bonne qualité qui nous sert une photo franchement pas dégueu du tout. Mais la première chose qui frappe dans le film c'est la musique, le générique d'intro possède une bien belle musique qui met tout de suite dans l'ambiance. Alors comment ne pas parler de Kirk Douglas, véritable légende éternelle du cinéma, qui est vraiment bon, même s'il rit un peu bizarrement. Après le film est un bon divertissement, mais j'ai beaucoup aimé ce côté refus du capitalisme sauvage par le personnage de Douglas, représenté ici par les barbelés. On sent que l'époque va changer, même si ce côté crépusculaire n'est pas aussi présent que je l'aurai voulu. La seule chose qui m'a dérangé, c'est vers la fin, tout s'enchaîne trop vite, j'ai l'impression qu'il manque des scènes permettant de mieux comprendre la psychologie du personnage, mais sinon tout le reste du film est vraiment prenant, plutôt drôle, il y a de quoi se faire plaisir pour les amateurs de western. Et puis Kirk a la classe pour réussir à se faire payer !
Un western de grande qualité! Si ce film de genre sur fond de grandes plaines et de barbelés n'a pas un sujet d'une originalité extraordinaire, il faut reconnaître qu'il bénéficie d'une mise en scène solide à l'image de sa distribution et que la dernière demi-heure se fait très prenante. De l'interprétation, c'est surtout Kirk Douglas qui se taille la part du lion et insuffle un humour totalement bienvenue au film. Un King Vidor qui se laisse voir avec beaucoup de plaisir donc pourquoi le bouder.
Un pur chef d’oeuvre du genre, parfait de bout en bout et sans une ride. Des comme celui ci, le moule est cassé.Ce n’est pas un hasard s’il se situe entre 1950 et 1960. Du King Vidor à son meilleur, d’ailleurs ce réalisateur qui s’était fait remarquer en 1928 par ‘’La foule’’ a produit quelques films de haut niveau. Bien entendu, ce western doit énormément à la personnalité de Kirk Douglas mais ce n’est pas lui qui tient la caméra et les entrées de champs comme celle du revolver lancé par Claire Trevor (Idonee) vous remuent le sang. Les combats sont violents et brefs, les palabres philosophiques absentes et aucune intrigue policière ne le pollue. Ne restent que l’action entre vrais cow-boys et l’humour, mais un humour de bon aloi qui y a tout à fait sa place. Il est rare de s’identifier à ce point au personnage central; c’est du à sa complexité. Dempsey Rae est d’un individualisme absolu mais il sait aussi aider les autres s’il leur trouve des qualités ou des excuses. Il ne se soumet jamais mais profite de la vie au maximum tant qu'il ne sent ni utilisé ni rabaissé. Cet homme qui n’a pas d’étoile est à la fois un jouisseur et un moraliste, il en existe encore de nos jours, ils ont la sagesse de se cacher.
Un honnête western, concis, assez efficace, qui essaime dans de nombreuses directions au niveau dramatique. On trouve ainsi l'histoire d'un mentor et de son élève, docile puis rebelle, un jeu de séduction entre le personnage principal et la propriétaire (très garce et sexy), avec une petite intrigue amoureuse, mais aussi des développements sur l'opportunisme, la propriété, la liberté et ses limites (avec l'image centrale des barbelés, dont la valeur évolue au cours du film : d'entrave à protection). Sans oublier les oppositions entre nature et culture, les questions de responsabilité et de justice sociales, ainsi que les notions d'individu et de groupe, au coeur du cinéma de King Vidor. Cela fait donc beaucoup de thèmes pour un film aussi court. Autant dire tout de suite que les développements sont restreints et qu'on n'atteint jamais une grande profondeur. On reste un peu sur sa faim. Mais l'ensemble se tient plutôt bien, correctement emballé par King Vidor (qui n'appréciait cependant pas cette oeuvre, surtout la fin, qu'il n'a pas tournée lui-même) et porté par l'énergie cabotine de Kirk Douglas (qui aurait mis plus que son grain de sel dans la mise en scène).
Un western fort classique mais d'excellente qualité, grace a une soilde mise en scène de King Vidor ainsi que la qualité de l'interprétation. Kirk Douglas est formidable en cowboy volontaire et charmeur ainsique Jeanne Crain, au sommet de sa beauté. Un très bon moment de cinéma!
Il faut être honnête, j'ai vu "The Man without a star" uniquement car il est mis en relation avec "Lonely Are the Brave". Malheureusement le film de King Vidor est à mille lieux de la qualité de l'oeuvre de David Miller.
Vidor disait lui-même ne pas être très fier de ce long-métrage, et il est aisé de comprendre en quoi. En effet, si les deux films ont en commun les thèmes de la liberté, ou plutôt sa disparition dû aux barbelés, "The Man without a star" choisit le camps de ceux qui se résigne. Pour un moindre mal certes, mais les faits sont là, Douglas se résigne et accepte le capitalisme sauvage. C'est sur ce point essentiel que le long-métrage de Vidor déçoit, pas que l'intention soit mauvaise, mais le point de rupture est tellement brusque, dans un rythme qui ne savait déjà pas où aller, et le changement de conviction tellement rapide qu'il est difficile d'y croire.
Cet effort est d'autant plus problématique que aucun des personnages n'aide à s'intéresser, Douglas s'en sort avec les honneurs mais le récit tourne très vite en rond, se contentant de répéter en boucle un schéma qui était devenu exaspérant après la première moitié de film. De plus, les antagonistes font preuve d'un grand manque de nuance, Jeanne Crain est toutefois impérial en patronne vénéneuse bien que le rôle en lui-même ne soit pas glorieux.
Mais le souci le plus évident du long-métrage réside dans sa mise en scène fainéante, voir brouillonne lors du dernier tiers, de Vidor, et, du moins selon les dires de l'acteur, de Douglas qui aurait participé au processus de réalisation. "The Man without a star" est un film de commande et cela se ressent, bien que l'intention thématique soit louable est en partie tenue, le récit se contente trop longuement de faire du surplace sans jamais être mis en relief par des personnages un tant soit peu intéressants. En résulte une oeuvre cherchant à offrir le strict minimum, sans parvenir à le faire correctement.
Un bon petit western. Comme on les aime. Avec des hommes, des vrais, dotés d'une bonne paire de c... . Scénario banal, voire mince (il ne se passe finalement rien). Le film est pourtant très agréable à regarder. Faut dire que Kirk est là, et il a vraiment la classe, bien qu'il en fasse parfois un peu trop. Son personnage n'est pas lisse et c'est tant mieux. Son pote, par contre, est l'archétype du jeune loup fougueux, il joue le rôle de faire-valoir. Dommage. Bref un western à voir bien qu'il ne marque pas l'histoire du cinéma.
Kirk douglas ne peut à lui tout seul sauver ce western fade ou il ne se passe rien. Vite ennuyeux, L'Homme qui n'a pas d'étoile a ma vieilli en plus et son scénario peu intéressant peine à nous passionner.
Superbe ! L'un des plus grands westerns de l'époque ! Bien qu'il ait été renié par son auteur, il est totalement vidorien, dans ses rapports hommes-femmes d'une rare franchise sexuelle, à la nature et la violence. Les scènes au banjo sont pleines d'émotion et d'humour, celles sur la vie des cowboys sont réalistes et terribles. Kirk Douglas, entouré de deux superbes partenaires féminines, est génial de charme et de drôlerie.
Voilà un petit western des années 50 juste bien. Le scénario est vu et revu, Kirk Douglas est convaincant, mais est loin de ses plus grands rôles, en fait ce film de King Vidor manque cruellement d'originalité. Il y a pas mal d'humour, mais ça ne colle pas vraiment avec certaines autres scènes, enfin voilà c'est le typiquement le genre de film qui n'est pas indispensable, mais qui reste sympathique.
. Il faut plus d'une demi-heure avant que le film commence, avant on a droit aux gesticulations de Kirk Douglas qui surjoue comme c'est pas permis et prend sous sa coupe un jeune tête à claques dont on se demande s'il n'est pas un peu demeuré. La relation ensuite entre Douglas et la jolie Jeanne Crain aurait pu être intéressante mais c'est tellement parsemé d'invraisemblances que ça ne le fait pas. Après Kirkspoiler: retourne sa veste, non pas par conviction mais pour embêter le méchant qui a été vilain avec lui, puis la reretourne et s'en va… et c'est la fin. Le film se regarde si on arrive à supporter la première demi-heure mais sa réputation est totalement surestimée. Sur un thème très proche, on préférera la "Chevauché de bannis" d'André de Toth", réalisé en 1959.
Western plutôt classique et sans surprise, une histoire de rivalités de clan autour de barbelés qui ne sert qu’à mettre en avant Kirk Douglas qui ébloui la scène par sa classe et son talent légendaire. Techniquement, le Technicolor offre une belle image à ce western aux décors typiquement texans.
Pour qui aime le charme des vieux westerns, "L'homme qui n'a pas d'étoile" est tout à fait recommandable, porté par un Kirk Douglas en grande forme et par un scénario solide.
Western que l'on pourrait qualifié de crépusculaire avec une réflexion sur la fin d'une ère (héros désabusés, apparition de barbelés dans les prairies, femme forte, ...). Kirk Douglas fait son show encore plus cabot qu'à l'accoutumée. De belles scènes d'actions (duels, poursuites et bagarres), un film à redécouvrir.