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    Un frisson dans la nuit
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    Billy Costigan
    Billy Costigan

    54 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 janvier 2024
    Premier film réalisé par le grand Clint Eastwood et déjà un premier classique. Car oui, "Play Misty for Me" est encore aujourd'hui un classique du thriller. Clint nous sert un film d'une très grande maîtrise, montrant déjà tout l'étendu de son talent à la réalisation.
    Abordant les thèmes du harcèlement et de la folie possessive, Clint Eastwood s'amuse à jouer avec les nerfs du spectateur en instaurant un rythme apaisé (notamment par les magnifiques paysages de Carmel-by-the-Sea, filmés superbement et offrant de très belles scènes romantiques) ponctué de moments de violences où tout s'accélère (l'image et le rythme, le son se décuple).
    "Play Misty for Me" doit aussi beaucoup à son interprétation. Clint Eastwood fait preuve devant la caméra de beaucoup de justesse et d'un humour caustique toujours bienvenu. Quant à Jessica Walter, elle est terrifiante en admiratrice passionnée... à la folie.
    Dernier point qui rend le film si bon : son ambiance. Une ambiance très seventies, où se côtoient rouflaquettes, dégaines hippies (vraiment très hasardeuses), Jaguar XK 150 coupé décapotable et festival de jazz en plein air. D'ailleurs, en grand passionné de jazz, Clint est allé filmer le festival de Monterey 70 (une séquence dans le film). Et évidemment, comment ne pas finir en parlant de "Misty", superbe ballade écrite par le pianiste de jazz Erroll Garner et chanson clé du film. Play Misty for Me...
    Frédéric M.
    Frédéric M.

    149 abonnés 1 725 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 juillet 2023
    Un assez bon Eastwood qui repose beaucoup sur la performance de l'actrice principale, ultra dérangeante et ultra convaincante. Reste que le film vieillit un peu mal. Une curiosité cependant à voir dans la film du grand Clint.
    stallonefan62
    stallonefan62

    237 abonnés 2 470 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mai 2023
    Un thriller intéressant pour cette 1ère réalisation de Clint Eastwood !! Le face à face entre Clint Eastwood et Jessica Walter est parfois intense tellement cette dernière joue parfaitement bien cette psychopathe !! Une réalisation parfois sombre et efficace !!
    VOSTTL
    VOSTTL

    66 abonnés 1 772 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 novembre 2022
    Premier film de l’acteur Clint Eastwood.
    Et premier film réussi.
    Ce qui est surprenant, Clint Eastwood endosse un personnage relativement lambda.
    Surprenant par rapport à sa jeune filmographie.
    Et plus tard, en déroulant son parcours de réalisateur, on s’apercevra qu’il n’y a rien de surprenant.

    Ici, Dave Garver est victime d’un harcèlement de la part d’une fan. Son personnage est préoccupé par cette psychopathe. Pour autant, il n’est pas dénué de compassion quand celle-ci tente de mettre fin à ses jours.

    Clint Eastwood prend son temps pour augmenter l’intensité dramatique voire horrifique de son premier film. Ça passe par de longues balades avec son ex, Tobie, sous les traits de Donna Mills, par sa profession de DJ dans une station de radio locale et son quotidien.

    Pour son premier film, il ne se bat pas contre un homme mais contre une femme, Evelyn Draper, terrifiante Jessica Walter qui aurait pu obtenir un Oscar pour son interprétation.
    Clint Eastwood ne se contente pas de réaliser, il porte aussi un soin à sa direction d’acteur.
    Et il choisit un sujet peu évident à traiter : le harcèlement d’un fan et particulièrement d’un fan féminin.

    La petite histoire dit que le réalisateur aurait proposé le rôle à Steve McQueen, mais celui-ci aurait décliné l’offre n’acceptant pas qu’une femme soit plus forte que son personnage !
    Dommage, Steve McQueen ne vit pas avec son temps, il est de la vieille école, il n’est pas question pour lui d’interpréter un homme malmené par une femme.
    Lui et John Wayne entre autres ne sont pas pleinement acteurs en refusant de sortir de leur zone de confort.
    Ce qui n’est pas le cas de Clint Eastwood plus grand que ces deux cités même s’ils ont enchanté mes dimanches après-midi durant mon adolescence.
    Comme je l’écris plus haut, la filmographie de Clint Eastwood révèle un réalisateur sensible.

    Le titre français m’a interrogé pendant tout le film. Car si frissons il y avait, ils sont venus tardivement dans les vingt dernières minutes.
    Je préfère le titre original « Play Misty for Me ».
    Clint Eastwood en profite au passage pour promouvoir le festival de Jazz de Monterey en nous présentant quelques artistes sur scène qu’il affectionne.
    Le jazz étant le genre musical préféré de l’acteur (voir sa filmographie).

    A voir en V.O pour la voix de Clint Eastwood… si possible.
    Erwan stevant
    Erwan stevant

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juin 2022
    j'ai adorer ce film ! assez simple mais je ne me suis pas ennoyer. j'ai trouver l'histoire très interessante !
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 395 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juin 2021
    Clint Eastwood joue le rôle de Dave Garver un DJ de radio en Californie du Sud. Une nuit une femme l'appelle pour lui demander de jouer Play Misty for Me. Plus tard il rencontre la femme dans un bar où il va souvent et ils retournent ensemble chez elle et font l'amour. C'est un un film très effrayant Jessica Walter est plus que convaincante dans le rôle de l'amante jalouse et psychopathe et Clint Eastwood prouve qu'il ne fait pas que des films de Dirty Harry. Donna Mills est également très bonne dans le rôle de la petite amie innocente. Le film implique et présage beaucoup de choses ce qui rend le tout encore plus effrayant. Mais la meilleure scène de tout le film est l'attaque au couteau de la bonne Birdie. La façon dont la caméra se déplace et se balance les cris de Birdie qui se débat et se bat pour s'enfuir tout cela fait de cette scène l'une des plus effrayantes que j'aie jamais vues. L'apogée de l'histoire est assez bonne si ce n'est qu'elle est exécuté un peu trop rapidement mais ce qui l'a conduit était suffisamment choquant pour l'éclipser...
    mistermyster
    mistermyster

    34 abonnés 1 166 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mai 2021
    Un thriller psychologique, rien que cela, Eastwood pour sa première réalisation fait fort, et déjà, les curseurs de son cinéma crève l'écran, la musique tout d'abord, omniprésente tout au long avec des morceaux choisis, la région, dont la ville de Carmen, Monterey, la côte Californienne. Le type de femmes sur lesquelles il va s'attarder, et ensuite allez là, où on ne l'attend pas.
    Il sort du gros succès de Harry, et le voilà, dans un film intimiste, où de tombeur, il passe en mode victime persécuté, avec un personnage féminin plus fort que lui.
    Le film est ancré dans son époque, l'excursion au festival de Jazz de Monterey en est un bel exemple, les décors des maisons, l'habillement, les voitures, tout s'y réfère, et malgré tout, le film garde une certaine modernité. On alterne entre les scènes de ballades sur la plage, avec des scènes plus frénétiques avec son héroïne complétement azimutée. Du bel ouvrage.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 171 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2021
    “Un frisson dans la nuit” est le premier film de Clint Eastwood en tant que réalisateur. Il y tient également le rôle principal de Dave Garver. Dave est animateur radio en Californie. Un soir, une admiratrice le rencontre et l’appelle chaque jour pour passer la même chanson. Très vite celle-ci devient collante et Dave se rend compte qu’elle est folle, possessive et violente. Le drame prend alors une tournure de thriller à suspense. Le grand cinéaste en devenir, montre déjà une maîtrise du rythme et approche un script en toute fluidité. La photographie et le placement des caméras sur ses plans sont plutôt bien trouvés pour créer une symbolique d'ambiguïté sexuelle dans une intrigue violente.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    CH1218
    CH1218

    153 abonnés 2 754 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 février 2021
    Clint Eastwood passe pour la première fois derrière la caméra tout en se mettant en scène dans le rôle d’un animateur radio harcelé par une femme dans ce thriller aux allures hitchcockiennes, prenant et de bonne facture. La performance pour le moins flippante de Jessica Walter est impressionnante alors que le passage au Monterey Jazz Festival et les scènes romantiques avec Donna Mills n’apportent rien.
    brianpatrick
    brianpatrick

    68 abonnés 1 536 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 février 2021
    Un frisson dans la nuit C'est un magnifique triller interprété par Clint Eastwood. Il date, il a 50 ans. Il y a de très grands rôles. L'ambiance reste très symphatique. L'ambiance post hyppies. Le centre de la Californie avec ses plages et levent de l'océan pacifique. La Jolla. Pis, il y a une histoire d'amour. Mai il y a aussi des frissons.
    Roub E.
    Roub E.

    732 abonnés 4 823 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juin 2020
    Une des première réalisation de Clint Eastwood et il fait le choix de se filmer dans le rôle d’un homme à femme qui va se retrouver victime lorsque l’une de ses conquêtes s’avère être un peu envahissante et intrusive. C’est un bon petit thriller, même s’il n’a rien de révolutionnaire qui se laisse regarder avec plaisir. Le trait est un peu trop poussé pour les différents personnages, mais on peut y voir un ancêtre de liaisons fatales qui pour le coup lui est supérieur.
    Play it again, Sam
    Play it again, Sam

    7 abonnés 278 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mai 2020
    Pour son premier passage derrière la caméra, Clint Eastwood s’amuse déjà de son image. Le viril bellâtre aux allures misogynes est ici victime d’une psychopathe amoureuse tandis qu’il peine à reconquérir le cœur de celle qu’il aime. D’un côté, la folle qui constitue la trame principale du film et en fait un thriller d’un nouveau genre (nous sommes en 1971…), et, de l’autre, la jeune artiste qui permet de dérouler une bluette, pour le coup, souvent ridicule. Entre ces deux extrêmes qui ne cohabitent pas toujours de la meilleure des manières, un film aux accents très jazzy et le témoignage d’une époque (la musique, la libération des mœurs, les festivals, le melting-pot assumé, les fringues) qui dévoile une autre facette d’Eastwood.
    Dans les superbes paysages californiens de Carmel parfaitement filmés, le grand Clint déroule son intrigue de façon plutôt classique en lançant quelques clins d’œil à Hitchcock. Le choix de certains plans, la folie et la femme en sont des références évidences mais le traitement des thèmes y est à rebours. Dès son premier film, et en dépit de toutes les accusations dont il a pu être victime durant sa carrière, Eastwood est un féministe de la première heure même quand il met en scène une psychopathe. Il est assez malin pour équilibrer son propos et pour montrer son propre personnage comme dépendant de toutes les femmes qui traversent l’histoire.
    Au-delà du thème (vu et revu depuis) et du propos (plus fin qu’il n’y paraît), le film en lui-même reste une réussite. Certes, Eastwood ne maîtrise pas encore totalement son art et l’ensemble souffre de certaines faiblesses (ruptures de ton et de rythme trop violentes, vision trop sirupeuse de sa relation avec Donna Mills). Cependant, c’est bien fichu, bien filmé, parfaitement joué et on trouve déjà une riche matière pour en faire une lecture à différents niveaux.
    Alasky
    Alasky

    284 abonnés 3 081 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2020
    Un bon film aux saveurs hitchcockiennes. Premier film d'Eastwood en tant que réalisateur et ce fut une véritable réussite. L'ambiance gagne en intensité tout au long du film. La sublime côte Ouest des Etats-Unis est magnifiquement filmée et la musique est superbe.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 19 août 2019
    Premier film d’Eastwood en tant que réalisateur. Un film à petit budget sans doute très personnel puisqu’il s’inspire d’une expérience vécue et qu’il a été tourné dans une ville dont Eastwood deviendra le maire 15 ans plus tard. Les décors californiens sont somptueux, l’atmosphère des années hippies est bien rendue et Jessica Walter (la Lucille Bluth d’Arrested Development) est excellente en admiratrice complètement fêlée. La trame de ce genre de thriller psychologique est toujours efficace, mais à été abondamment copiée depuis (Misery pour ne citer qu’un exemple), ce qui rend le scénario très prévisible, avec en plus une jolie galerie de clichés sur pattes en guise de personnages secondaires. Côté réalisation, c’est assez plat, et dès qu’Eastwood tente quelque chose, il tombe soit dans des clichés dignes des plus mauvais gialli (genre auquel on pense pendant toute la dernière partie du film), soit dans une esthétique qui repousse les frontières de la mièvrerie gênante.
    Ricco92
    Ricco92

    175 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 février 2019
    On aurait pu penser que, pour ses débuts dans la réalisation, Clint Eastwood aurait choisi de tourner un western, genre dans lequel il s’était principalement illustré jusqu’à présent. Or, contrairement à toute attente, le nouveau réalisateur porte son choix vers un scénario à suspense. Ainsi, si Eastwood n’oublie pas son mentor Don Siegel en lui offrant un petit rôle, Un frisson dans la nuit (dont le titre original, Play Misty for me, renseigne plus sur l’intrigue) peut être vu comme un hommage du réalisateur à Alfred Hitchcock : il n’est donc pas surprenant de constater que l’assassinat du sergent McCallum fait fortement penser dans sa manière de filmer à celui du détective Arbogast dans Psychose.
    Cet hommage à un de ses cinéastes préférés n’est qu’un des aspects rendant Un frisson dans la nuit assez personnel. En effet, on peut repérer tout au long du film diverses allusions de l’acteur-réalisateur à sa vie personnelle : Dave Garver est un coureur de jupons (Eastwood est connu pour avoir multiplié les conquêtes féminines sur les tournages), Madge Brenner travaille pour Malpaso (la société de production d’Eastwood), le film est tourné majoritairement à Carmel (ville dont il sera maire de 1986 à 1988)…
    Toutefois, il ne faut pas penser qu’Un frisson dans la nuit en oublie pour autant le spectateur. En effet, l’intrigue est rondement menée et Eastwood prouve dès son premier film qu’il maîtrise à la perfection la musique (notamment le morceau Misty, élément important de l’intrigue) et le suspense et qu’il ne cherche pas obligatoirement à tirer la couverture à lui en offrant à Jessica Walter un rôle spoiler: de psychopathe
    lui volant presque la vedette (sa performance lui vaudra d’ailleurs une nomination au Golden Globe de la meilleure actrice).
    On pourra juste lui reprocher un raccord de montage hasardeux spoiler: (qui donne l’impression que Dave sort d’un cauchemar quand Evelyn tente de le poignarder dans son lit alors que cet événement se passe réellement)
    et surtout le trop long passage montrant Dave et Tobie roucoulant suivi de la ballade à Monterey (les deux représentent 10 minutes tout de même) spoiler: pour montrer le retour à la vie normale pendant qu’Evelyn est hospitalisée
    . En effet, ces deux trop longues séquences coupent tout le rythme du métrage qui était jusque là totalement maîtrisé et qui le sera à nouveau juste après.
    Toutefois, si on excepte ce passage qui visiblement tenait à cœur à Eastwood, le reste du film est suffisamment angoissant pour être considéré comme un des sommets du genre et peut être clairement vu comme une très forte influence de Liaison fatale d’Adrian Lyne. Un grand réalisateur est né !
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