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Misoramengasuki
54 abonnés
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2,0
Publiée le 9 août 2010
Grand gagnant de cette "affaire": Norman Jewison. Une mise en scène datée, aux effets très appuyés (le célèbre split-screen, entre autres), mais souvent efficace et qui ménage quelques beaux moments: le hold-up initial, la partie d’échecs. Pour le reste, le film a incontestablement une personnalité, mais je ne l’aime pas beaucoup. Steve McQueen, froid, ne dégageant aucune émotion, bizarre dans son comportement (ses rires de dément...), très mec friqué rouleur de mécaniques. Faye Dunaway, sexy certes (si on excepte les mains affreuses), mais assez fade et outrancière dans son jeu. Des séquences faites pour en mettre plein la vue (le buggy sur la plage), d’autres où l’ennui n’est pas loin, un culte gênant de la virilité à l’américaine. "L’affaire Thomas Crown" peut être vu comme l’ancêtre de ces séries télé qui ont fleuri dans les décennies suivantes (Rick Hunter, Dallas...) où des héros en béton armé, sans humour, sans scrupules et sans humanité, tracent leur chemin, surmontent toutes les embûches, emballent toutes les nanas qui croisent leur chemin... Perso, je suis pas fan.
Le duo Faye Dunaway / Steve McQueen fonctionne bien. J'ai surtout aimé le rôle et la façon de l'interpréter de Faye Dunaway qui apporte un réel intérêt au film. Si non, l'histoire est plutôt sympa. L'utilisation du Split screen est pas mal mais le réalisateur en abuse vraiment.
Mise en scène ingénieuse et dynamique, acteurs chics et séduisants, excellente musique de Michel Legrand, cette "Affaire Thomas Crown" n'a pas pris une ride. Les scènes de braquage, les rebondissements, les jeux du chat et de la souris du savoureux duo Steve McQueen - Faye Dunaway sont jubilatoires. Rythme soutenu, intrigue bien ficelée, suspense... Bref, tous les ingrédients sont réunis pour un film savamment orchestré.
Thomas Crown, millionnaire qui s'ennuie, décide d'organiser un braquage en donnant des instructions bien précises à chacun des bandits sans jamais se les faire rencontrer ailleurs que durant le casse. Insoupçonnable, Thomas Crown va pourtant rapidement être dans la ligne de mire de la séduisante Vicki Anderson, enquêtrice pour une compagnie d'assurance. Celle-ci, persuadée que Crown est l'instigateur du braquage, va entreprendre un jeu de séduction avec le millionnaire. A ce jeu du chat et de la souris, qui sera trompé et qui attrapera l'autre ? Scénaristiquement, le film est assez mince et doit beaucoup à l'audace formelle de Norman Jewison. Le cinéaste, découvrant avec bonheur l'existence du split-screen, le popularise à travers une mise en scène pop et résolument colorée, pur produit de son époque sentant bon les années 60. L'intrigue, finalement assez fine, doit beaucoup au magnétisme du couple vedette : Steve McQueen inonde l'écran de charisme dans un de ses rôles les plus populaires tandis que Faye Dunaway est au sommet de son art, maniant son corps comme personne. Plusieurs moments inoubliables sont à compter : la partie d'échecs suggestive, la chanson "The Windmills of your mind" de Michel Legrand, le casse... Une œuvre culte aux dialogues ciselés et au charme fou...
Classique parmi les classiques du cinéma américain des années 60,"L'Affaire Thomas Crown" a extrêmement vieilli que ce soit par son esthétique ou sa représentation des hommes et des femmes.Devenu anachronique,il n'en reste pas moins fondateur de certaines innovations.Tel le split-screen,malheureusement trop utilisé et qui n'apporte rien d'autre que de l'esbrouffe dans une mise en scène tapageuse et expérimentale.Une musique pompeuse,trop présente,dont on retiendra quand même le fameux "The Windmills of my heart" de Michel Legrand.Ce millionnaire oisif et viril,sans peurs,sans scrupules.Steve Mc Queen dont je suis loin d'être fan semble ressembler à son personnage.Egoïste,porté par ses envies luxueuses,avec un goût du risque inconsidéré(buggy,planeur)et froideur déstabilisante.Face à lui,Faye Dunaway,splendide,coquette,très maline,mais qui au final succombe logiquement au charme du tombeur de ces dames.Tout cela n'est pas très crédible et donne une image assez démodée des rapports hommes/femmes.Reste une partie d'échecs mémorable et sexuellement évocatrice,ainsi que le baiser le plus long du cinéma.Passé de mode.
Entre polar et thriller ce film est surprenant. Car dans la première partie le récit est axé sur le braquage et l'enquête alors qu'en suite on s'intéresse plutôt au jeu de séduction et la romance entre les deux personnages principaux. Le couple Steve Mc Queen/Faye Dunaway fonctionne super bien. Côté mise en scène beaucoup d'effet de montage et de réalisation (avec parfois un usage abusif du split-screen).
Long-métrage à suspens réalisé par Norman Jewinson, "L'Affaire Thomas Crown" se révèle efficace dans son écriture ainsi que dans sa mise en scène. On y découvre ainsi une affaire de plus de deux millions de dollars dérobés par un Steve McQueen malin comme un singe. Entrant dans la peau d'un homme fortuné à l'intelligence connu de tous, McQueen se montre fort dans son interprétation qui l'oppose régulièrement à une plus jeune et sournoise Faye Dunaway qui parvient, malgré tout, à donner un adversaire de choix au célèbre mercenaire de l'Ouest. C'est également avec joie que l'on y découvre de belles idées, qui inspireront un certain Nolan pour son Chevalier Noir, ainsi que des moments de franche tension. Malheureusement, la dernière demi-heure voit son intensité décroître et le duel établi entre les deux personnages en vient à lasser un spectateur qui tombe des sommets atteints par les scènes précédentes.
Le film est vain car il repose sur un scénario et des personnages qui ne seront pas développés, qui resteront à l'état d'esquisses. Jewison ne fait rien de son histoire, et on se demande encore pourquoi ce cher Mr Crown a bien pu commettre ce hold-up alors même qu'il est à la tête d'un empire financier. Le personnage de Faye Dunaway est quant à lui plus abouti et délicieusement malsain. La mise en scène et la musique sont restés scotchées à la fin des sixties et sont assez laborieuses.
Norman Jewison, à qui l'on doit "Hurricane Carter" et "Dans la chaleur de la nuit" parmi d'autres, forme le duo Steve McQueen/Faye Dunaway en 1968 pour un très joli jeu du chat et de la souris. Avec un montage tout bonnement simple et l'idée de l'écran partagé façon split-creen à l'anglaise (comme dans la série "Alfred Hitchcock présente"), cela rend encore beaucoup plus attractif cette affaire que l'on suit méthodiquement et attentivement sur un fond musical (composition et BO) époustouflant de l'inconditionnel Michel Legrand. Un scénario béton aussi servi par un duo aussi magnifique que talentueux : McQueen-Dunaway. Leurs interprétations respectives tient tout simplement du sans faute. La scène la plus culte est sans conteste la partie d'échec qui se savoure avec une coupe de champagne en main, n'en déplaîse à Sieur McQueen et son bourbon ! De facture classique certes, son remake brosnanien n'a rien à envier à l'original, cette "Affaire Thomas Crown" qui ne démord jamais et qui peut soigneusement se hisser à la tête des meilleurs policiers d'époque, et que l'on peut astucieusement comparer aujourd'hui à son petit frère "Arrête-moi si tu peux". Du bon policier des 60's avec le toujours très bon Steve McQueen. Merci Norman ! Notes : Yaphet Kotto (le méchant dans "Vivre et laisser mourir") fait ici ses premières armes en apparaissant pour la deuxième fois dans un long-métrage. Un autre débutant aussi qui n'est autre que Walter Hill, réalisateur de seconde équipe. Poste qu'il reprendra sur le mythique "Bullitt", bien avant ses "48 heures" ou autres "Supernova". Spectateurs, que d'atouts pour ne renier cette petite perle du cinéma d'antan qui fonctionne toujours aujourd'hui.
Un film de braquage comme on en fait plus, souvent copié mais jamais égalé, même son remake de 1999 avec Pierce Brosnan & Rene Russo, fait pâle figure face à celui-ci. Deux acteurs de légende se partagent l’affiche, le blond ténébreux aux yeux bleus, le séduisant Steve McQueen face à la séduisante provocatrice Faye Dunaway, occupent à eux deux l’intérêt que l’on porte au film. L'Affaire Thomas Crown (1968) démarre sur les chapeaux de roues avec un très beau générique, la séquence de braquage est mémorable, on retiendra aussi la célèbre partie d’échec érotique et la scène du baiser (la plus longue de l’Histoire du cinéma !!). Un scénario malin et efficace, une mise en scène moderne et innovante (pour l’époque), grâce à l’utilisation du Split-Screen . La B.O quant à elle est savoureuse (d’où son Oscar pour la Meilleur Musique de film remis à Michel Legrand pour sa chanson Windmills of Your Mind). Norman Jewison nous offre une perle du cinéma Hollywoodien, puissante et inégalable !
Un film culte , qui a bien viellit. Une réalisation très esthétique et moderne à la foie. Deux acteurs qui sont au summun et prennent un malin plaisir à jouer ensemble. Une musique omni présente , qui accentue le côté "jazzy" du film. Des scènes brillantes , : les course de Buggy en bord de mer, le polo, le golf . Les costumes sont magnifiquemes dans un style avant gardiste , aussi bien pur Faye Dunaway que pour Mac Queen , et bien sûr la scène de séduction pendant la partie d' échec est absolument culte . Un vrai plaisir.
la classe de steve mc queen et le charme de faye denoway suffisent a notre bonheur, mais il y a un scenario pas mal du tout! évidement ça a vieilli! la musique par exemple ... On sent bien les années 60 mais pas forcement la meilleur partie de la décennie! bref un classique et on tape pas sur les classiques!
C'est ce que j'appelle un film de bonne facture. C'est un excellent divertissement. Il y a un joli couple, McQueen et Dunaway, avec notamment la scène du jeu d'échec, qui est pour moi la meilleure du film. Mais il y a aussi un ou plusieurs braquages, une enquête de police. L'enquête en elle-même est vite réglée! Ils sont super intelligents ! Mais ça passe. La fin est bien réalisée aussi. Bref ça fonctionne.