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    Le Plaisir
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    53 critiques spectateurs

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    cylon86
    cylon86

    2 247 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 avril 2013
    A partir de trois contes de Maupassant, Max Ophüls décline les formes du plaisir à travers sa rencontre avec l'amour ou même la mort, parlant ainsi de la difficulté de l'homme d'accéder au bonheur ("Le bonheur n'est pas gai" dira le narrateur à la fin). Si les histoires sont à priori plutôt simples, Ophüls sait, grâce à sa mise en scène, tirer parti du moindre dialogue et du moindre sous-entendu. Le soin apporté aux décors (que ce soit la salle de bal ou la maison Tellier), aux costumes et à l'éclairage (noir et blanc superbe aux cadrages très travaillés) ne fait qu'apporter à la qualité du film, dont on retiendra surtout les magnifique plans-séquences d'une extraordinaire modernité. Le tout avec une distribution impressionnante et une musique aussi excellente qu'entraînante.
    Newstrum
    Newstrum

    30 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 avril 2017
    Une merveille. Dans Le Plaisir, Max Ophuls retranscrit par sa mise en scène virtuose les joies et les peines de plusieurs personnages. La plus belle adaptation de Maupassant au cinéma avec Partie de Campagne de Renoir. Voir ma critique complète sur mon blog :
    Patjob
    Patjob

    19 abonnés 547 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 avril 2024
    C’est la voix de Maupassant (dite par Jean Servais) qui nous présente et accompagne l’adaptation par Max Ophuls de trois de ses nouvelles. Le principal intérêt de la courte première (Le masque) réside dans les mouvements de caméra virtuoses et rythmés qui s’accordent parfaitement à l’univers montré : celui d’un bal à la « Maison de la danse ». La deuxième nouvelle est la plus longue et la meilleure. Au ton caustique de son début succèdent de délicats moments ; car cette journée de prostituées à la campagne représente deux parenthèses émouvantes : celle de leur rencontre avec la pureté, la spiritualité et la nature, et celle, pour le simple Joseph, où il entrevoit et s’imagine un moment un amour avec une belle femme de la ville, idéal élégant et stylé. Dans la troisième, c’est le texte de Maupassant qui l’emporte, pour clôturer cette adaptation très fidèle à l’esprit de l’écrivain.
    Y Leca
    Y Leca

    20 abonnés 903 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 décembre 2023
    Rien de changé après "La Ronde" : des mouvements de caméra, et de la musique. Virtuosité de l'objectif qui aime filmer par la fenêtre et sophistication visuelle sont au service de scènes de groupe bien ennuyeuses et datées. Le scénario a l'épaisseur d'une feuille de cigarette au profit des mouvements des personnages. Classique mais certainement pas le chef d'œuvre que dit Télérama.
    keating
    keating

    49 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 janvier 2011
    Avec "Le Plaisir", Max Ophuls adapte 3 contes de Mautpassant réunis sous la thématique annoncée par son titre.
    3 histoires qui nous emmènent dans des lieux où les personnages cherchent à profiter du présent sans penser au temps qui passe, et qui finiront malheureux pour ne pas avoir su être patient.
    La forme du film à sketch est difficile à maitriser, mais le réalisateur s'en sort avec tous les honneurs. Les nouvelles sont liées entre elles par la voix du narrateur, l'un des points forts du film : une voix totalement subjective et s'addressant directement à nous comme si Mautpassant lui-même nous parlait. On pourra sans doute reprocher quelques longeurs dans la deuxième partie, ou un manque d'unité dans la dernière, plus ambigue. La thématique du temps, et la tragédie de l'homme qui veut lutter contre, est magnifiquement suggérée par la mise en scène. Voir ainsi la symbolique du masque, puis du portrait, deux moyens par lesquels on essaie en vain de figer le temps. Voir aussi le travail sur les visages, visages de femmes surtout, tojours en ambiguité, quelque part entre la pureté et la paillardise. Et puis difficile de ne pas évoquer les mouvements de la caméra, utilisation du travelling et de la grue. La séquence d'ouverture de "la maison tellier" nous présente ainsi en une seule sécquence la rue, la maison, les fenêtres et toutes ses habitantes, sans jamais y entrer : on se croirait dans un Hitchcok/ De Palma ! Sont encore à évoquer, pour terminer, un gros casting impeccable et un sens de l'humour efficace. "Le Plaisir" en sera un pour vos yeux et vos oreilles !
    OSC4R _
    OSC4R _

    68 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 septembre 2022
    Les raisons pour lesquelles ce film est incroyable :
- Jean Gabin
- La voix off
- Le système de narration 
- Les transitions
- La musique
- L’intégralité des plans mais surtout Le plan
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    578 abonnés 2 743 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 mai 2021
    En adaptant trois nouvelles de Guy de Maupassant, Max Ophüls signe certainement son œuvre la plus aboutie et virtuose, forte d’un enchaînement a priori simple, les histoires se succédant les unes aux autres, mais qui procède par répétition et déplacement de motifs : la quête de jouvence du premier personnage se retrouve, en effet, dans l’attirance de Joseph Rivet pour une prostituée auprès de qui il s’évade de son train de vie morose ; l’évolution et la dégradation des sentiments amoureux au sein de la cellule conjugale est amorcée par la première nouvelle et reprise par la dernière. La mise en scène du cinéaste s’avère en état de grâce, le summum étant atteint dans « La Maison Tellier » où la caméra semble glisser sur la façade de la maison afin d’en capter le mouvement de son personnel. La fluidité esthétique rappelle celle, narrative, de Maupassant dans ses contes et dans ses nouvelles : soit la volonté de retranscrire une tranche de vie, une scène d’un quotidien capté à un moment précis, qui existait déjà en aval et qui continuera d’exister en amont. La puissance du Plaisir tient à sa force de concentration : quelques minutes suffisent à poser un cadre et une atmosphère, qui renvoient explicitement à des milieux socioprofessionnels particuliers. Aussi, le récit médian passionne-t-il en ce qu’il mêle la peinture d’une maison, close pour un soir, dans laquelle s’exerce le plus vieux métier du monde, à une dénonciation de l’hypocrisie bourgeoise, les dirigeants, hauts fonctionnaires et personnalités importantes s’y croisant. Ce faisant, le cinéaste comme le romancier représentent la maison de prostitution tel un organe essentiel de la vie en société, garant de l’harmonie parce qu’il permet à ses membres de « se décharger » de leurs frustrations, au sens propre comme au sens figuré. La courtisane constitue donc à la fois une incarnation du vice, susceptible de semer la zizanie dans un couple, et la gardienne d’un équilibre des forces en présence dans le village ou dans la ville. Ophüls n’aura jamais été aussi drôle et incisif qu’en adaptant Maupassant : l’heure et demie file à toute allure, sans que nous ne puissions détourner le regard de l’écran, fascinés devant un spectacle techniquement superbe et dramatiquement abouti. Un chef-d’œuvre.
    stans007
    stans007

    17 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 décembre 2023
    Transcription cinématographique de trois nouvelles de Maupassant : Le masque, La maison Tellier et Le modèle. L’adaptation et les dialogues de Max Ophüls et Jacques Natanson sont parfaitement réussis et totalement dans l’esprit cynique et précis de l’auteur. La maison Tellier est un bijou de justesse avec un voyage en train homérique, l’émoi à la communion, l’attitude ambigüe de Jean Gabin et l’élégance des femmes de l’époque même pour les cocottes. La troisième nouvelle « Le modèle » est également excellente et se termine par un ambigu : « Mais mon cher, le bonheur n’est pas gai. »
    Julien D
    Julien D

    1 099 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 août 2012
    Sur le fond comme sur la forme, Le plaisir est sans conteste le plus beau film à sketchs jamais réalisé, ce style étant surtout utilisé dans les comédies. En effet, cette splendide réflexion sur la recherche du bonheur est filmée dans de très beaux décors et avec des effets de caméra en mouvements perpétuels, un système de mise en scène vivante que bien des cinéastes ont plus tard repris à Max Ophüls. Adapté de trois nouvelles de Maupassant, dont on retrouve d’ailleurs la verve poétique, ce long-métrage donne tant sa place au talent de ses acteurs qu’à la sobriété de son propos.
    ygor parizel
    ygor parizel

    200 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 janvier 2013
    Une mise en scène excellente tous les plans et mouvements de caméra sont sublimes. Les dialogues et décors arrivent a donné du charme, de ce côté là je trouve ce film réussi. Mais les nouvelles adaptées ici ne sont pas à mon goût, les deux histoires les plus intéressantes (et même celle-ci ne sont pas grandiose) sont les deux plus courtes et elles ne durent que à peine 15 minutes chacune. Je croyais voir un film plus flamboyant au vue des critiques incroyables de ce film.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    88 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mai 2016
    En une parfaite union de la maîtrise stylistique de Maupassant (dont trois nouvelles constituent l'essence du film) et de l'art cinématographique de Maximillian Oppenheimer, dit Max Ophüls, ce film réjouit. Car quand bien même le ton est triste et le contenu de l'histoire avoué à l'avance, on tient de l'un trois histoires intemporelles et rêveuses, et de l'autre un traitement peu banal des plans longs durant lesquels la caméra va et vient sur une ligne fixe. Un film à sketches donc, mais aussi une oeuvre très poétique qui donne envie de vivre les époques dont elle parle, et dont on tire à tous les coups du...plaisir !
    kinophil
    kinophil

    19 abonnés 262 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mars 2013
    Réflexion sur la recherche du bonheur qui se termine par la sentence "Le bonheur n’est pas gai". Excellent film à la mise en scène virtuose et aux univers particulièrement bien retranscrits par un luxe de détails, au niveau des décors, des costumes ou de l'ambiance générale (frénésie de la maison de bal, bucolisme de la campagne normande parcourue en petit train à vapeur (avec wagon-compartiment réservé aux dames) ou en charrette, merveilleuses notations de saynètes marginales (représentant en jarretières trop entreprenant sous un tunnel...). Superbe interprétation de la fine fleur des comédiens français de l'époque. Réalisation brillante, virevoltante avec des travellings incessants et une caméra vertigineuse à la limite excessive à donner le tournis.
    Frédéric P
    Frédéric P

    14 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 décembre 2017
    Incroyable virtuosité de la caméra qui tourbillonne dans la salle de danse ou à l’extérieur de la maison Tellier. Dans la troisième nouvelle, la caméra se fait subjective au moment de la tentative de suicide de la femme épousant enfin le point de vue de celles qui ne sont que objets dans ce tryptique autour du plaisir masculin
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 357 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mars 2021
    Le bonheur dit le narrateur à la fin n'est pas une plaisanterie. Et le film le croit même si à mesure qu'il montre des aperçus d'enfants jouant avec des cerfs-volants et des chaises joliment placées sur la plage il continue d'évoquer la grâce et l'élégance tourbillonnantes de la composition qui marquent chaque instant du film. Bien plus imprévisible et radical que la plupart des films le point culminant est la deuxième histoire qui semble d'abord être celle d'un groupe d'hommes qui se réunissent un soir où la maison close est fermée. Puis il suit le voyage des prostituées à la campagne avec un délicieux interlude dans le train alors qu'elles partagent le compartiment avec un vieux couple de paysans et un grand vendeur puis elles retournent à la maison close. La caméra de Max Ophüls fait des panoramiques délirants autour des fenêtres depuis l'extérieur alors que l'endroit se remplit de danse, déversant fête et plaisir. Les nombreuses surprises de cette histoire évoquent parfaitement l'énorme étendue de l'expérience émotionnelle humaine. Elle touche à tant de rêves d'évasion alors que les deux autres épisodes beaucoup plus courts et sombres nous rappellent le prix occasionnel de tels rêves...
    BMWC
    BMWC

    74 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 octobre 2006
    Grâce à une lumière divine et à des décors de studio magnifiques, Max Ophuls réalise un film magique en trois segments très égaux (excepté le Modèle, plus faible que les autres). Max Ophuls ne filme quasiment aucun plan fixe, mais préfère rythmé son oeuvre de mouvements de caméra amples et de plans longs qui font son style particulier. On peut deviner une influence d'Ophuls chez Scorsese et De Palma avec ces plans, en particulier dans La Maison Tellier.
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