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    Porte des Lilas
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    Estonius
    Estonius

    2 448 abonnés 5 218 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2017
    Le gros problème de ce film c'est Georges Brassens, immense poète, mais piètre comédien. Le reste des critiques portant sur l'invraisemblance des situations n'est pas recevable, on voit dans la vraie vie, des comportements encore plus incroyables. C'est d'abord un film d'ambiance, avec une atmosphère parfaitement récréée et une photographie particulièrement réussie. Pierre Brassseur est époustouflant (non il ne cabotine pas) et Danny Carrel illumine le film de sa beauté et de son talent. Bussière est bon (il ne l'est pas dans tous ses films) et Vidal fait ce qu'on lui demande. Certaines scènes sont mémorables, la plus surprenante c'est celle où spoiler: Bussière lit le journal à voix haute, un procédé éculé, mais que René Clair transcende en faisant mimer tout ça par des gosses dans la rue.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Certaines critiques parlaient du déclin de René Clair, je trouve que ce film est son chef-d'oeuvre de fin de carrière. Pierre Brasseur est magnifique dans un contre-emploi. Seule incursion du réalisateur dans la tragédie, même s'il est traité avec de l'humour. Histoire d'amitié tragique
    BURIDAN
    BURIDAN

    19 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 septembre 2013
    Quel film magnifique!
    René Clair signe ici un film au scénario à la ligne claire comme une BD belge…

    Les thèmes exposés, l’amitié, la générosité, la simplicité au-delà de toutes les contingences sociales sont ceux du groupe de copains qui servent le film. Les deux grands potes que sont Fallet et Brassens d’abord…
    Mais aussi Bussière - bien oublié aujourd’hui. Quel grand acteur !

    Et évidemment le gentil René Clair, admiré par Chaplin et réalisateur de chefs d’oeuvre tels qu “Entr’acte” 1924, « A nous la liberté ! » 1934, « C’est arrivé demain » 1944 ou « La beauté du Diable » 1950…

    « Porte des lilas » de 1957 n’est pas considéré habituellement comme faisant partie des œuvres marquantes du réalisateur…
    Pour moi, pourtant, ce film constitue un jalon incontournable de l’histoire du cinéma mondial.

    « Porte des Lilas » signe l’apogée du noir et blanc, de la qualité des éclairages, de celui du cadrage et des mouvements de caméra, de la photographie.
    Quel autre film suggère avec autant d’intensité les pavés mouillés, les lumières noctunes blafardes, les lointains et les palissades de planches de la banlieue ???
    On sent l’influence d’un Doisneau, d’un Lartigue… Rendons hommage à Robert Le Febvre qui fut l’artisan de cette belle photographie…

    Voici le charme désuet, perdu de la banlieue des exclus, des mis au ban (ban-nis) de la société. Et tous ces décors d’où jaillissent poésie et réalisme ont été reconstitués en studio par Maurice Barnathan et Léon Barsacq …
    Quel luxe de détail !
    Cà vaut bien vos chers « zéfés » spéciaux mes z’enfants !

    Cinq personnages …
    L’ « Artiste », le bohème, le bougon, le silencieux qui ponctue le film de sa belle musique et lui donne tour à tour une ambiance mélancolique, dramatique, une ambiance guiguette (oh ! les merveilleux arrangements des thèmes de notre Brassens préféré…). Rejeté des bourges mais aimé du prolo. L’archétype de l’anar doux qui vit sa vie sans regarder autour de lui…

    « Juju » campé par un Pierre Brasseur admirable. Lui que l’on cantonnait à l’époque dans des rôles équivoques (malfrat, lâche, vantard grande gueule) nous sert un personnage d’une douceur, d’une pudeur, d’une bonté telle qu’il passe pour un benêt, un imbécile… Ce qu’il cherche pas à démentir. On l’aime comme ça ! Christique le Juju ! Mais un Christ bourré ! Garde coude haut Juju, sur cette Terre de misère !

    « Maria » (Dany Carrel) belle comme le jour…. Si actuelle avec ses jolis cheveux courts… Belle mais simple. Et tellement aveuglée par les lumières factices qu’elle est bien incapable de voir d’où sourd la sagesse…

    « Pierre Barbier » (Henri Vidal) le personnage qui préfigure ce que nous sommes tous devenus, des salops égoïstes absolus… Ici dans le film il porte nom et prénom. C’est le seul ! C’est comme s’il portait cravate et costard ! Il trimballe son flingue comme les héros des blockbusters que nous aimons tant! Il rêve de fric à gogo (y’en a partout dit-il), de grande vie et il déteste les chats ! Sans parole, il vit au détriment des autres… Un mec moderne quoi !

    Et puis le cinquième personnage c’est le bouillonnement de la société, la rue. Le patron bistrotier (Raymond Bussière) brave mais prompt à faire appel aux flics, les flics bonhommes en vélo portant pèlerines, les Quatre chevaux déboulant en « trombe » pour serrer l’ennemi public n°1, « la veuve » très active en ces temps là….

    Faubourgs fauchés où des maisons brinquebalantes abritent des pauvres, des poivrots et des artistes....
    Quartiers délabrés mais à visage humain. Les guinches, les épiciers grognons et voleurs, le bistrot lieu où l’on parle, où l’on se sent moins seul…
    La zone avec ses lascars, ses marlous et quelque jolie fleur qui pousse entre les pavés… Les « hirondelles » qui annoncent rarement le printemps et qui sont accompagnées des affectueux « Mort aux Vaches ! ».
    La fronde gueulée par quelque graine d’ananar…

    Bientôt les grandes tours effaceront cette banlieue populaire. Ils casemateront par ordre venant de haut ces fomenteurs potentiel de révolution. Nous les banlieusards, on est toujours trahis par les centres ville !
    D’ailleurs peut-on simplement entendre le soupir d’une société à l’agonie ?

    Chacun derrière sa télé et Dieu pour tous…
    Ils voterons comme il faut !!!

    PORTE DES LILAS : UN CHEF D’ŒUVRE !
    Max Rss
    Max Rss

    168 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 décembre 2021
    Parmi les cris des loups, on entendra pas le mien. Car contrairement à ce que beaucoup on pu en dire un jour, sans être exceptionnelle, la prestation de Georges Brassens n'est pas le tendon d'Achille du film. Si elle était, jamais la relation Juju/l'Artiste ne fonctionnerait comme elle fonctionne. Même le talent de Pierre Brasseur n'aurait pu y faire quoi que ce soit. Le tendon d'Achille du film a bel et bien un nom, ce n'est pas Brassens, mais bel et bien Henri Vidal qui est ici le seul à ne clairement pas convaincre. On ne croit jamais à ce personnage en cavale planqué dans une cave. Et, ceci découlant de cela comme dirait l'autre, on se serait passé de cet embryon d'amourette entre Barbier et Maria (campée par une Dany Carrel pétillante). À part ça, "Porte des Lilas" est un film très plaisant à regarder, grâce à la complicité du tandem Brasseur/Brassens porté par l'interprétation savoureuse du premier nommé, les chansons du grand Georges (Le Vin, Au Bois De Mon Coeur et L'Amandier), la fraîcheur de Carrel, sans oublier cette scène de spoiler: la lecture du journal
    qui, comme elle est troussée, est un véritable coup de génie.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 908 abonnés 12 156 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 septembre 2018
    La citè des Lilas...le cafè d'Alphonse...le marchè aux puces de Montreuil...Toute une èpoque [...] Le retour en France de Renè Clair entre 1946 et 1957 stimule sa crèativitè! Le dernier film de cette pèriode sera cette "Porte des Lilas", oeuvre intime et dèlicate, d'une poèsie très littèraire, fort significative par ses qualitès et ses dèfauts! Certains chanteurs ne sont pas dèpourvus de talent de compositeur, ils l'ont prouvè en collaborant à des films d'une rèelle qualitè! il fallut tout le talent du rèalisateur de "La beautè du diable" pour persuader Georges Brassens dit « l'artiste » de chanter et de jouer dans cette comèdie dramatique avec à ses côtès un excellent Pierre Brasseur, bel et bien secrètement amoureux de la jolie Dany Carrel! Seul Henri Vidal ne convainc pas en dangereux gangster! Même si tout n'est pas parfait, c'est l'occasion de redècouvrir ce classique sur fond d'amitiè, de sentiments anarchistes et d'amour avec la musique et les chansons du grand Brassens dont ce fut ici l'unique expèrience au cinèma...
    calamarboiteux
    calamarboiteux

    18 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 juin 2007
    Film dans la tradition du réalisme poétique, avec une vingtaine d'année de décalage, porte des Lilas est bâti sur une histoire simple, trop simple, ou se mêlent amitié et amour dans un décor de banlieue unique. Si les stéréotypes abondent, peu à peu, grâce à des trouvailles visuelles, à quelques dialogues de veine populiste, et sans doute surtout grâce à la musique de Brassens, on se laisse gagner par l'émotion, on s'intéresse à ces personnages certes assez caricaturaux, mais aussi touchants, jusqu'à se laisser emporter par l'émotion d'une scène finale assez sobre.
    Pierre Brasseur en fait un peu trop, Georges Brassens n'en fait pas assez.
    A conseiller à ceux qui ont su garder leur âme d'enfant; les autres trouveront le propos simpliste et le style surfait.
    La nouvelle vague débute l'année suivante (le beau Serge)…
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 14 juillet 2012
    Un René Clair de petite facture. « Porte des Lilas » est une sorte de drame populiste tardif, laborieux et stéréotypé. On y entends avec beaucoup de plaisir les grandes chansons de Brassens, mais on voit aussi que c’était un comédien amateur. Il y est confirmé que Dany Carrel était bien une des comédiennes les plus sexy du cinéma français, même dans ses rôles « sages ». Le film languit jusqu’à une fin qui a enfin un peu d’intensité. On se ferait une piètre idée de l’intérêt de la filmographie de René Clair en commençant et en se tenant à « Porte des Lilas ».
    traversay1
    traversay1

    3 081 abonnés 4 620 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 août 2016
    Brassens, dans "Porte des lilas" de René Clair, joue vraiment comme un cochon et on s'étonne pas que sa carrière d'acteur en soit restée là. Brasseur, de son côté, cabotine sans vergogne et René Clair tente de donne une âme au Paris des années 50. Ce n'est pas une catastrophe et les amateurs du cinéaste s' y trouveront en terrain connu mais une intrigue un peu plus étoffée n'aurait pas fait de mal.
    Acidus
    Acidus

    611 abonnés 3 644 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2016
    Très bon film de René Clair qui séduit par la qualité de ses dialogues et par son excellent trio d'acteurs composé par Henri Vidal, Pierre Brasseur et Georges Brassens (dont c'est l'unique expèrience devant la caméra). S'il est plutôt simple, le scénario propose des passages drôles et touchants ponctués par quelques chansons inédites de Brassens. On pourrait lui repprocher néanmoins quelques petites longueurs vers la fin et un épisode romantique facile et peu utile.
    Alain D.
    Alain D.

    490 abonnés 3 201 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 avril 2023
    Un très beau polar, coécrit et parfaitement dirigé par René Clair. Il nous offre de bons dialogues et un scénario assez classique mais tout de même efficace. Sur une musique composée par Georges Brassens, l'histoire de la "Porte Des Lilas" dégage un climat chaleureux, avec une troupe de personnages attachants, campés par d'extraordinaires comédiens ; un fantastique Pierre Brasseur, une sémillante Dany Carrel, un remarquable Raymond Bussières et un Brassens très naturel dans son propre rôle de l"artiste".
    soulman
    soulman

    67 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 août 2022
    Un film qui a beaucoup vieilli et dans lequel on ne retrouve que trop rarement les éléments poétiques qui faisaient le prix du cinéma de René Clair avant guerre. Seule Dany Carrel apporte un peu de fraîcheur dans ce récit très masculin, où l'amitié virile tient beaucoup de place, dans un scénario aussi peu réaliste que lourd.
    On a connu Pierre Brasseur plus sobre et Brassens se révèle, hélas, un piètre comédien.
    vivaBFG
    vivaBFG

    10 abonnés 1 130 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 janvier 2023
    Voilà un film qui fleure bon les années 50, noir à souhait, avec un Brassens qui colle littéralement au personnage pour qui connait un peu sa vie, et sa façon de penser. Le scénario n'est pas très épais, mais servi par de tels acteurs, c'est à voir.
    Les décors sont très studio (trop!?), et je ne pourrais dire la porte des Lilas ressemblait à cela en 57.
    A voir par les amateurs de films noirs, et les fans de Brassens ou il nous montre une facette de son talent.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 7 novembre 2006
    Cela devait dèja être désuet en 1957... cela l'est toujours aujourd'hui ; une histoire bancale bien peu crédible et juste pretexe pour Brassens, pîètre comédien, à nous offrir quelques chansons ; le cinéma de papa devenu cinéma de grand-papa... On peut s'amuser à chercher quels films actuels donneront cette impression de vacuité dans presque 50 ans, ce petit jeu occupe entre les chansons de Brassens pendant la projection !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 août 2010
    Un très bon polar pour les années N&B (1957)
    Georges Brassens qui n'est en fait pas un grand acteur a très bien assuré son rôle de "l'artiste". J'ai adoré.
    ldi-maria78
    ldi-maria78

    2 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 décembre 2020
    Quoiqu’on dise sur Porte de Lilas est un film aimable mais à l’intérêt limité, il restera comme le film qui a fait jouer Brassens dans un rôle chaleureux qui lui va comme un gant.
    Les meilleurs films de tous les temps
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