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    Les Nuits de Cabiria
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    Maqroll
    Maqroll

    131 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 mai 2010
    Peut-être légèrement inférieur à La Strada ou Les Vitelloni, Les Nuits de Cabiria n’en est pas moins un chef-d’oeuvre. Une prostituée au grand cœur est abusée jusqu’à manquer de perdre sa vie (par deux fois dans une répétition cruelle au début et à la fin du film). Giulietta Masina porte une fois de plus sur ses frêles épaules ce film qui expose les noirceurs de l’âme humaine sans complaisance mais qui garde, même au tréfonds du désespoir cette petite lumière de l’espérance et de la foi en l’humanité qui est la constante de l’œuvre de Fellini. La critique sociale est féroce, de même que la charge contre la religion. Les images du pèlerinage hystérique avec le miracle pitoyablement avorté sont particulièrement fortes et rejoignent en contrepoint celles de la scène du music hall (lieu cher à Fellini qui revient en boucle tout au long de ses films) où le prestidigitateur réussit lui aussi à faire croire au miracle à toute une assistance. C’est sans doute la leçon principale de ce film et de toute la première partie de l’œuvre de Fellini : plutôt qu’un foi aveugle et imbécile en des marchants d’illusion, gardez foi en l’être humain, même quand tout semble perdu. En ce sens, Fellini est un grand humaniste, au même titre que Chaplin à qui je l’ai déjà comparé. Et il a comme lui une qualité rare, celle de faire se terminer ses films sur des séquences inoubliables. Le sourire qui revient peu à peu illuminer le visage de Cabiria lorsqu’elle marche au milieu des jeunes gens insouciants, qui la replongent dans la vie alors même qu’elle vient de subir la pire des désillusions, est porteur de tout l’espoir du monde et fait honneur au cinéma.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 958 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2009
    Pour relater les dèboires sentimentaux d'une prostituèe au grand coeur, Federico Fellini confie à son èpouse, Giulietta Masina, le rôle d'une prostituèe aussi naïve et dèbonnaire que le personnage qu'elle jouait dans "La strada"! Face à la comèdienne qui a obtenu Prix d'interprètation fèminine au festival de Cannes en 1957, François Pèrier campe un surprenant prètendant! Oscar du meilleur film ètranger, Fellini dèpeint avec cruautè les turpitudes dont l’homme peut être capable, mais aussi avec une certaine tendresse car il montre une certaine croyance en la nature humaine! Du très bon Fellini, entre misèrabilisme et croyance en la bontè de l'être humain, où La Via Veneto, l'un des symboles de Rome des années 50-60 avec une Cabiria qui s'aventure dans ce quartier légendaire et de ce que Fellini définit "La Dolce Vita", reste un joli moment de cinèma...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 octobre 2012
    Sacrilège : j’ai dû voir ce film en français. Giulietta Masina avait un accent à couper au couteau. Et pourtant j’ai été scotchée jusqu’à la dernière scène. Magnifique moment où Cabiria se rend compte qu’elle a tout perdu. Sa maison, son argent, ses rêves. Elle n’a plus rien. Sauf son sourire.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    128 abonnés 675 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2017
    Les qualités d'écriture de Federico Fellini n'étaient déjà plus à prouver quand il réalisa «Les Nuits De Cabiria», il n'empêche qu'une fois de plus on ne peut qu'être émerveillé devant la profondeur et la tendresse émanant de son film. Comme d'habitude avec le maestro la mise en scène est exemplaire et la photographie magnifique, mais ce que l'on retient par dessus tout c'est l'extraordinaire interprétation de Giulietta Masina, sa femme. Elle joue ici un personnage haut en couleur : la prostituée au grand coeur Cabiria. Fatiguée de ses amourettes infructueuses, elle espère un jour tomber sur l'homme de sa vie, un prince charmant qui l'aimerait pour ce qu'elle est et qui la sortirait de sa misérable condition. Le scénario est donc des plus noirs, mais ce qui fait la particularité d'un Fellini c'est qu'il se refuse à verser dans le misérabilisme. Bien au contraire, le personnage de Cabiria est exemplaire de courage et de ténacité, même si parfois elle vacille elle se relève toujours de plus belle pour affronter la vie dans la plus grande des bonnes humeurs. Et c'est ainsi que s'enchaînent les péripéties pour la jeune femme, qui malgré les nombreuses difficulté qu'elle aura à affronter s'en sortira toujours la tête haute. Il ne faut pas s'attendre non plus à un récit gorgé de mièvrerie, chez Fellini l'acuité et la férocité du trait n'ont d'égal que la dureté de la vie de l'héroïne. Néanmoins il parvient à exprimer un optimisme salutaire et nous offre ainsi là un des films les plus émouvants de sa carrière. Une vraie merveille à voir sans hésiter! [4/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    Marc  Régis
    Marc Régis

    29 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 octobre 2013
    Pas une ride. Magnifique film. Une des rares histoires simple de Fellini. Rome et les Romains comme ils n'existent plus. Drôle et bouleversant.
    Kiwi98
    Kiwi98

    242 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mai 2015
    On est tous amoureux de Cabiria, ce petit morceau de femme qui ressemble à un volatile, stressée, sans attache, morte dans l’âme, mais qui résiste à l’appel de la pauvreté, qui n’ose pas se remémorer, ni avouer, qu’elle habite dans les quartiers les plus pauvres de Rome.

    Frederico Fellini, qui réalise ce film trois ans avant la sortie de « La Dolce Vita », fait ici de l’art avec la pauvreté. Il filme le monde, atroce, dans ce comte purement italien, atteint d’une poésie aigue et d’une grande humanité. Cabiria, elle est entièrement pitoyable, allant jusqu’à insulter ceux qui lui on in extremis sauvé la vie. Et pourtant, on se rapproche, et on découvre l’une des héroïnes les plus attachantes de l’histoire du cinéma. Elle regarde de l’avant, inspire une vie meilleure, mais elle est malchanceuse. Elle se laisse entrainer avec une star de cinéma dont elle ne tirera rien, les gens qu’elle croise l’humilient, la laisse sur le bord de la route, mais elle ne perd jamais une quelconque confiance en elle. Ce qui est choquant, c’est qu’elle semble avoir l’habitude de se faire traiter ainsi, comme une ordure…Et pourtant Fellini sublime son héroïne d’une manière quasiment extraordinaire, on la frôle, on la touche, son sourire est sublime, la peau tactile et sa gestuelle veloutée, des arguments maitrisés par la majestueuse Giulietta Masina qui n’a pas volé son prix de la meilleure interprétation Féminine au Festival de Cannes, le même festival ou son époux Frederico Fellini sera primé de la Palme d’Or pour « La Dolce Vita ».

    « Les Nuits de Cabiria », c’est également le souci et la conscience du détail, une cruauté presque ironique, celle des hommes, celle de Dieu, un rythme inégal dans un scénario merveilleux, qui s’appuie sur une thématique conventionnelle, qui referme pourtant des séquences inoubliables.

    « Les Nuits de Cabiria » est un film qui sourit de son malheur, qui referme la lumière, pour que cette dernière soit valorisée lorsqu’elle éclate. Une œuvre inoubliable, forte, magnifique, à la limite proche de l’univers de Chaplin. Confirmant au passage mon amour pour le cinéma Italien.
    Le-Droogie
    Le-Droogie

    16 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 mai 2011
    Fellini réalise avec Les nuits de Cabiria une fresque déterministe, totalement destructrice envers le libre-arbitre social (toute la construction autour de la noyade en est la métaphore), en continuant son oeuvre néoréaliste. Ici, nous avons affaire à une prostituée souhaitant absolument changer de vie et de situation. S'énamourant à plusieurs reprises d'hommes qui ne pensent qu'à lui usurper son faible revenu, elle finit par accepter, contrainte, cette vie et ce système, face à quoi elle ne peut rien.

    Porté par une excellente Giulietta Masina qui, grâce à ce film, remporta le prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes, Les nuits de Cabiria constitue, une nouvelle fois, une pièce majeure de la filmographie de Fellini, annonçant la cultissime Dolce Vita, qui sortira 3 ans après. Un oeil toujours aussi lucide et un jugement fort mais juste, voilà ce qui constitue un film qu'il est préférable de voir plusieurs fois pour en cerner toutes les subtilités. Au même titre que la majorité des films de ce cinéaste, en fin de compte !
    Plume231
    Plume231

    3 472 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 janvier 2013
    Moins bien équilibré, moins prenant que d'autres oeuvres felliniennes de la même période comme "La Strada", "Les Vitteloni" ou encore bien sûr le légendaire "La Dolce Vita", "Les Nuits de Cabiria" est moins un film de Federico Fellini, bien qu'on reconnaît sa patte, qu'un film avec son épouse, la rayonnante et lunaire Giulietta Masina. Elle incarne à la perfection cette pute au grand coeur battante mais malchanceuse et incroyablement naïve. D'ailleurs le décalage entre cette naïveté et la lucidité du spectateur rend les sorts successifs de la protagoniste attendus et donc d'autant plus intenses. Un film difficile à voir quand on a beaucoup d'empathie mais dont la vision est justifiée par le talent de son actrice principal.
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    160 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 décembre 2010
    Chef d'oeuvre du néoréalisme italien d'après guerre qui dévoile déjà le talent et le génie plastique Fellinien au grand jour. Giuletta Masina est admirable dans un rôle de composition extraordinaire passant par toutes les émotions et livrant une interprétation magique. La fluidité de la narration et du montage donnent un travail final de grande qualité et un moment cinématographique inoubliable.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    120 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 octobre 2011
    Fellini sur ce que j’ai vu, j’adore. Entre Les Vitelloni qui peignait une société italienne avec brio et Huit et Demi que je considère comme un des plus grands films jamais réalisés, j’adhérais à ce cinéaste, ses réflexions et ses mises en scène toujours élégantes. Les Nuits de Cabiria n’y échappe pas même si je l’ai principalement aimé pour d’autres raisons.
    C’est un film qui brosse le portrait d’une femme pas banale, se prostituant pour survivre et à la gouaille immense. J’ai tout simplement adoré ce personnage, interprété par Giulietta Masina que je découvrais ici. Une femme vivante, dynamique, terriblement insolente mais tellement attachante. Alors oui il faut accrocher à ce personnage haut en couleurs et au jeu très maniéré de l’actrice, pour ma part j’ai été conquis. J’étais très intéressé par ses péripéties et ses mésaventures dans cette Italie en reconstruction sociale, Fellini garde ici une touche néo-réaliste et en profite pour exposer plusieurs niveaux de la société. En effet, Cabiria dont la vie est caractérisée par la pauvreté connaitra également brièvement le luxe à l’occasion d’une rencontre.
    Cabiria s’amourachera de plusieurs hommes qui lui feront miroiter le bonheur avant que la réalité ne reprenne rapidement le dessus. Il y a dans ce film ce côté profondément humain qui me touche, Fellini montre dans ce film qu’il croit davantage en l’homme qu’à autre chose malgré ses innombrables défauts. Il y a cette scène particulièrement belle à la fin où Cabiria reprend goût à la vie, elle qui a enchaîné désillusions sur désillusions, parmi des jeunes qui ne pensent qu’à faire la fête. Fellini charge tous ces fabricants d’illusion au profit de sa foi en l’être humain et ce qu’il contient de plus beau en lui.
    Visuellement parlant c’est également très beau, un beau Noir et Blanc, une réalisation sobre mais efficace. Un film que j’ai vraiment adoré, un petit bijou.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 avril 2012
    Un très beau film avec une mise en scène toujours très qualitative.
    Hotinhere
    Hotinhere

    417 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 juin 2020
    Portrait d'une prostituée pleine de vie mais candide. Une œuvre tendre et touchante portée par la mise en scène brillante de Fellini, l'interprétation de sa femme, l'attachante et géniale Giulietta Massina et la sublime BO de Nino Rota. Oscar du meilleur film étranger.
    Santu2b
    Santu2b

    214 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2018
    Il y a eu l'inoubliable Gelsomina dans "La Strada", il y eut également l'émouvante Cabiria quelques années après. Difficile en effet d'imaginer le long-métrage sans Giulietta Masina qui remporta le prix d'interprétation féminine au festival de Cannes. Toujours sous la houlette de son fidèle maître, l'actrice signe une prestation bouleversante, enchaînant les expressions avec une facilité déconcertante, collant parfaitement avec le projet de Fellini. Le grand cinéaste signe une chronique douce amère, tour à tour drôle, déchirante, non sans y ajouter une chère touche de surréalisme. Avec "Mamma Roma" de Pasolini (qui travaille d'ailleurs sur ce film), un des plus grands films italiens sur la prostitution. Un film également sur la persévérance, le courage, à travers son héroïne, passée par toutes les injustices mais toujours debout.
    JoeyTai
    JoeyTai

    17 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 juin 2021
    Excellent film qui ne peut que rappeler La Strada, pour ceux qui l'ont vu bien sûr ! Même réalisateur, même actrice principale, même mélange de désespoir et d'instinct de vie. Ou plutôt de survie, tant la noirceur est forte. Dans Les nuits de Cabiria, les scènes illustrant les conditions de vie épouvantables du sous-prolétariat romain abondent. Dans ce grand cloaque, une prostituée naïve et volontaire, Cabiria donc, tente d'émerger à sa manière, c'est-à-dire par à-coups, sans stratégie, en profitant des opportunités qui s'offrent à elle. Giuletta Masina excelle une fois de plus dans ce rôle de femme fragile, sensible, qui joue la blasée mais n'a renoncé à aucun de ses rêves. Le scénario du film ne lui épargne aucune épreuve et lui permet ainsi de montrer son grand talent d'actrice. spoiler: La fin, poignante, nous dit que la vie est plus forte que tout. Et il en faut, du courage, à Cabiria, pour se relever...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 novembre 2008
    Horrible et magnifique à la fois.
    Giulietta Masina a là sans doute son meilleur rôle.
    Un de mes préférés du Fellini première époque.
    La fin est bouleversante.
    Du Grand Art.
    Les meilleurs films de tous les temps
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