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    Ivre de femmes et de peinture
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Ivre de femmes et de peinture" et de son tournage !

    Précisions historiques

    Le destin de Jang Seung-up est très lié à l'histoire de la Corée lors de la deuxième moitié du XIXème siècle. Cette période marque le déclin de la dynastie Chosun qui régnait depuis 500 ans sur le pays. En parallèle à la défaite de la Chine face à la Grande-Bretagne en 1842 et l'ouverture du Japon à l'extérieur sous la pression des Etats-Unis, la Corée fut obligée de signer divers traités avec les puissances impériales. L'aristocratie du pays chercha à tirer profit d'alliances avec l'étranger. Cette ouverture engendra de nombreux désordres sociaux et le peuple finit par se révolter. Le moteur éthique et intellectuel de cette évolution fut un mouvement religieux appelé Tonghak, "science de l'Est", par référence au catholicisme connu à l'époque sous le nom de "Science de l'Ouest." Le leader de ce mouvement, Hae-Wol, fut exécuté en 1897, un après la disparition sans traces de Jang Seung-up.

    Comprendre son oeuvre

    Im Kwon-taek relate ses efforts pour comprendre l'oeuvre de Jang Seung-up : "Pour les besoins du film, j'ai demandé à l'artiste Kim Sun-doo d'imiter certains tableaux de Jang Seung-up. En le regardant travailler, j'ai compris que quand mon personnage s'inspirait de tableaux chinois, il ne faisait pas qu'imiter des oeuvres déjà existantes. Il essayait de montrer ce qu'il y a de plus beau dans notre propre nature."

    Tae-Won Lee

    Lee Tae-Won, le producteur d'Ivre de femmes et de peinture, revient sur ce qui l'a motivé dans ce projet :"Cette histoire m'attirait beaucoup. Il y avait des femmes, de l'alcool et un courageux mendiant. Un homme qui essaie de surmonter des obstacles toute sa vie, c'est un sujet universel dans lequel tout le monde peut se reconnaître."

    En compétition officielle à Cannes

    Ivre de femmes et de peinture a été présenté en compétition officielle à Cannes 2002. C'est le deuxième film de Im Kwon-taek présenté sur la croisette après Le Chant de la fidele Chunhyang en 2000 (compétition officielle). Ivre de femmes et de peinture a remporté le prix de la mise en scène ex-aequo avec Punch-drunk love de Paul Thomas Anderson.

    Un film de fiction

    Im Kwon-taek revient sur sa conception de son personnage principal : "Il n'existe que très peu de récits sur la vie de Jang Seung-up. Les seules choses que nous savions, c'est qu'il aimait les femmes, l'alcool et qu'il était un génie de la peinture. Pour les besoins du film, il fallait donner corps au personnage. On était obligé de passer par la fiction alors autant inventer toute une histoire. J'ai donc essayé d'imaginer comment un peintre aurait pu traverser une époque difficile comme cela. Créer une grande fresque dramatique aurait sans doute facilité mon travail de metteur en scène. Essayer de rester le plus réaliste possible tout en racontant une histoire suffisamment passionnante est quelque chose de plus difficile. J'ai pris le parti de faire de lui un artiste qui ne cesse de lutter contre lui-même au jour le jour."

    D'un art à un autre

    Dans son précédent film Le Chant de la fidele Chunhyang, Im Kwon-taek faisait d'un pansori, opéra traditionnel coréen, un film. Pour Ivre de femmes et de peinture, il s'est inspiré d'un autre art, la peinture.

    Questionner la légende

    Im Kwon-taek s'interroge sur la véracité des récits qui entourent le personnage de Jang Seung-up : "Ce que je ne pouvais pas accepter, c'était l'idée que son génie ne se manifestait que quand il était saoul. Les tableaux qu'il peignait demander beaucoup d'efforts qu'ils n'auraient pu accomplir sans maîtriser ses gestes. Il fallait essayer de comprendre d'où pouvait venir cette légende sans nécessairement la prendre au pied de la lettre."

    Min-shik Choi

    Pour interpréter le rôle du peintre Jang Seung-up, Im Kwon-taek a fait appel au comédien Min-Shik Choi

    Filmer la peinture

    Im Kwon-taek avait déjà envisagé au début des années 1990 de porter à l'écran la vie du peintre Kim Hung-do. Ivre de femmes et de peinture retrace le parcours de Jang Seung-up. Le cinéaste coréen explique les écueils qu'il a voulu éviter avec son film : "Si le film a seulement pour but de montrer des tableaux, ce ne peut être qu'un échec. Je ne cherche pas à filmer des peintures immobiles. Je me concentre sur les motivations qui m'ont poussé à montrer ses oeuvres. Toutes mes pensées vont au processus qui va faire de ces tableaux un film."

    Paysages

    Les paysages jouent un rôle déterminant dans Ivre de femmes et de peinture. Im Kwon-taek les filme à de nombreuses occasions et ils sont intimememt liés à l'oeuvre de Jang Seung-up : "Concernant les paysages, j'ai essayé de montrer comment ils pouvaient évoluer selon qu'on les regardait adolescent, adulte ou vieillard. Ces changements de perception sont à la base même de la maturation artistique de Jang Seung-up."

    Identification

    Une des motivations qui a amené Im Kwon-taek à réaliser Ivre de femmes et de peinture est la parenté de sa trajectoire et de celle de son personnage : "Jang Seung-up était un orphelin. Il mit beaucoup de temps à trouver sa vocation et son propre univers artistique. Mon destin est un peu similaire au sien. C'est sûrement une des raisons qui m'a poussé à tourner ce film."

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