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    Les Chasseurs de scalps
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    chrischambers86
    chrischambers86

    12 082 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 octobre 2014
    L'histoire du western est riche de talents estimables, multiples qui font de ce genre, par dèfinition même, le tissu de production cinèmatographique amèricaine! Cela ne signifie absolument pas que ce tissu ne soit pas parfois drôle! Car "The Scalphunters" est avant tout une comèdie savoureuse sur les rapports maître / esclave entre les excellents Burt Lancaster et Ossie Davis! Le tout est orchestrè par ce diable de Sydney Pollack qui apporte sa petite touche personnelle au scènario de William Norton! Ajoutez à cela deux seconds rôles irrèprochables (Shelley Winters en vieille michetonneuse sur le retour et maîtresse de Telly Savalas) et vous obtenez un western d'action satirique et divertissant où l'on mord souvent la poussière! Pollack n'avait rien d'un styliste mais il a su marquer le genre avec brio et intelligence, sa grande capacitè à diriger des interprètes quelquefois dangereux permettaient d'espèrer! La clè de son art, c'est d'avoir traitè le western à la manière d'un camèlèon car "The Scalphunters", "Jeremiah Johnson" et "The Electric Horseman" sont trois films totalement diffèrents! Un classique bien agrèable à suivre...
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    523 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 septembre 2014
    Il faut un grand metteur en scène pour réaliser une parodie sans tomber dans le travers du ridicule. Pollack a réussi l'impossible : faire un vrai western tout en étant en permanence dans la dérision. Pour ce faire il a bénéficié d'un excellent scénario et d'acteurs particulièrement bien choisis. Je ne parle pas de Burt Lancaster qui sait tout faire à la perfection mais des autres. Rarement Shelley Winters aura trouvé un rôle de prostituée qui lui convienne autant, Telly Savalas souvent mauvais y est sans reproche. Quant à Ossie Davis qui compose Joseph Lee, c'est la vedette de cet excellent divertissement. Lorsqu'il va servir en whisky après l'avoir bien mérité il est impossible de ne pas éclater de rire et lorsqu'il raconte n'importe quoi en imitant ses précédents interlocuteurs il est parfait. Il y a dans ''thé scalphunters'' quelques séquences bien imaginées : le cheval de Joe Bass d'une intelligence sans égale, il répond même à une demande de son maitre ne sachant plus que faire, le chariot avec un lit dans lequel Jim Howie se prélasse est une trouvaille savoureuse, les dialogues entre Joe et joseph sont totalement inhabituels dans les westerns. Sous toutes ces gaudrioles se cache aussi une morale assez profonde sur le racisme, la vie reste toujours prioritaire malgré tous les morts qui parsèment cette histoire. Enfin, la belle mise en scène est constamment présente dans une lumière éclatante, c'est un dépaysement total.
    Caine78
    Caine78

    6 055 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 octobre 2010
    Western voulant apparemment se démarquer nettement du classicisme habituel du genre, il faut avouer que le pari n'est qu'à moitié gagné. Si on peut être séduit par il est vrai par une certaine originalité de l'ensemble, notamment dans la personnalité des personnages, évitant sans grand problème les clichés, il est vrai que le tout est tout de même très (trop) insolite, détendu, si bien qu'on a l'impression que Pollack a tendance à manquer de rigueur, et n'arrive finalement pas à nous captiver durant tout le récit (on s'ennuie même parfois.) Pourtant, l'image de l'anti-héros interprété par Burt Lancaster, le personnage noir sortant clairement des sentiers battus quant à sa représentation habituelle et Telly Savalas en méchant déluré apporte il est vrai une certaine saveur à l'ensemble, avec certaines scènes parfois amusants. Bref, si ces "Chasseurs de scalps" manquent clairement de tranchant pour rester vraiment en mémoire, il peut toutefois se laisser regarder une fois pour certains aspects il est vrai plutot intéressant. Une curiosité.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 824 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 août 2015
    Bon je connais très mal Pollack, sans doute parce que j'ai détesté l'ombre d'un soupçon et que du coup je n'ai eu aucune envie de parcourir la filmographie d'un type capable d'une telle ignominie ! Et faut dire que des trucs genre Out of Africa ne me vend pas du rêve du tout...

    Mais ce film là est vraiment bien, c'est très loin de l'image que je pouvais me faire du cinéma de Pollack.

    Ce film est vraiment très bien écrit, c'est sa qualité majeure, je veux dire par là que tous les personnages sont excellents, et ils ont chacun leurs propres motivations qui les animent et ils feront tout pour parvenir à leurs fins. Et c'est ça qui est génial, c'est qu'on a un vrai cinéma qui suit des personnages intéressants, l'intrigue n'existe quasiment pas, c'est juste des gens qui sont humains et qui agissent entre eux en se manipulant, se faisant des crasses... Et je trouve ça juste génial.

    Faut dire aussi que cette nature humaine est filmée en pleine nature justement... et quelle nature ! Les décors, sublimés par la photographie, sont magnifiques...

    Il n'en faut pas plus pour faire un grand film, enfin peut-être que j'exagère un peu, mais un bon film voire un très bon film. Des personnages, un réalisateur qui sait filmer, des bons acteurs, dont un Burt Lancaster foutrement charismatique dans son rôle de... de quoi d'ailleurs ? on ne peut pas vraiment appeler ça un héros...

    Le film a un ton assez acerbe, tous les personnages se prennent tout dans la gueule à un moment donné...
    Bref le film n'est vraiment pas manichéen c'est ça qui fait toute sa richesse... il arrive je pense à traduire simplement les motivations des hommes et ce dont ils sont capables le tout avec une pointe de cynisme.

    Bref un bon film, très agréable et qui prend aux tripes !
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 013 abonnés 4 093 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juillet 2020
    "Les chasseurs de scalps", western atypique de Sydney Pollack occupe une place mineure dans la filmographie du réalisateur qui quatre ans plus tard réalisera "Jeremiah Johnson", son second western avec Robert Redford devenu l'emblème d'un retour à la nature salutaire, dernier vestige de l'utopie hippie en train de doucement s'étioler. "Les chasseurs de scalps" scénarisé par William W. Norton sur le ton d'une comédie douce-amère n'en recèle pas moins un esprit iconoclaste qui fait montre des préoccupations humanistes de Pollack qui trouve en Burt Lancaster un allié de poids. A 55 ans, l'acteur est encore au sommet de sa gloire, venant d'enchainer "Le guépard" (1963) de Luchino Visconti et "Les professionnels" (1966) de Richard Brooks. Un jeu de chat et de la souris des plus distrayants est orchestré entre un trappeur madré, des indiens (Kiowas) brigands et des chasseurs de scalps (le gouvernement paye à l'époque 25 dollars pour un scalp d'Indien !). Si en soi le propos du film est plutôt violent comme souvent dans les westerns, Pollack introduit des éléments comiques dont certains directement inspirés du slapstick pour renvoyer tout le monde dos à dos. L'humanité traverse dès lors tous les personnages qu'ils soient blancs, noirs ou indiens. Joe Bass (Burt Lancaster) est sans aucun doute un homme de son temps mais spoiler: il n'a de cesse d'inciter Joseph Lee, l'esclave noir (Ossie Davis) qu'il lui a été échangé de force contre ses fourrures par les Kiowas à se rebeller pour s'émanciper de son statut d'esclave. Joseph Lee esclave cultivé, une fois sa liberté retrouvée se montrera aussi arnaqueur que ses anciens maitres. Quant aux indiens Kiowas, le vol et la rapine ne leur sont en rien étrangers
    . Pollack et Lancaster qui se seraient beaucoup affrontés sur le plateau nous enseignent que si tous les hommes sont égaux, ils sont tous capables de grandeur et de générosité mais aussi de bassesse et de sauvagerie. Sans doute le la manière la plus saine d'envisager la lutte contre le racisme. La bataille finale dans la boue entre Joe Bass et Joseph Lee, rendant les deux hommes méconnaissables quant à leur couleur de peau symbolise la portée humaniste de ce western sympathique. On remarquera la présence réjouissante de Telly Savalas en escroc veule et sans discernement et celle de Shelley Winters impeccable en virago au grand cœur.
    bobmorane63
    bobmorane63

    157 abonnés 1 899 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 avril 2015
    Un Western qui ne demande pas plus que de se divertir réalisé en 1970 par Sydney Pollack !! J'hésitais entre cette note et celle du dessous car il ne se passe pas grand chose pendant la première heure ou l'on voit un cowboy se faire échanger contre sa volonté des peaux de fourrures contre un esclave noir qui ne rève que de Mexique, destination ou vont une troupe de hors la loi qui ont ramassé les fourrures et le métisse. C'était un peu longuet mais ça se rattrape vite dans la seconde partie avec des fusillades, des bagarres, en gros de l'action. C'est pas l'une des œuvres majeures de la filmographie de Sydney Pollack mais ça se laisse regarder avec distraction. La lumière de ce long métrage et les décors sont bien filmés et la musique d'Elmer Bernstein est sensationnelle. Burt Lancaster est excellent de même que Shelley Winters, Ossie Davis et Telly Savalas et les acteurs secondaires. A voir.
    Loïck G.
    Loïck G.

    289 abonnés 1 634 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 avril 2022
    Le nom de Pollack dans ce western sans grand relief , mais amusant, peut surprendre le cinéphile . En 1968 c’est un jeune réalisateur qui s’engage sur son troisième film dans un genre devenu moribond. C’est peut-être pourquoi le ton de la fantaisie employé autour d’un trappeur en quête de ses fourrures est de mise. Il est quand même joué par Burt Lancaster, déjà solidement accroché au firmament du septième art que Pollack s’apprête à rejoindre. Il fait ses armes et montre déjà toute l’imagination qu’il peut apporter à la mise en scène et direction d’acteurs. En suivant le héros, affublé d’un esclave dont il ne voulait pas , le cinéaste donne aussi l’impression de filmer une troupe ambulante de spectacle. Entre cirque et théâtre, sa mise en scène tient bien de ce western fantasmagorique, où les coups de feu et coups de poings n’ont rien à envier aux ancêtres de la Winchester. Avec un petit discours quand même sur l'esclavage qui pour notre héros va de soi ... AVIS BONUS A la limite un poil plus intéressant que le film, des commentaires, des anecdotes et du cinéma !
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    129 abonnés 675 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 février 2022
    Sympathique western tragi-comique, dans lequel Sydney Pollack se joue des codes du genre pour mieux le subvertir. Il annonce clairement des films comme « Little Big Man », sachant à la fois divertir, faire rire... et réfléchir.

    « Les Chasseurs de scalps » est traversé par de nombreux thèmes et enjeux, tels que la figure de l'homme viril, l'esclavagisme et le racisme, l'opposition entre nature et culture... S'il peut sembler potache et léger, ce western est plus profond qu'il n'y paraît.

    Ses multiples ruptures de ton et son mélange des genres peuvent décontenancer l'amateur de westerns classiques. Et pourtant, il s'agit d'un film intéressant qu'il serait dommage de dédaigner. Surtout qu'il permet de passer un bon moment, aux côtés de personnages attachants... même pour ce qui est des « méchants ».
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    121 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juillet 2016
    J’ai été très surpris d’entrée de jeu par le ton arboré par ce Scalphunters. Avec un titre et un synopsis pareils, je m’attendais vraiment à un western violent et sans concessions au départ. Finalement il n’en est strictement rien car il s’agit principalement d’une comédie même si quelques pics de violence sont parsemés sur toute la durée du métrage. Pourquoi pas après tout, parfois c’est bien d’être surpris de la sorte. Ce premier Pollack que je visionne est un film très vitaminé et plutôt agréable que j’aurais malheureusement voulu aimer davantage au vu de ses intentions. Mais les ressorts humoristiques manquent un peu de sel à mon sens et je n’ai pas plus accroché que ça aux personnages principaux. Ou du moins je n’ai pas été totalement convaincu par leur écriture et l’écriture de certaines scènes en règle générale. Je reproche notamment une certaine prévisibilité dans l’humour malgré les quelques bonnes idées développées. La scène de la découverte de l’herbe « folle » par exemple ne fonctionne qu’à moitié car elle est introduite de façon bien trop explicite et que l’effet est de ce fait trop attendu. Le coup de la bagarre à la fin m’a également un peu énervé même si j’ai bien aimé la conclusion du film dans son idée. Mais voilà je n’y croyais pas car le film a tendance à trop grossir le trait sans proposer quelque chose de plus profond ou subtil à côté. Après je dois quand même dire que l’ensemble du long-métrage se tient car il y a ce qu’il faut de péripéties et d’idées de scénario insolites pour maintenir l’intérêt éveillé tout le long.

    Il faut notamment admettre que cette histoire est plutôt cocasse avec ce type qui poursuit un gang de bandits qui a récupéré ses peaux d’animaux elles-mêmes préalablement chipées par des indiens. Et on prend un malin plaisir à voir ce personnage utiliser toute son ingéniosité pour les reprendre et en faire baver aux bandits. Et il n’est pas question de bien ou de mal dans ce film où tout le monde est à peu près au même niveau, ce qui est appréciable. Tous ces protagonistes ne pensent juste qu’à leurs tronches et ça donne lieu à une traque plutôt exquise. La relation entre Lancaster et l’esclave affranchi est plutôt agréable à suivre et l’adversaire principal incarné par Telly Savalas est savoureux. Formellement parlant on peut également dire que le film est une réussite avec une photographie lumineuse qui rend honneur aux somptueux décors naturels et donne envie de pêcher la truite sauvage à mains nues. Mais voilà je n’ai pas forcément été emballé par l’ensemble du film et surtout par son humour même si je lui trouve des qualités avec notamment quelques scènes d’action prenantes. Je peux comprendre qu’on puisse adorer mais ce n’est pas mon cas pour le coup. Toutefois ça ne me découragera pas à découvrir d’autres films de Sidney Pollack.
    cylon86
    cylon86

    2 268 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 février 2014
    Avec "Les Chasseurs de scalps", Sydney Pollack signe un western iconoclaste à tendance humoristique. En effet, cette histoire de trappeur blanc qui se retrouve avec un prisonnier noir sur les bras est intéressant sur bien des points de vue. Si le trappeur sait se débrouiller dans un milieu hostile, il est brutal et inculte tandis que son prisonnier est cultivé (il cite Ésope !), parle avec de belles phrases mais n'est pas capable de s'en sortir dans la nature. Quand le prisonnier est capturé par les mêmes chasseurs de scalps qui ont récupéré des fourrures appartenant au trappeur, celui-ci les traque, décidé à récupérer son bien. Filmé dans de très beaux décors, le film apporte un regard plaisant sur le western et se moque bien de l'absurdité de certains moments, qui contribuent grandement à la réussite du film. Bien écrit (en particulier au niveau des dialogues), l'ensemble vaut beaucoup pour le tandem formé par Burt Lancaster et Ossie Davis qui ne cessent de se juger et de se critiquer. Face à eux, Telly Savalas vient compléter le casting en chasseur de scalps.
    Vixare
    Vixare

    27 abonnés 369 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 août 2014
    Voici un western assez surprenant et bourré de qualités. Réalisé après la période flamboyante du western classique et les remouds dus au western spaghetti, Les chasseurs de scalp c'est avant tout un western anticonventionnel. Tout d'abord il s'agit d'une grande farce où un sac de fourrures est au centre de toutes les attentions, celle-ci amène le grand héros blanc incarné par le charismatique Burt Lancaster, au poil dans le rôle d'un ours mal léché, à se frotter aux indiens kiowas et à des chasseurs de scalp avec pour seul allié un ancien esclave noir, très cultivé, et particulièrement culotté, interprété avec beaucoup de justesse par Ossie Davies. L'originalité est ici que le blanc, qui a clairement un complexe de supériorité, se retrouve souvent ridiculisé et mis en difficulté par l’ingéniosité du noir ... Pas courant pour l'époque ! De plus, du côté de la bande de "bad guys", le chef de gang incarné par Telly Savallas est souvent tancé avec beaucoup d'humour par sa compagne interprétée avec classe et poigne par Shelley Winters, autre caractère particulier. Pour le reste, le scénario est bien ficelé et plaisant, les cabotinages de Lancaster et Davies sont succulents alors que ceux de Savallas tendent à lui retirer une part de sa crédibilité. Toutefois, si certains passages peuvent paraître un peu longuets, on notera surtout le peu de soucis accordé à la vraisemblance de la tribu kiowa. L'ensemble se laisse cependant regarder avec un réel plaisir et la fin est particulièrement réussie.
    Jean-philippe N.
    Jean-philippe N.

    104 abonnés 925 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mai 2014
    Un western en forme de comédie allégorique ou ni blanc, ni noir ni rouge n'en sortent complètement grandis. Le côté humaniste de cette fable fera passer les faiblesses scénaristiques...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 14 mai 2012
    Sydney Pollack a réalisé un western original avec un Burt Lancaster dans un rôle de trappeur déterminé, au racisme assez primaire mais avec un grand cœur. Telly Savalas interprète un chef de bande à la fois sadique et clément quand il le faut. Mais la véritable révélation de ce film est Ossie Davis qui réussit une véritable performance dans le personnage de Joseph Lee. Le film alterne les scènes d'action avec des scènes de la vie quotidienne d'une bande de chasseurs de scalps en vadrouille, le tout parsemé d'un humour subtil qui entraîne parfois l'éclat de rire comme la scène du cheval sifflé, qui pile net et envoie son cavalier par-dessus bord. Sans constituer un chef-d'œuvre, ce western offre un spectacle divertissant de qualité.
    selenie
    selenie

    5 478 abonnés 6 025 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 septembre 2010
    Un tel titre promettait il est vrai un western plutôt sombre... Il en est rien, Pollack a semble-t-il voulu se démarquer. Salutaire mais risqué... Entre la relation Lancaster-esclave et la relation de couple Savalas-Winters l'humour léger est de mise ; les autres scènes sont les plus réussies, celle des combats et de l'action. Pollack passe d'un genre à l'autre avec maladresse, ce n'est jamais fluide. Les scalpeurs de sclaps ne passent à l'action qu'une seule fois (violemment) et ensuite vivent comme larrons en foire ?! Les indiens se vengent mais attendent plusieurs jours ?! Sidney Pollack a voulu faire un western comédie mais le thème du scalp plombe d'avance son projet. Le scénario trop saccadé entre humour et action y est pour beaucoup. Ce sont bien les acteurs qui font que le film surnage...
    AMCHI
    AMCHI

    5 081 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 août 2010
    Avec un tel titre et une telle histoire et de la part de Sidney Pollack on pouvait s'attendre à un récit plus sombre mais rapidement le film a un ton léger tout de même ponctué de scènes d'action efficace. Le casting est de qualité aussi et donne de la saveur à ce film qui se déroule entièrement dans la nature (un prémice à Jeremiah Johnson). Si Les Chasseurs de scalps n'est pas une réelle réussite il reste cependant agréable à regarder.
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