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Un visiteur
5,0
Publiée le 3 décembre 2014
"Say A Prayer For A Kid Who Couldn't Run As Fast" ...
Vu la pauvreté du cinéma actuel, je fuis cette époque et me réfugie dans les classiques, et je ne suis pas déçu.
Un film magistral, sans temps morts, dans l'amérique des années 30 parfaitement dépeinte.
L'histoire simple d'un petit délinquant qui prend son galon en maison de correction puis en prison, pour finir caid de sa ville. A l'issue d'une énième incarcération il entend bien récupérer son pactole confié à son "avocat" (humphrey Bogart). Et c'est là que tout se complique. Dés lors le schéma du film noir se met en place, c'est une course désespérée vers une fin inévitable qui se met en place. James Gagney a la tête et le physique de l'emploi, Pat Obrien campe un rôle qui prend de l'épaisseur au fur et à mesure du déroulement, le voir pleurer une bible à la main est une scène mythique. La prestation de Bogart semble anecdotique en comparaison.
Le final est juste époustouflant, marquant, fort en symboles (ce que certains qualifient de morale trop présente), superbement tourné.
Techniquement, le film est un des meilleurs du genre. Mais quand on regarde la finalité recherchée dans l'histoire, à savoir tout faire pour que les enfants ne soient pas influencés par des milieux louches, on trouve que tout y est basé sur la religion, ce ce qui est loin d'être toujours la référence pour offrir une bonne morale. Je me demande seulement si l'auteur, en visant trop loin selon sa propre conception des choses, ne s'est pas rendu compte qu'il célébrait par là même une des plus grosses infamies que l'on puisse commettre: la trahison d'un ami mais aussi le mensonge. Jamais vu une fin de film aussi décevante!
Chef d'œuvre total. Une histoire passionnante et un rendu cinématographique exceptionnel. Un des 10 films noirs les plus hauts sur la liste des réussites absolues. Superbe et inégalable.
Il est difficile de juger ce film quand on n'en partage pas le point de vue car il s'agit d'un film engagé dans un strict point de vue religieux. Curtiz n'y est pour rien qui fait correctement son boulot de réalisateur, mais a-t-il adhéré à ce scénario ? le schématisme du film proche parfois de la caricature naïve permet pour le moins d'en douter
J'ignorais que le grand Michael Curtiz avait réalisé un film pour patronage, car c'est bien de cela qu'il s'agit. Le remède à la délinquance serait donc l'encadrement de la jeunesse par la religion… Comme naïveté c'est assez gratiné ! Et si encore s'était fait avec subtilité mais la dernière partie du film est carrément à gerber. PS : Il est possible que le film possède des qualités cinématographiques mais quand le fond occulte la forme à ce point-là, cette dernière n'a plus aucune espèce d'importance.
Bien que l l'intrigue mêle manigances de gangster, romance dynamique, portrait sociétal et trajectoires amicales parallèles, son dénouement prosélyte bien trop explicite gâche ce qui aurait pu faire la beauté d'un revirement dû à l'amitié. Récit initiatique autant que film noir (classiquement moraliste), l'histoire portée par une mise en scène élégante s'appuie sur le charisme cabotin de James Cagney, virevoltant d'assurance, mais s'écroule avec ses dernières scènes... Rageant!
Dans la lignée des grands films de gangsters des années 30, "Les anges aux figures sales" permet de retrouver James Cagney dans le genre de rôles qu'il affectionne et pour lesquels il s'est fait connaître. Il interprète ici Rocky Sullivan, gangster notoire d'un quartier de New York. Avec son bagout, son accent et sa malice, Rocky fait rêver les jeunes du quartier (ce sont eux les "anges aux figures sales") qui voient en lui un modèle puisqu'il fait fortune avec ses activités qui le mènent pourtant régulièrement en prison. Son ami d'enfance Jerry, devenu prêtre, espère toujours remettre ces enfants dans le droit chemin mais pour cela, Rocky doit cesser d'être un modèle. Toute une problématique qui sera au coeur de la déchirante scène finale du film, mettant en scène le sens de l'amitié et du sacrifice malgré sa moralité un peu douteuse. Si l'on peut remettre en question certaines motivations du personnage du prêtre et un scénario un peu trop schématique, il faut bien avouer qu'au niveau de la réalisation, c'est impeccable. Comme toujours chez Michael Curtiz, on a le droit à une technique irréprochable, à une mise en scène simple mais efficace et à des éclairages soignés. Tout cela au service d'une histoire bien menée dans laquelle Cagney explose une fois de plus à montrer son étincelant talent. A noter aussi la présence de la belle Ann Sheridan dans un rôle secondaire et celle d'Humphrey Bogart dans le rôle d'une belle ordure.
Un film de gangster brillant. On retrouve tous les ingrédients du film noir d'époque, les quartiers pauvres, la petite délinquance, les caïds, les faibles et les corrompus. Ils sont tous là sous l’œil inquisiteur de Michael CURTIZ qui signe là un très beau film, nerveux comme son anti-héros joué par James CAGNEY. On aurait préféré qu'il reste droit dans ses bottes jusqu'à la dernière seconde, mais l'époque voulait que le crime ne paie pas et qu'il ne soit pas représenté comme un exemple, alors... A noter déjà les petits rôles de futurs grandes stars, à retenir dans la catégorie.
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4,0
Publiée le 13 mai 2021
Les Anges aux figures sales est un film de gangster classique avec le jeu extraordinaire de James Cagney l'un des meilleurs acteurs de films policiers et de Pat O'Brien qui joue une fois de plus le rôle d'un prêtre. En fait dans la vie réelle O'Brien a étudié pour devenir prêtre mais il a ensuite abandonné pour devenir acteur. Le germe de la criminalité est ici bien montré mais pas ses causes. Pourquoi ces enfants sont ils finalement des criminels. Le réalisateur Michael Curtiz n'avait pas l'intention d'approfondir le problème il l'a plutôt traité de manière religieuse. Les hommes sont les produits de la société dans laquelle ils vivent évidemment certains échappent aux mauvais exemples tandis que d'autres continuent à être gâtés toute leur vie. Rocky Sullivan (Cagney) était le cas c'est un enfant gâté avec quelques principes d'amitié seulement et il est dur avec ses ennemis. Son meilleur ami (O'Brien) est devenu prêtre et a pris la vie différemment en essayant d'aider et d'améliorer le comportement des enfants dans la communauté où il vit. Pourquoi l'un est allé d'une manière différente de l'autre cela n'est pas suggéré dans le film. Nous n'avons que les faits et ensuite a vous devez trouver les raisons de tels comportements. Un film intéressant en tout cas avec une bonne interprétation de Humphrey Bogart, qui était un acteur parfait pour jouer les rôles des méchants et la toujours sympathique Ann Sheridan...
C'est un classique du film de gangsters, cela oui. Mais est-il toujours aussi pertinent aujourd'hui ? Je ne saurais pas dire, car certaines scènes frôlent parfois la niaiserie, même si la réalisation de Michael Curtiz est toujours efficace (en particulier pour les ombres). En tout cas, il compte la plupart des ingrédients du film de gangsters. Et il vaut pour l'interprétation de James Cagney et celle de Humphrey Bogart.
Ce film de gangsters des années 30 réalisé par Michael Curtiz en 1938 est un classique du genre. L'interprétation de James Cagney est l'une de ses meilleures prestations à l'époque. Celle de Pat O'Brian jouant le rôle d'un jeune prêtre défenseur de la morale au sein du quartier très populaire de la hell's kitchen est un peu moins crédible. La fin du film est aussi assez décevante tout cela pour ne pas heurter les bonnes consciences. C'est un peu dommage car le film est bien tourné et assez dynamique. Le son par contre est très nasillard et nos portugaises sont mises à dure épreuve. Pour ce qui est du titre du film je me demande où sont les anges aux figures sales car ce sont surtout de gangsters et de vilains garnements auxquels on a affaire ici.