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ElAurens
73 abonnés
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4,5
Publiée le 24 mai 2011
Le plus sauvage d'entre tous est un grand film de Martin Ritt aujourd'hui méconnu et c'est franchement dommage, quand je voie qu'on encense des soi-disant chefs-d’œuvre, que je ne citerais pas car il y en aurait une flopée, qui je trouve sont juste insupportables et qu'on oublie des films de ce genre ça a tendance à m'énerver. L'immense Paul Newman joue ici l'un de ses plus grands rôles, il est extraordinaire dans son personnage égoïste d'apparence sympathique, s'il fallait donner le nom d'un acteur pour définir le mot charisme je donnerai son nom sans hésiter une seconde, un rôle de rebelle qui n'est pas sans rappeler James Dean voir Marlon Brando, il aurait dû à mon avis remporter l'Oscar du meilleur acteur, mais bon beaucoup de gens ont de la merde dans les yeux, comme ceux de l'AFI qui l'ont oublié pour leur classement incomplet des plus grands acteurs du cinéma. Au côté de Paul Newman, Brandon De Wilde le célèbre gamin admirateur d'Alan Ladd dans le western culte de Georges Stevens « Shane », un acteur intéressant qui disparaîtra à l'âge de trente ans suite à un accident de voiture, il aurait sans doute fait une bonne carrière, il joue pour moi ici son plus grand rôle. Le seul personnage féminin est joué par Patricia Neal, qui incontestablement joue également ici le plus grand rôle de sa carrière, qui sera récompensé d'un Oscar, un personnage de femme célibataire assez attachant. Le scénario, tiré du roman de Larry McMurtry, peut faire penser aux pièces de Tennessee Williams, derrière l'histoire de maladie contagieuse du troupeau se cache un drame familial très sombre dans la lignée de ses pièces. Comme si ça ne suffisait pas, il n'y a pas que les acteurs et le scénario qui sont à louer, il y a aussi la très jolie musique d'Elmer Bernstein, la magnifique photographie en noir et blanc de James Wong Howe récompensé d'un Oscar, bref les qualités sont nombreuses, très nombreuses.
"Le plus sauvage d'entre tous"' a connu un énorme succès aux Etats-Unis en 1963 remportant trois Oscars (Patricia Neal, Melvyn Douglas et James Wong Howe). Curieusement, il est aujourd'hui, comme son réalisateur Martin Ritt, complètement oublié en France quand il n’est pas vilipendé par la critique. Notamment par Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon dans leur livre "50 ans de cinéma américain" qui n'ont pas de mots assez durs pour qualifier ce film de la première partie de la carrière de Ritt. Il a pourtant bien mieux supporté le passage des ans que bien d'autres films "sudistes" de son époque comme "Les feux de l'été" du même Martin Ritt avec encore Paul Newman (1958), "A l'est d'Eden" d'Elia Kazan (1955), "Géant " de George Stevens (1956) ou encore "L'homme à la peau de serpent" de Sidney Lumet (1960). La direction d'acteurs de Martin Ritt et la qualité du scénario y sont sans doute pour beaucoup. Il faut dire que l'association du metteur en scène avec le duo Irving Ravetch et Harriet Frank Jr. aborde son troisième travail en commun, tirant sans doute les leçons du trop-plein de boursouflure des "Feux de l'été". Cette quatrième collaboration avec Ritt permet à Newman de sortir de la gangue dans laquelle le modèle Brando l'avait enfermé depuis le début de sa carrière. N'avait-il pas enfilé la jupette chez Victor Saville pour un péplum sans gloire ("le calice d'argent" 1954) comme son illustre aîné chez Mankiewicz ("Jules César" 1953) ? Une performance que Newman jugera toujours comme son péché originel, allant jusqu'à payer une pleine page dans un grand quotidien pour conseiller à ses admirateurs de ne pas voir le film. Le jeu de Newman était alors empreint de tics qui l'alourdissaient considérablement, nuisant grandement à la crédibilité des personnages qui lui étaient confiés. De ce point de vue "Le plus sauvage d'entre tous" marque une rupture même si on retrouvera encore quelques scories issues de la fameuse méthode dans les films suivants. Le film traite essentiellement de deux sujets qui se rejoignent. L'incommunicabilité entre les générations au sein de la cellule familiale et la difficile adaptation aux mutations économiques radicales qui bouleversent la société américaine depuis l'avènement du capitalisme. Tout d'abord présenté comme un personnage univoque, Hud (Paul Newman) apparaît comme un être frustre, entièrement tourné vers la satisfaction de ses plaisirs immédiats pendant que son père âgé se démène pour faire vivre le ranch familial dont le troupeau vient d'être frappé par la fièvre aphteuse. Le petit fils joué par Brandon de Wilde (autrefois le jeune Joey de "L'homme des vallées perdues") est tiraillé entre l'admiration qu'il porte à son grand-père et la fascination qu'exerce sur lui son oncle coureur de jupons. L'enjeu du film semble porter sur la pente que suivra le jeune adolescent dont l'ombre du père mort lors d'une virée arrosée avec Hud s'élève entre Hud et son grand-père (Melvyn Douglas). Progressivement le personnage de Hud s'éclaire différemment laissant entrevoir tout le poids du manque d'amour d'un père trop rigoriste. Un début d'explication se fait jour au retour d'une beuverie où Hud ne sera pas loin de commettre l'irréparable sur Alma, la gouvernante avec laquelle il entretient une relation trouble, mélange d'attraction sensuelle et de répulsion. Lors d'un monologue très convaincant, Hud livre un peu de ses tourments mais alors que troupeau vient d'être abattu, la mort du vieil Homer laisse la plaie ouverte. Bizarrement Tavernier et Coursodon sont très sévères avec ce drame sudiste qu'ils jugent ennuyeux alors qu'ils sont en revanche sans doute trop laudateurs pour "L'homme à la peau de serpent" de Lumet (1960) aux situations dramatiques beaucoup plus artificielles . L'académie des Oscars ne s'y est pas trompée qui a récompensé deux des acteurs du film, n'oubliant pas au passage de nommer pour la troisième fois Paul Newman pour la statuette du meilleur acteur. La photographie remarquable de James Wong Howe au noir et blanc très métallique a elle aussi été récompensée par l'Académie des Oscars. Martin Ritt donne à Paul Newman un magnifique rôle de rebelle qu'il reprendra avec bonheur trois ans plus tard sous la houlette de Stuart Rosenberg dans "Luke la main Froide" qui restera comme l’un des plus hauts faits d'armes de l'acteur. Il faut enfin souligner la remarquable performance de Patricia Neal qui rend parfaitement la secrète détresse de cette femme sans foyer, obligée de fuir la fournaise qu'est devenu ce ranch où trois générations de mâles s'affrontent et dont la sensualité de moins en moins retenue affole Hud et son jeune neveu.
Ce film a souvent été présenté comme un western moderne ; je ne suis pas du tout d'accord avec ce classement, c'est un drame profond situé dans un contexte moderne de ranch dans une Amérique en pleine mutation où un fils se révolte contre les méthodes archaïques d'élevage de son père, celui-ci n'appartenant déjà plus à l'Amérique moderne des affaires et de Wall Street. Il est anachronique pour Hud, ce fils rebelle dans un pays où les banquiers et les courtiers ont remplacé les pionniers et les aventuriers. L'intérêt de ce film est de dépeindre au sein de ces grands espaces, la solitude de ses personnages et leurs désillusions. Pour traduire ces sentiments, l'interprétation est de premier ordre, avec un Paul Newman magistral qui abuse sans doute un peu trop de sa gamme de tics Actor's Studio, ce qui peut parfois agacer, mais il trouve là un de ses meilleurs rôles, il en fait des tonnes dans l'arrogance, la dureté mais il permet aux autres d'étoffer leurs rapports, notamment le conflit entre Hud et son père joué par l'excellent Melvyn Douglas, un choc des générations parfaitement cerné et aussi teinté d'une grande valeur humaine. C'est visible aussi dans les rapports avec les autres personnages dont celui de Patricia Neal, dans un rôle ingrat de femme seule et désenchantée, et celui du neveu joué par le jeune Brandon De Wilde. Un film d'une grande sensibilité qui illustre 2 modes de vie, 2 pensées de 2 époques..
On dit que c'est un western contemporain. Je veux bien d'autant plus qu'il est vrai que le cadre est celui d'un pur western contemporain. Mais l'histoire raconte plus une confrontation complexe entre un fils indigne et son paternel qu'autre chose. Réalisation quasi-impec de Martin Ritt qui surligne bien l'intensité que dégage le scénario et puis surtout direction d'acteurs prodigieuse. Enfin prodigieuse... à l'exception peut-être de Patricia Neal (qui a pourtant eu l'Oscar!!!) d'habitude parfaite mais qui là a tendance à en faire trop dans l'accent du terroir. Mais Melvyn Douglas (impossible de reconnaître un seul petit instant l'acteur élégant des comédies de Lubistsch!!!), en patriarche est impressionnant et n'a pas volé sa jolie statuette. Brandon De Wilde se met largement à la hauteur de ses prestigieux partenaires à travers un jeu très nuancé et subtil. Quand à Paul Newman, il joue tout simplement un de ses meilleurs rôles. Aussi provocant, dur et arrogant que Marlon Brando dans "Un Tramway nommé Désir", il use de son redoutable magnétisme de son charisme pour qu'on ne puisse pas s'empêcher malgré tout de ressentir de la sympathie pour son personnage. Résultat : une belle oeuvre ambigüe et sans concession.
Les vieilles traditions s'effondrent, les lobbys Américains poussent aux vices et aux péchés. La famille se désagrège et tandis que les vaches laissent leur peau l'alcool et la violence grignotent le travail de la terre. Une époque tumultueuse parfaitement mise en scène et qui nous offre un grand Paul Newman.
Une belle peinture du Texas des années 50 avec cette photographie noir et blanc aux détails riches, de l'ampleur dramatique, un triangle amoureux complexe, une analyse pleine de finesse d'une relation père-fils détruite par le ressentiment, la haine et la colère, un Paul Newman excellent dans un rôle fort et profond. Une œuvre splendide.
Un très beau film , très puissant , qui n'a pas vieillit du tout , et au contraire aborde des thèmes très actuels et très divers. Le thème central est bien sûr cette relation père /fils, catastrophique , pleine de jalousie Oedipienne , de rejet de part et d'autres. Le film révèlera petit à petit les causes de cette haine. IL y a ensuite le thème écologique du métier de cette famille , éleveur de chevaux qui sont confrontés à une maladie épidémique ( style vache folle ) La problèmatique est magnifiquement posée. L'idividu contre la société, l'égoisme, la bravoure, que du solide et du sérieux . Et puis la séduction homme femme , avec Paul Newman absolument formidable et qui trouve avec Patricia Neal un fantastique miroir. Séductrice , femme libérée mais déjà aguerrie , meurtrie par son passé. Elle voudrait céder à la tentation mais se méfie. Un film fort , puissant , intense , remarquable.
Le troupeau d'un ranch isolé au milieu du Texas est victime d'une épidémie. Mais ce n'est là qu'un prétexte pour plonger au cœur de la famille qui tient ce ranch et la regarder de plus près. Il y a Hud, le fils débauché qui couche avec des femmes mariées et qui se complaît dans sa nature de salaud, son père Homer avec des valeurs à l'ancienne qui méprise son fils et il y a le neveu de Hud, qui jette sur son oncle un regard admirateur mais qui doit apprendre à distinguer le bien du mal de lui-même. Au milieu de ces trois hommes aux fortes personnalités (et campés par des acteurs de talent, Paul Newman, Brandon De Wilde et Melvyn Douglas s'il vous plaît !), il y a Alma (Patricia Neal dans un de ses plus grands rôles), la bonne du ranch qui a des affinités avec les trois hommes mais qui n'en touche à aucun malgré son charme. Martin Ritt s'arme d'un scénario assez simple mais terriblement révélateur sur la nature humaine et ses différents comportements. Il sait filmer aussi bien les paysages naturels que les acteurs, donnant une importance à chaque plan avec un talent certain. Le scénario bénéficie de superbes dialogues et laisse aux acteurs toute la place nécessaire pour qu'ils créent leurs personnages. Aussi on finit par pardonner au film ses longueurs et l'on se laisse transporter par l’interprétation fiévreuse de ses acteurs.
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3,0
Publiée le 16 janvier 2015
« il faut tremper son pain dans la bonne soupe tant qu'elle est encore chaude ! » Superbement photographiè par le directeur de la photo James Wong Howe, c'est l'un de ses classiques en noir & blanc qui consistent à projeter l'image du cowboy traditionnel dans le contexte de la sociètè moderne! Dans un style très proche du "Bus Stop" de Joshua Logan, Martin Ritt tourne en 1963, "Hud", qui bènèficie de la brillante interprètation de Paul Newman dont le personnage a toujours dit que la loi devait être interprètè avec souplesse! Et c'est ce qui s'efforce de faire! Hud penche du côtè de la legalitè et des fois il penche de l'autre côtè! Aucun sens moral! On peut dire qu'il aime ça le fruit du pèchè en s'opposant aux valeurs enseignèes jusqu'alors par son paternel! Western psychologique et mèlancolique balayè par le vent, le conflit de gènèration constitue le thème principal du film de Ritt, avec la participation de l'excellente Patricia Neal (Alma est arrivèe à un âge où il ne faut pas faire la fine bouche) qui remportera un Oscar, celui de la meilleure actrice de l'annèe, et surtout celle de l'èmouvant Melvyn Douglas (oscarisè) en père vieillissant! Tout le pays se dègrade et les bons vieux hommes tels que Douglas deviennent aussi dures que leurs artères bien souvent! V.F parfaite, c'est à souligner...
Avec "Hud" ou "Le plus sauvage d'entre tous" c'est un très beau western moderne que nous offre Martin Ritt. On y retrouve le très charismatique Paul Newman dans le rôle principal de Hud, un coureur de jupons cynique, buveur et charmeur qui rentre régulièrement en conflit avec son père et notamment par rapport à l'avenir de leur propriété et de leurs terres, dont les jours semblent être compté. On y suit aussi ses relations avec son neveu orphelin et leur gouvernante. C'est un beau et dramatique mélodrame familiale que nous livre Ritt, très bien écrit notamment les dialogues, subtils et bien pensés. C'est aussi une belle analyse d'un choc entre deux générations totalement différente et le reflet d'une société Américaine qui subit d'indéniable changement. L'intensité et la complexité du scénario ressortent bien et Ritt ne tombe pas dans le mélo ou la niaiserie, c'est un film dur et sans concession. "Hud" bénéficie aussi d'une somptueuse photographie en noir et blanc, d'excellent fond sonore, souvent calme et superbe, et d'une très bonne mise en scène et réalisation, que ce soit pour les acteurs ou les paysages. L'atmosphère dramatique et poussiéreuse de l'ouest est parfaite. Les interprétations sont excellentes, que ce soit les premiers rôles comme Paul Newman, charismatique, cynique, magnétique et arrogant, qui montre une fois de plus toute l'étendue de son talent, ou les seconds comme Patricia Neal qui bénéficie tous d'une très bonne direction d'acteurs. Un très bon film, dramatique et humain et surtout un beau film sur le fond et sur la forme.
Un film qui peut paraitre ennuyeux à beaucoup et particulièrement intéressant à certains. Je fais partie des certains pour au moins trois raisons : en premier, la mise en scène qui s’adapte parfaitement au roman de McMurtry puis les thèmes qui restent d’une actualité brulante puisque chaque génération les retrouvent,enfin les acteurs qui donnent à leurs personnages une vraie vie. De surcroit, c’est un film courageux et honnête qui n’est pas fait pour plaire mais pour enrichir notre expérience de la vie, Martin Ritt a toujours eu à cœur de nous rendre plus intelligents. ‘’Hud’’ a de quoi dérouter par sa forme puisque il est à l’opposé du spectacle ou du rêve sans cependant tomber dans un réalisme voyeur. C’est le genre : ‘’cinéma qui n’en est pas’’. Il nous reste cependant le plaisir d’admirer Paul Newman qui reprend avec plus de maturité son rôle du ‘’Gaucher’’ tourné par Penn 5 ans plus tôt, Penn et Ritt ayant de nombreux points communs. Enfin quel plaisir d’admirer Patricia Neal dans un rôle d’une sensualité à faire pâlir bien des actrices plus réputées qu’elle pour cela ! On est à des années lumières de sa phrase magique ‘’ Klaatu barada nicto ‘’ qui modifia le comportement de Gort. Dernière remarque : le titre français particulièrement inadapté et générateur de frustrations puisque Hud est juste un sauvage parmi les autres.
Western moderne et mélancolique où Paul Newman joue un anti-héro symbole du déclin des valeurs familiales dans un ranch modeste. Il y a du James Dean dans son personnage... Un magnifique noir et blanc photographié merveilleusement donne un charme certain. Le drame de l'épidémie n'est qu'un prétexte pour décrire un conflit générationnel entre un père et son fils sous le regard désolé du petit-fils et neveu. Un très grand film à la fois dure et empreint d'une certaine nostalgie. Site : Selenie
Un long métrage sur les déchirements d'une famille dans le milieu agricole dans le Texas mis en scéne par Martin Ritt !! Dans les grands espaces désertiques du Texas des années 60, l'histoire de trois générations d'une famille ayant le même sang, un grand père teigneux, un oncle alcoolique et nonchalant et du petit fils qui ne sait pas ou se mettre entre les deux travaillent ensemble mais une querelle lointaine les divisent entre les deux anciens depuis 15 ans. Le tonton embarque le fils dans ses beuveries nocturnes et les femmes faciles. La ferme est aussi sous le contrôle des bétails avec une vache morte dans des conditions médicales interrogatives. J'ai bien aimé ce film dans l'ensemble ou Martin Ritt signe une bonne mise en scène avec un scénario constructif au fil de l'histoire. Les scènes ou ils doivent abattre le bétail entier du ranch à coups de fusils m'a fait un petit pincement au cœur (je ne serais jamais boucher (rire)). Cette œuvre offre trois bons roles comme celui de Paul Newman ingrat et aux deux autres comédiens dont je ne connais pas les noms. Un film eut ètre méconnu a découvrir.
Indomptable. Insoumis. Rebelle. Provocateur. Ecorché-vif. Il y a du James Dean dans la prestation présente de Paul Newman. Considéré comme un fils indigne par son vieux père,propriétaire d'un ranch dans l'Ouest Texan,il noie ses névroses dans la consommation d'alcool et de femmes,avec le coup de poing facile. Il y a donc aussi aussi du Marlon Brando,et plus généralement cette mode de l'Actors Studios. Souvent considéré comme un western moderne avant l'heure,"Le plus sauvage d'entre tous"(1963) raconte sur le mode de la chronique familiale et pastorale,les relations complexes entre les différents membres du ranch,incluant un paternel à la rancoeur tenace(Melvyn Douglas),un neveu admiratif mais inexpérimenté(Brandon De Wilde)et une gouvernante d'âge mûr marquée par les hommes(Patrcia Neal,oscarisée). Le cinéma de Martin Ritt n'exclut pas les longueurs,et souligne un peu trop lourdement les conflits;mais il a aussi le chic pour des images marquantes,telles que l'extermination du troupeau de vaches atteint de fièvre aphteuse,ou celles de la tentative de viol. Un bon classique.
LE PLUS SAUVAGE D'ENTRE TOUS est un western moderne dont l'hisotire se passe dans un ranch texan à l'abandon où se déchirent un vieu pères - Melvyn Douglas - aux méthodes rigides, son fils rebelle - Paul Newman - ainsi que de leur troublante gouvernante - Patricia Neal. Voilà donc un scénario, quand même, assez simpliste et qui aurait méritée une intrigue un peu plus étoffer. Heureusement la mise en scène de Martin Ritt est à la hauteur et les interpretes sont excellents. Parmi les interprètes nous retrouvont donc Paul Newman qui s'offre là un rôle à la meusre de son talent dans la peau du fils rebelle. Il y a également Patricia Neal qui avait obtenu un oscar mériter pour son rôle de gouvernante, et que dire du rôle du père joué par Melvyn Douglas qui est excellent et qui mérite également son oscar pour le meilleur second rôles. Précisons que le film obtient un troisième Oscar pour la très belle photographie de James Wong Howe. Voilà, quand même un western assez intéressant même si l'histoire n'est pas franchement captivante, et je conseille néanmoins pour ceux qui ne le connaissent pas. Un bon western à regarder en famille.