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    Age Difficile Obscur
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Age Difficile Obscur" et de son tournage !

    Récompenses

    Age difficile obscur présenté, entre autre, au Festival du Film de Berlin et de Sundance en 2005, n'est pas reparti les mains vides. Tandis que le film de Mike Mills a été nominé pour l'Ours d'Or et le Grand Prix du Jury, l'acteur Lou Taylor Pucci est quant à lui rentré auréolé de l'Ours d'Argent et du Prix Spécial du Jury.

    Premier film

    Fondateur de l'agence-collectif artistique The Director's Bureau, rassemblant des artistes comme Sofia Coppola ou Roman Coppola, Mike Mills a réalisé de nombreux films publicitaires, clips vidéos et courts métrages avant de réaliser son premier long en 2005, Age difficile obscur.

    Genèse d'une adaptation

    C'est le producteur Bob Stephenson qui a fait découvrir le roman de Walter Kirn, Thumbsucker, à Mike Mills. Il se souvient : "J'en étais à la page 65 lorsque j'ai décidé d'acheter les droits. Ensuite, j'ai dit à Mike qu'il devait le lire." Celui qui va alors prendre en charge l'adaption de ce roman confie : "J'ai eu de la chance que Bob pense à moi pour ce film. Nous avons commencé à chercher un scénariste, à entamer la préproduction, et j'ai dit un jour "Bobby, laisse-moi essayer de l'écrire, ce scénario...". Non seulement il m'a soutenu, mais il a convaincu tout le monde de me laisser faire. Il s'est comporté comme mon éditeur pendant tout le processus d'écriture, il a beaucoup contribué au scénario. Grâce à lui, tout cela avait un sens."

    Inspiration

    Pour Age difficile obscur, le réalisateur et scénariste Mike Mills évoque les peintures d'Andrew Wyeth, la musique d'Elliot Smith ou de Neil Young et les films de Hal Ashby comme source d'inspiration : "En voyant les films de Hal Ashby, j'ai toujours eu l'impression qu'il me tapait sur l'épaule et me disait que c'était normal de ne pas être parfait, d'être un peu bizarre, de ne pas être ce qu'on est supposé être. En un sens, Age difficile obscur est une tentative de traduire cela pour un nouveau public, une nouvelle époque culturelle."

    S'accepter soi-même

    Le thème central d'Age difficile obscur tourne autour de l'acceptation de soi. Walter Kirn, l'auteur du roman, explique : "Si le livre a un thème, c'est le fait de s'accepter. Il parle de la confusion que nous ressentons tous quand nous entrons dans un monde plus vaste, disons celui des années d'adolescence, et que nous réalisons que nous ne sommes pas pareils que les autres." Cathy Schulman, l'une des productrices exécutives, rajoute : "Ce thème parlait à tous ceux qui ont lu le scénario. Ce qui est impressionnant, c'est l'universalité du propos, le fait de dire que c'est normal d'être différent, et qu'il faut s'accepter tel qu'on est, parce que cela fonctionne..."

    Un thème universel

    Walter Kirn explique au sujet de son roman, que celui-ci lui était "extrêmement personnel. Il l'était tant que les gens se sont sentis touchés eux aussi à un niveau personnel. Je reçois toujours aujourd'hui des lettres et des e-mails, dont beaucoup de la part de personnes qui ont les mêmes problèmes que mes personnages." Ce que vit Justin et les autres protagonistes d'Age difficile obscur : la quête d'identité, la découverte des limites de notre entourage et celles qui nous sont propres, est universel. C'est dans cette idée d'expérience partagée par tous qu'Age difficile obscur est un film avant tout humain.

    Casting impressionnant

    Pour son premier film, Mike Mills a réussi à réunir un casting des plus impressionnants en s'entourant d'acteurs tels que Tilda Swinton, Vince Vaughn, Vincent D'Onofrio ou encore Keanu Reeves.

    Justin

    Le personnage de Justin a été le choix le plus délicat du casting d'Age difficile obscur, Mike Mills a cependant tenu à faire appel à un acteur encore inconnu et débutant dans le milieu. Lou Taylor Pucci, avant d'obtenir le premier rôle d'Age difficile obscur a partagé l'affiche de films présentés au Festival de Sundance : Personal velocity (2002) ou encore The Chumscrubber (2005). Le réalisateur Mike Mills explique son choix : "Lou est notre plus beau coup de chance. J'ai vu plus d'une centaine de jeunes acteurs avant qu'il n'arrive. Il a pris l'avion pour la première fois de sa vie pour venir à l'audition. Il joue au théâtre depuis longtemps, mais il n'a rien de commun avec ces jeunes acteurs de Los Angeles. Il ne se sent pas comme eux. Lui, il était nerveux, anxieux – toutes choses qui le faisaient ressembler encore davantage au personnage."

    "Je vis exactement la vie du personnage que j'incarne, explique Lou Taylor Pucci. Beaucoup des choses qu'il traverse me sont familières, je m'identifie énormément à lui. Je sais d'expérience ce que c'est de quitter son foyer, quand c'est le seul endroit sur Terre que vous connaissez, et d'aller chercher des réponses dans tous ces ailleurs..."

    Liberté dans le jeu

    Sur le plateau d'Age difficile obscur, Mike Mills a laissé libre cours à la créativité et à l'imagination des acteurs dans la construction de leurs personnages, les poussant ainsi à travailler de manière plus pointue sur la profondeur et le passé de chacun. Il a encouragé l'improvisation, afin que la véritable émotion émane du jeu des acteurs et rendent les personnages encore plus réels.

    Elliott Smith et Polyphonic Spree sur la B.O.

    Le réalisateur connaît la musique : avant de signer ce premier long métrage, il a réalisé plusieurs clips, notamment pour Air, Pulp ou Moby, et conçu des pochettes de disques, par exemple celle de Washing machine pour Sonic Youth ou de Root down pour les Beastie Boys. Il a donc particulièrement soigné la musique de son film, faisant tout d'abord appel à Elliott Smith, songwriter américain réputé (pour qui il avait imaginé le désign de la pochette du single Happiness), mais celui-ci a mis fin à ses jours alors qu'il travaillait à cette B.O. Seuls trois morceaux du chanteur américain ont donc pu être inclus dans Thumbsucker : une reprise de Trouble de Cat Stevens, une autre de Thirteen de Big Star, et le titre original Let's get lost qu'on retrouve sur son album posthume) Le cinéaste a ensuite demandé au groupe Polyphonic Spree, une chorale pop menée par Tim DeLaughter, d'écrire d'autres morceaux pour la bande originale.

    Beaverwood

    La ville de Beaverwood, dans l'Oregon, est un personnage à part entière dans le film Age difficile obscur. Elle est représentée comme une sorte d'anti-paradis dans lequel évoluent tant bien que mal les personnages du film. Le romancier Walter Kirn explique : "Les banlieues sont soumises aux apparences. Elles sont dominées par une seule règle : il faut faire bonne figure devant le patron, l'église, les voisins. Et cependant, les gens souffrent et sont dévorés d'anxiété comme partout ailleurs. C'est ce désaccord entre la surface et l'intérieur qui fait de ces endroits des lieux à la fois intéressants et redoutables."

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