Avis sur L'Affaire Josey Aimes

16/20 : D’après une histoire vraie, L’AFFAIRE JOSEY AIMES relate le combat d’une femme envers une peuplade de misogynes ingrats. Ce film nous embarque dans un milieu où les femmes doivent fermer leur gueule malgré les humiliations que les hommes leur font subir. Josey, à elle seule, aura le courage de dire haut et fort : « non, ce n’est pas juste » et d’affronter ce système machiste. Nous l’admirons fortement pour cette revendication.
Charlize Theron, tenant le rôle de Josey Aimes, est tout simplement parfaite. Belle et performante, cette actrice n’a pas fini de nous impressionner. Le reste du casting est très convaincant tel Jeremy Renner, dans le rôle de Bobby Sharp (une véritable ordure), Frances McDormand dans le rôle de Glory (l’amie de Josey), Woody Harrelson dans le rôle de Bill White (l’homme qui soutiendra Josey jusqu’au bout) ainsi que la charmante Amber Heard (l’un de ses premiers rôles), interprétant Josey Aimes adolescente.
L’AFFAIRE JOSEY AIMES, réalisé par la néo-zélandaise Niki Caro, est une œuvre poignante et émouvante, menée par une Charlize Theron épatante. Une véritable réussite.

Le combat d'une femme et pour le respect. Charlize Theron assure son personnage de femme harcelée dans une usine, elle n'est pas la seule. L'Affaire Josey Aimes est l'adaptation d'une histoire vraie qui plaira au public amplement et avec humilité même si la dernière partie est un peu trop léger.

"L'Affaire Josey Aimes"(2005) est un drame psychologique se transformant en cours de route en film de prétoire. Il œuvre pour les changements de la condition féminine et s'inspire d'un fait divers qui secoua l'Amérique. Une femme,devenue mineure dans ville natale par nécessité,se voit harcelée de toutes parts par des hommes misygones et peu tolérants. Après des abus de plus en plus inacceptables et humiliants,elle dépose une plainte,seule contre toutes,les autres femmes ayant trop peur des représailles. Un rôle de femme forte donc,presque à Oscar,pour une Charlize Theron habitée qu'on a envie de secourir au plus vite. Le film en lui-même n'est pas spécialement attirant,mais il est nécessaire.

Un drame ordinaire traitait avec habileté un très beau film

C'est un film qui devrait être montré partout, y compris dans les écoles pour que ce message soit ancrés dans nos esprits, pour que ces conditions s'amenuisent, pour que le respect soit plus important et pas seulement envers les femmes. Un drame très fort, superbement interprété, que l'on prend en plein visage et on ne peut pas ne pas être bouleversé au final, certes attendu mais puissant !!

Pourquoi les hommes ont-ils toujours peurs que les femmes soient à "leurs places"... et la solution pour éviter cela, la force, le harcèlement moral et sexuel, l'humiliation. Mais ceux qui font cela, la seul chose qu'ils prouvent, c'est leur stupidité. "L'affaire Josey Aimes" en est la parfaite illustration, et montre parfaitement tout cela, l'histoire est magnifique et les acteurs excellents, le seul bémol pour moi, c'est que l'on ne voit pas vraiment la fin du procès, mais c'est tout de même un superbe film.

Qu'est ce qu'on peut bien faire quand ceux qui possèdent tout pouvoir font souffrir ceux qui n'en aucun ? En gros si vous êtes une nana dans "North Country", vous la fermez et vous encaissez comme un mec! Inspirè de l'histoire vraie de Lois Jensen qui, en 1984, a poursuivi une compagnie minière amèricaine pour discrimination et harcèlement sexuel, ce portrait d'une femme qui s’est enfermèe dans la peur (par la rèalisatrice nèozèlandaise acclamèe de "Paï") fait plaisir à voir pour ceux qui pensent que relever la tête, se rebeller et ne plus se laisser marcher sur les pieds peuvent amèliorer la sociètè! Dans la grande tradition du cinèma amèricain militant et social, c'est avant tout la prestation de chaque acteur (jusqu'au second rôle) qui font l'intèrêt de "North Country". Emportèe par sa dètermination, Charlize Theron y fait une composition d'une grande vigueur! Glamour, battante, engagèe, elle se fond admirablement dans le personnage de cette ouvrière paumèe et brisèe d'une mine du Minnesota dont une fêlure intèrieure apparaît dèjà dans ses premières larmes! Secondairement Frances McDormand et surtout Richard Jenkins (immense quand il prend la parole au côtè de sa fille ou qu'il se jette en plein tribunal sur le violeur) ne se contentent pas du minimum syndical! Idem pour Sissy Spacek qui joue Alice Aimes et de Woody Harrelson en avocat ambitieux! Un drame fort qui permet de ressentir combien il est à la fois douloureux et effrayant d'être objet de harcèlement moral malgrè l'abondance de bons sentiments dans un final très hollywoodien! Heureusement, cela ne gâche en rien cette oeuvre qui explore avec brio les racines du mal, les ambiguïtès, le contexte social et èconomique...

Un bon film sur le harassement au travail, très bien interprété et légèrement tire-larmes. Une histoire vraie.

En tant que femme, j'ai super été touché et c'est un film qui nous bouleverse

Un drame social inspiré d’une histoire vraie, qui donne lieu au premier procès pour harcèlement sexuel aux Etats-Unis.
Un film bouleversant, émouvant, sensible, où l’on retrouve la sublime Sud-Africaine : Charlize Theron qui y interprète une ouvrière dans une mine de fer, qui gagne un procès pour licenciement abusif après avoir affronté les comportements sexistes de ces collègues.
Un rôle sur mesure qui lui a valu de concourir aux oscars 2006 !

En deux films (Monster et l'affaire Josey Aimes), Charlize Theron serait-elle devenu l'actrice la plus douée de sa génération? Cela semble tout à fait possible, après cette nouvelle composition remarquable, dans un film courageux et sincère. Le thème est en effort fort, souvent dure, mais ne tombe jamais dans le pathos (pas trop) Tout y est très juste, peut être sans génie, un peu Hollywoodien certes, mais l'ensemble est tout de même assez émouvant, notamment grace à de bons personnages et des acteurs pour le moins inspirés, de Sean Bean à Sissy Spacek. L'affaire Josey Aimes n'est peut-être pas un grand film, mais c'est incontestablement un bon film.

Vu il y a pas mal de temps maintenant. C'est regardable même s'il ne se passe pas grand chose dans ce film. A voir seulement si on est fan de l'actrice.

Dans NORTH COUNTRY, Josey Aimes voulait simplement une vie normale, mais elle va obtenir un jugement qui protège toutes les femmes au travail aux USA et ailleurs. Une fois de plus Charlize Theron est immense dans le rôle de cette femme violée, délaissée, harcelée, humiliée, insultée ("bitch", "whore"), dont la vertu est continuellement questionnée. Le monde de la mine, où elle travaille, s’est ligué contre elle, comme la moitié de la ville, à commencer par les males de sa famille, son père et son fils. Pour n’avoir aucune interférence elle joue sans fond de teint (ce qui posa quelques problèmes d’éclairage au directeur de la photo, qui abusa du jaune sans doute pour éviter des visages trop blafards en pleine journée). Choix partagé par la réalisatrice, Niki Caro, appelée à Hollywood suite au succès mondial de « The Whale Rider » (Paï) et qui choisit immédiatement Charlize Theron pour porter à l’écran cette histoire vraie, où seuls les noms (Lois Jensen) et l’année (1987) ont été changés. Intelligemment, le scénario associe des hommes à ce combat qui n’est pas sans rappeler « Norman Rae » ou « Erin Brokowitch », l’humour en moins. Avec sa direction d’acteur très précise, déjà remarquée dans « Paï », la cinéaste offre sans doute son plus beau rôle à Richard Jenkins, qui parvient à nous faire partager sa souffrance. La scène où il prend la parole devant les travailleurs syndiqués est un immense moment d’émotion et de cinéma. Le reste du casting est excellent, Frances McDormand et Sissy Spacek en tête, sans oublier Woody Harrelson, Sean Bean et Michelle Monaghan. Seul point noir, Thomas Curtis, assez transparent dans la scène de réconciliation qui ainsi paraît exagérément larmoyante. Pour n’avoir sans doute pas suffisamment travaillé script et story-board, elle n’arrive pas à gommer certaines outrances émotionnelles du scénario, affaiblissant la démonstration. Néanmoins « L’affaire Josey Aimes » est un bon film dont les 126 minutes sont captivantes de bout en bout.

Travaillant au sein d'une mine, une mère célibataire est en permanence victime de harcèlement sexuel, et décide de poursuivre sa société en justice. "North Country" aborde sans caricature l'environnement très macho du monde ouvrier, et les humiliations que peuvent y subir les femmes, et que beaucoup laissent faire (sujet toujours d'actualité...). Le film est plutôt bien construit, on regrette cependant que le dernier acte, qui vire au film de prétoires, soit un peu trop hollywoodien. Toutefois, le long-métrage est soutenu par d'excellent acteurs. Charlize Theron, à peine sortie de "Monsters", est poignante en mère au bout du rouleau. Face à elle, des seconds rôles solides tels que Jeremy Renner en ouvrier infecte, Woody Harrelson en avocat paumé, Richard Jenkins en père aigri ayant honte de sa fille, Frances McDormand en syndicaliste charismatique, ou Sean Bean spoiler: (qui survit au film !)
en ami conciliant. Un drame intéressant.

Directement inspirée d’un fait divers tragique, cette chronique sociale permet à Niki Caro de défendre le droit des femmes en provoquant chez le spectateur un sentiment qui oscille constamment entre le respect et la pitié. Grâce à l’humilité qu’apporte Charlize Theron à son personnage, mais aussi à la sincérité que lui apporte le reste de cet excellent casting (de Woody Harrelson à Jeremy Renner), que le film réussit à ne pas plonger dans le brûlot tire-larme vers lequel son sujet délicat aurait pu l’entrainer. La qualité visuelle de l’ensemble passe essentiellement par la beauté de ce filtre blanc que nous a concocté Chris Menges (un vieux briscard qui a travaillé, entre autres, sur L’empire contre-attaque) et qui nous fait partager l’ambiance glaçante qui règne dans cette petite ville minière du fin-fond du Minnesota. Malgré l’austérité de sa mise en scène académique et la dureté de son propos contrebalancé par un happy-end convenu, L’affaire Josey Aimes reste un drame intelligent donc et une œuvre importante du cinéma indépendant américain de ce début de siècle.