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    Les Mauvais joueurs
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Les Mauvais joueurs" et de son tournage !

    Influences

    Frédéric Balekdjian révèle ses influences : "Le film est aussi né de mon goût pour les films de truands tragiques, de Casque d'or de Jacques Becker à Mean streets de Martin Scorsese : des films qui parlent de gens simples qui luttent pour survivre. Howard Hawks, Raoul Walsh, Anthony Mann sont des cinéastes qui ont nourri mon imaginaire et mon éducation cinéphile. Il y a une énergie et une vitalité chez eux qui me touchent vraiment."

    D'ailleurs, en référence à ces classiques du films noir américain, qui ont, selon lui, une sécheresse de narration et une durée assez courte, Les Mauvais joueurs fait moins d'une heure vingt-cinq : "J'ai vraiment fait le choix d'aller à l'essentiel, sans tergiverser.[...] Mon envie de base était que l'on puisse passer du rire à la violence, que l'on soit toujours sur la brèche.

    Un film en partie autobiographique

    Frédéric Balekdjian, le réalisateur, habite lui-même dans le quartier du Sentier depuis des années : "Mon grand père est arrivé d'Arménie au début du XXème siècle pour fuir les Turcs et s'est retrouvé rue des Petits Carreaux, dans la boutique que mon père a reprise par la suite et qu'on retrouve dans le film. Il y a donc des choses vraiment proches de moi dans ce film : Vahé, par exemple, est mon prénom arménien [...]. Je sentais qu'il existait un destin spécifique, une confrontation entre des hommes, entre des communautés, vraiment particulière à ce quartier-là."

    Linh-Dan Pham sur tous les fronts

    On retrouve dans Les Mauvais joueurs, Linh-Dan Pham, déjà à l'affiche dans De battre mon coeur s'est arrêté. Mais cette fois, elle joue une jeune femme d'origine asiatique très bien intégrée (contrairement à son personnage dans le film de Jacques Audiard, où elle ne parlait pas français). Linh-Dan Pham nous éclaire sur son rôle dans Les Mauvais joueurs : "elle ne se définit pas comme asiatique. Elle est émancipée. (...) Lu Ann est totalement française dans sa tête, mais elle est toujours soumise à sa conscience venant de ses origines asiatiques. Du coup, elle est déchirée entre le poids de la responsabilité familiale (...) et son désir, très occidental et tout à fait légitime, de s'émanciper, de vivre indépendamment loin de tous ces devoirs."

    Un acteur séduit

    Selon, Pascal Elbé, qui joue Vahé, le héros du film, ce qui lui a donné envie de tourner le film : "C'est la grande sincérité du projet qui m'a séduit - une sincérité au service d'une vraie histoire. Comme j'écris moi-même un peu, je suis particulièrement sensible à un scénario abouti, avec des personnages forts et une histoire dense. J'ai trouvé qu'il y avait là un véritable univers et, surtout, une totale absence d'esbroufe. Je n'avais pas le sentiment que Frédéric Balekdjian cherchait à séduire en faisant du cinéma, mais qu'il se servait du cinéma pour raconter ce qu'il avait sur le coeur. Quant au personnage, j'aimais sa dimension inhibée et introvertie. C'est un type de personnalité que je n'avais pas encore explorée au cinéma."

    Sur les accords de Dominique A

    Le réalisateur explique ce choix : "Au départ, j'avais choisi une ballade rock seventies un peu torturée des Sparks. Mais en écoutant la chanson de Dominique A, j'ai eu la gorge nouée et, comme les comédiens, elle s'est imposée. J'aimais bien le contraste entre la sécheresse et la tension du film d'un côté, et l'envolée lyrique que représente la chanson Tout sera comme avant. J'avais envie que l'émotion contenue tout au long du film déborde à ce moment là."

    Son et image

    Le réalisateur salue le talent de son chef opérateur, Pierre Millon, qui a su s'adapter au désir de tourner au plus immédiat. Frédéric Balekdjian voulait, dit-il, "capter des instants pris sur le vif, en étant le plus réactif possible par rapport aux situations. Le film a été tourné quasi intégralement en décors réels et il fallait donc composer avec les contraintes du quartier : les commerçants, les prostituées, la circulation... Je ne voulais pas qu'on sente qu'on "faisait du cinéma", on a donc souvent tourné en lumière naturelle, caméra à l'épaule.

    De même pour la musique, le réalisateur ne souhaitait pas de musique de film à proprement parler, à l'exception de moments précis et fugaces. Selon lui : "la matière sonore est tellement riche, dans la rue, dans le métro, dans les ateliers ou dans le restaurant, que la musique devient superflue. On a donc été particulièrement attentif aux sons du réel pour créer une sorte de pulsation et d'harmonie sonore.

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