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    Point limite zéro
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    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    472 abonnés 920 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 août 2019
    Point Limite Zéro n'est pas l'emblème du nouvel Hollywood, à la différence de son comparse Easy Rider (1969).
    Mais bizarrement, je ne peux m'empêcher de le voir comme un aussi puissant chant du cygne pour l'ère hippie, broyée dans le sang et le conformisme.
    Les deux films suivent la trajectoire de marginaux qui s'enfoncent dans l'Amérique pour y trouver des réponses. Mais là où les gus du film motorisé de Dennis Hopper se perdaient dans un pays rongé par les luttes intestines (Amérique profonde vs contre-culture), l'anti-héros semble le fuir.
    Lancé dans un défi, visant à relier en voiture Denver et San Francisco en 15 heures, Kowalski semble impossible à arrêter. Ni la police à ses trousses, ni l'attention médiatique, ni les affres de son passé ne le détourneront de son objectif. Mais finalement, quel est son objectif?
    Rouler et ne jamais s'arrêter? Défier l'autorité? S'offrir un dernier ride de liberté? Parcourir les idéaux en ruine d'une génération perdue?
    Et c'est là que Point Limite Zéro s'élève pour devenir une référence indémodable. D'un concept si simple, Richard C. Sarafian tisse l'odyssée d'un héros libertaire cultissime dans les paysages d'un pays coincé entre idéologie réac et utopie mutilée.
    À mesure que Kowalski longe la nation d'est en ouest (comme les pionniers presque deux siècles avant lui), alors que ses souvenirs apparaissent comme des flashes ornant les panoramas, c'est la construction d'une légende que filme Sarafian.
    Une légende fabriquée par les médias (en l'occurrence, un animateur de radio qui aide Kowalski). Une légende qui finalement élève/réduit le destin d'un homme à un message. Mais est-ce finalement le vrai sens que veut donner Kowalski à son voyage? On ne le saura jamais.
    En juxtaposant le début et la fin de Point Limite Zéro, le réalisateur nous permet d'assister à la naissance d'un mythe (qui laisse s'évaporer le réel) et nous expose sa simple vérité. Mais arrivé à ce final (direct, beau, poignant), y-a-t-il encore une différence entre les deux?
    Point Limite Zéro mérite bien son aura. Pour la grande beauté de sa réalisation. Pour son discours expurgé de la moindre lourdeur littéraire (qui aurait pu être de mise, vu le propos). Pour la belle gueule cabossée de Barry Newman. Pour sa bande originale fantastique.
    Et évidemment pour cet élan de pure liberté qui traverse le film. Qui l'érige autant qu'un Easy Rider parmi les grands symboles d'un Hollywood en pleine période de renaissance artistique.
    Alasky
    Alasky

    283 abonnés 3 078 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 mars 2021
    Totalement culte ! Belle galerie de personnages, sublimes paysages arides sur les routes de l'Ouest Américain, excellente bande originale, tout est vraiment top dans ce film. Véritable ode aux grands espaces, Vanishing Point est une épopée captivante et légère, sur fond de culture rock, où l'on retrouve les thématiques de cette époque c'est-à-dire la fascination pour la liberté, la vie à l'écart de la société, la contre culture des années 60-70, les relations humaines, etc.
    bobmorane63
    bobmorane63

    153 abonnés 1 896 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 novembre 2011
    Un super road movie qui vieillit bien avec le temps (1971) signé Richard C. Sarafian !!! Film qui inspira Quentin Tarantino pour "Boulevard de la mort", les cinéphiles connaisseurs citent souvent "Bullit" de Peter Yates comme meilleur film de course poursuite, c'est surestimé à mon gout car "Point limite zero" est nettement meilleur en terme de qualité. Un long métrage qui divertit et ne se prend pas la tète, on filme un homme qui lève le pari avec un pote de battre un record de temps et de kilomètres entre deux états d'Amérique éloignés. Suivi par la police et un animateur radio aveugle, il échappe à tout types de poursuites de façon spectaculaire. Des flashbacks reviennent sur son passé de savoir qui est cette homme et pourquoi il fait ça. Un film maitrisé somptueusement tant par la mise en scène des courses poursuites que par la mumière qui magnifie les paysages et les routes desertiques. On retrouve l'atmosphère d'une période perdue de l'Amérique de l'aprés Vietnam avec des hippies, des stupéfiants, des femmes bikers qui roulent à poil en Harley Davidson, des gens sympathiques qui suivaient le parcours de ce chauffeur déluré. Barry Newman est excellent tout comme Cleavon Little qui joue l'aveugle guide. Cultissime.
    g0urAngA
    g0urAngA

    65 abonnés 1 735 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 février 2014
    Kowalski, ancien pilote de course, s'est donné pour mission de livrer une Dodge Challenger RT à San Francisco en un temps plus que record d'une demi journée...

    C'est alors que Vanishing Point sait nous faire rêver et réussi son pari, en mêlant de façon admirable courses et rythmes dynamiques à des pauses sur des paysage et images et insolites... Une construction osée qui se décompose en flash-back et ellipses.
    Tout ceci sur une b.o. magnifique qui participe, évidemment, à cette atmosphère excellente et quasi hypnotisante. La réalisation est incroyable, surtout pour l'époque, les mouvements de caméra s'adaptent parfaitement à cet immense terrain de jeux.
    On lui pardonnera quelques flash back ratés et une fin qui en surprendra (en bien ou en mal) pas mal de mondes.

    Vanishing Point est donc un petit film ingénieux, original et surprenant jusqu'à son dénouement final...
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 801 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 janvier 2012
    Je ne suis pas un grand fan des voitures, mais bon ça fait partie du "mythe américain", du coup il y a pas mal de films qui tournent là dessus, une recherche de la puissance, je me demande ce que dirait Freud là dessus, enfin bon. Toujours est-il que j'ai regardé ce Vanishing Point, et qu'il m'a rappelé beaucoup de bons souvenirs, un peu de Mad Max, de Macadam à deux voies (dont je me suis rendu compte qu'il ne me reste presque aucun souvenir alors que je l'ai vu très récemment, je serai incapable de résumer l'histoire). Et j'ai vraiment pris du plaisir à regarde ce film, où la voiture est symbole de liberté, il n'y a qu'aux USA où un objet de consommation peut-être symbole de liberté, enfin passons.
    Le film fait vraiment sentir au spectateur la liberté de son personnage, dans ses grands espaces ouverts, qui sont juste splendides et magnifiques. On sent toute l'immensité du monde, et je pense que c'est très bien joué de la part du réalisateur de s'autoriser des plans très larges, d'inscrire ce véhicule dans son décors.

    De plus au début du film l'on peut croire que c'est juste un bête film de course de voiture, alors moi ça me plaisait comme ça, seulement dans la seconde partie du film, il y a des vrais enjeux existentiels qui y sont distillés. Et le film possède un charme véritable, avec son héros un peu mutique, mais qui pourtant semble avoir une personnalité que l'on découvre au travers de flash back dans le flash back (tout le film n'étant qu'un flash back), ou bien de petites discussions.
    Et le film a un caractère très lancinant, j'aime beaucoup, la bande originale aide beaucoup, pour faire passer cette atmosphère. C'est très plaisant.

    Et puis il y a des scènes vraiment belles, comme cette fille nue sur une moto en plein désert, et j'ai eu la chance de voir la version où les scènes avec Charlotte Rampling n'ont pas été coupées, et je les trouve vraiment très belles.

    Je ne considérerai pas ce film comme un chef d'oeuvre, mais néanmoins il possède de très bonnes idées de mise en scène, les courses poursuites sont très bien filmées, plaisantes à regarder, tout en ayant une dimension supplémentaire, plus profonde.
    PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile
    PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile

    313 abonnés 1 372 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 avril 2019
    Dans les années 60 et 70, les grandes épopées on the road étaient monnaie courante. Et pour tout dire, le voyage cinématographique équivaut presque à l’original, rien que pour la mise en valeur des paysages. Easy Rider était un de ces grands classiques où il se passe peu de choses, mais qui finalement captive d’une manière inconsciente. Il y a évidemment la nostalgie de cette époque où les baba cool faisaient plus l’amour que la guerre. La cavale de Kowalsky à travers le désert Californien ne manque pas de panache. Lui et sa Dodge challenger semblent poursuivre le temps lui-même. Bien que toutes les forces de police soient en branle bas de combat, l’homme est imperturbable. Une prestance à l’écran rehaussée par le charisme de Barry Newman, acteur méconnu à l’époque, alors à l’aube de sa carrière. L’histoire brosse le portrait d’un homme ayant marqué les esprits en bien, mais qui comme tout le monde, traine pas mal de casseroles. L’enjeu de ce film est aussi simpliste qu’intriguant. Pourquoi fait-il tout cela ? Son pari de rallier San Francisco depuis Denver est perdu d'avance, pourtant il ne lâche rien face à une police incompétente et débordée. Vétéran du Vietnam, flic à contre-courant, pilote de stock car émérite, tout un CV ! En attendant, ce road movie de 1971 n’a pas prit une ride, car le jeu d’acteur, l’esthétisme et le soin apportés à la réalisation sont autant de qualités indiscutables pour un bon divertissement. C’est un appel radical et festif à l'expression de la liberté la plus pure. Un vieux classique à dépoussiérer. 3,5/5
    Tendax_montpel
    Tendax_montpel

    23 abonnés 631 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2010
    Vanishing point s'affirme comme un classique du road-movie. Un road-movie symbolique qui nous fait voyager à travers la contre-culture US des années 70. La bande-son accompagne le héros à merveille, jusqu'à l'issue de sa route qu'il achève non sans superbe...
    JamesDomb
    JamesDomb

    82 abonnés 1 061 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Pas un chef d'oeuvre mais Vanishing Point est assez bien représentatif des Etats-Unis de la fin des années 60-début 70.Un ancien policier et pilote de courses se met au défi de rejoindre San Francisco à partir de Denver en 15 heures, soit un parcours de près de 2000 kilomètres, au volant d'une Dodge Challenger. Il croise alors une galerie de personnages hétéroclites tandis qu'il est pris en chasse par la police pour excès de vitesse. Branché sur les ondes de la police, un animateur de radio noir et aveugle le soutient dans sa fuite en avant et voit en lui le dernier américain libre face aux forces répressives. Vanishing Point ne se résume pas une des plus hallucinantes courses-poursuites de l'histoire du cinéma mais dresse un portrait de l'Amérique du début des années 70. Richard C.Sarafian dresse le portrait d'une génération qui se rebelle, contestataire, qui se défonce aux amphés sur fond de musique rock. Une fuite éperdue où le pilote (Barry Newman bourré de charisme) défie toutes les règles et parvient à échapper aux forces de l'ordre à l'aide d'un ange gardien, Super Soul (allumé Cleavon Little). Ce hors-la-loi devient alors un héros aux yeux du public (un peu à la manière de Badlands), incarne la quête de la liberté, le représentant des ces personnages mis à l'écart qu'il rencontre tout au long de son parcours. Le personnage principal semble dépourvu du moindre repère, fuit en avant, perdu dans ses pensées et dans une vie dépourvue de sens et court (comme son pays) à sa perte. Quelques passages assez kitschs et grotesques sont ratés comme le souvenir sur fond de violons dégoulinants et gros plans sur les vagues d'un amour perdu aux images troubles...Les éléments du passé sont par ailleurs les passages les moins réussis du film. Le cinéaste évite les pièges de la redondance par la beauté sauvage des paysages, décors naturels grandioses (Colorado, Nevada, la Vallée de la Mort...). Hymne à la liberté, approche palpable du chaos, dénouement nihiliste inoubliable.
    Kill-Django
    Kill-Django

    34 abonnés 319 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 novembre 2012
    Un excellent film de contre-culture américain, j'ai eu connaissance de ce film grâce à "Boulevard de la mort" de Quentin Tarantino, ça faisait longtemps que je voulais l'avoir et le voir, chose fait, et je suis pas déçu ! La bande-original est tout juste parfaite, les cascades sont magnifiques et quand on se dit qu'elles sont vrai, on se dit que c'est juste fabuleux !
    "Point limite zéro" est un très grand film, qui a peut être légèrement vieillie, et malheureusement trop peu connu, mais il reste tout de même un très grand moment de cinéma.
    nastygobs
    nastygobs

    16 abonnés 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 août 2007
    Dans la méme lignée que easy rider,Kowalski cherche avec son bolide à faire un doigt aux policiers bouseux du Nevada.Le réalisateur montre la descente aux enfers d'un homme dégouté de la société et cherchant à s'évader du mieux qu'il peut.Plus ouvert et plus divertissant qu'un taxi driver ou qu'un easy rider.On s'attache à Kowalski et on le suit malgré les longueurs de certains plans pourtant accompagnés d'une musique entrainante.Une bonne surprise!!!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 19 février 2010
    Film culte, encore plus depuis boulevard de la mort de Tarantino. un film de série B pour l'époque, à l'intrigue aussi épaisse qu'un fil de haricot. Grand classique des années 70 sur l'Amérique Hippie qui se meurt (bien meilleur que Easy Rider d'ailleurs), à noter en particulier un passage réjouissant sur une secte mormone; d'une façon générale le climat du film est très réussi. A noter également la très bonne BOF, mais à cette époque bénie des dieux de la musique c'est bien le moins qu'on pouvait attendre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 avril 2013
    Si vous aimez : les courses poursuites, les cascades, la tôle froissé, les rugissements du moteur et crissement de pneu sur l'asphalte, ce film est pour vous. C'est un vrai régal pour les yeux avec une réalisation sobre mais diablement efficace, suivi d'une bande son digne d'un Tarantino.... Non franchement ce film est un vrai bijoux
    foch1800
    foch1800

    28 abonnés 132 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 décembre 2009
    un film pseudo culte de vroum vroum qui vont vite. Inintéressant
    Redzing
    Redzing

    914 abonnés 4 293 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mars 2021
    Chargé aux amphétamines, Kowalski fonce en bolide à travers les USA, déterminé à rejoindre San Francisco avant un ultimatum, et à ne pas s'arrêter devant les injonctions des forces de l'ordre. Au même titre qu'un "Easy Rider", "Vanishing Point" fait partie des films de la contre-culture de la période fin 60's/début 70's. En effet, il ne s'agit pas ici d'une intrigue classique de chantage, menace, ou braquage. L'intérêt du scénario est justement qu'il ne donnera jamais d'explication sur les motivations réelles de Kowalski à se lancer dans cette fuite en avant. Des bribes de flashback dévoileront quelques éléments sur ce protagoniste mutique, laissant entrevoir un désir de liberté, un dégoût du système, un nihilisme, voire un côté suicidaire. Mais aucune piste ne sera privilégiée, laissant au spectateur le loisir de l'interprétation. A ce niveau, la scène finale a largement fait débat ! Au-delà de ce fond étonnant, "Vanishing Point" bénéficie de courses poursuites haletantes et sans temps mort. Elles s'inscrivent dans la mode de l'époque d'intégrer des poursuites en voiture dynamiques, très loin des projections statiques sur écran. Tournées dans de très jolis décors naturels, souvent désertiques, elles sont toutefois accompagnées d'une BO soul/rock sympathique. "Vanishing Point" est donc une sorte de road movie frénétique et atypique, qui n'a pas volé son statut de film culte.
    gabdias
    gabdias

    74 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 novembre 2017
    Un véritable film jubilatoire entre Duel et Easy Rider, agrémentée de courses-poursuites monstrueuses entrecoupées de scènes tellement kitschs et de personnages presque grotesques qu’elles en sont devenues cultes. Une vraie maitrise de la mise en scène et du suspens pour un film culte des années 1970.
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