Mon compte
    Les Bonnes femmes
    Note moyenne
    3,2
    162 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Les Bonnes femmes ?

    25 critiques spectateurs

    5
    2 critiques
    4
    7 critiques
    3
    7 critiques
    2
    9 critiques
    1
    0 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    VOSTTL
    VOSTTL

    66 abonnés 1 782 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 février 2024
    Je m’étais juré de ne plus voir aucun film de la Nouvelle Vague. C’était ma résolution de 2024. J’ai assez perdu mon temps, « La maman et la putain » de Jean Eustache m’a achevé !
    Le cinéma doit rester un plaisir, une curiosité, une affinité. Ça ne sert à rien de s’infliger un cinéma pour lequel je suis hermétique. Inutile d’insister, il n’est pas fait pour moi.
    Claude Chabrol est un des parents de la Nouvelle Vague, il m’est plus digeste. Puis peu à peu il s’en éloignera.

    Avec « Les bonnes femmes », Chabrol se focalise sur les petites gens, en particulier sur quatre jeunes femmes, toutes employées dans un magasin d’électro-ménager.
    Chabrol brosse une petite étude sociale de cette année 1960.
    A cette époque, c’était le plein emploi, cinq femmes dans un magasin peu fréquenté par les clients. On ne verrait plus ça de nos jours.

    On retrouve bien les principes de la Nouvelle Vague avec « Les bonnes femmes »: tournage en extérieur, confusion entre vérité et fiction, ou fiction et documentaire ; séquences qui s’étirent insupportablement comme la visite aux Jardins des Plantes et dialogues creux jusqu’à l’os !
    Sans compter une direction d’acteurs qui laisse à désirer, ou poussée à l’exagération, je pense à Bernadette Lafont (Jane) et le repoussant Pierre Bertin (Monsieur Belin) .
    Toutefois, je dois reconnaître que le réalisme de l’ennui de ces quatre femmes est très bien rendu, ennui contagieux puisque je m’y suis ennuyé par moments.

    Ce film a été interdit aux moins de 18 ans à sa sortie. Je veux bien le concevoir, l’audace de ces femmes qui osent braver la bienséance sociale, un patron salace et une fin glaçante que je refusais d’appréhender - pauvre Jacqueline (Clotilde Joano ) qui a vu le loup dans les bois - participent à cette interdiction d'époque.
    Mais préserver encore une interdiction à ce jour, même aux moins de 16 ans, me paraît dépassé comparé à ce que l’on voit de nos jours.
    Bref, contre toute attente, un bon Claude Chabrol, qui mine de rien, a une approche féministe... ce qui pourrait concourir à cette interdiction... Hum...
    3francs-6sous
    3francs-6sous

    1 abonné 91 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 novembre 2022
    Il y a quelque chose de très satanique dans ce film, avec ces gros plans en grand angles, ces enfantillages dépravés, ces crises hystériques, ces personnages malicieux, pervers. Chabrol nous livre un point de vue acéré une fois de plus envers la conduite animale sur la route de ses désirs. Le climax se présente comme un épanouissement final : l'assouvissement suprême, le meurtre de la femme désirée.

    C'est dommage que le récit ne soit pas mieux tricoté, car l'histoire, je trouve, appelait à une écriture plus structurée et plus profonde, et à mon sens, le cinéma demande un peu plus de dialogue avec le spectateur.

    Je ferais la même réflexion à la mise en scène, qui a tendance à se laisser couler sur les scènes dialoguées, dont la platitude appui les longueurs du scénario.. Je pense aux répétitions alternées des point de vues qui font vraiment travail bâclé.
    Hotinhere
    Hotinhere

    422 abonnés 4 749 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 février 2022
    Chronique de mœurs pleine de charme et de naturel mais peu captivante, sur le quotidien de quatre femmes insouciantes qui cherchent à s'épanouir. Un doux ennui !
    Pseudofile
    Pseudofile

    6 abonnés 396 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 décembre 2019
    Franchement, je n'ai pas compris ce que signifiait le titre du film. Alors oui il s'agit du quotidien d'un groupe de femmes - bonnes ou pas - copines parce que collègues de travail comme dans bien des cas, dont on nous raconte le quotidien de façon parfois longuette, mais quelques personnages masculins drolatiques comme les gars dans la Cadillac ou l'employeur des dites 'bonnes femmes" spoiler: dont la plus réservée qu'on imagine être l'élue d'un motocycliste mystérieux qui ne cesse de la suivre, s'avère être en fait la victime désigné d'un tueur.

    Un film pas foncièrement inintéressant mais pas trop passionnant non plus, qui nous gratifie cependant d'une fin surprenante.
    jean luc H.
    jean luc H.

    4 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 mars 2019
    je suis un peu déçu par le film et je ne comprends pas pourquoi il a été interdit au moins de 18 ans à sa sortie et aujourd'hui - de 16ans car il n'y a pas vraiment de scènes de sexe à part le strip-tease en début de film et encore. peu être la moralité de l'histoire avec le jeu /- libéré des filles Bernadette LAFONT en particulier mais c'est vrai qu'en 1960 certaines choses étaient tabous mais aujourd'hui tout cela est dépassé
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    219 abonnés 2 789 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 mars 2019
    Chabrol n'a pas fait que croquer la bourgeoisie provinciale (sa cible préférée), il a aussi disséqué, notamment dans ce film, la jeunesse parisienne avec ses rêves et ses frustrations. Dressant plusieurs portraits de femmes jeunes et belles entourées de tout un tas de mâles aux intentions suspectes, il livre ici une analyse de l'ennui qui ronge cette jeunesse à l'aube des années 60. Plutôt subtil dans sa démarche, le film souffre toutefois d'une absence quasi intégrale de scénario (on sentirait presque le bricolage au jour le jour) ainsi que d'une tendance à tout noyer dans le bruit et les cris qui rend le film par moments difficilement supportable. Loin de ses meilleures réalisations, le film avait toutefois de l'idée, et un casting féminin plutôt à son affaire.
    Guy Barbey
    Guy Barbey

    5 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 avril 2018
    "Quatre vendeuses travaillent dans un magasin d'appareils ménagers dans l'attente de l'heure de la sortie qui leur permet de vivre leurs rêves de pacotille. Jane se laisse trop facilement draguer. Rita accepte un mariage médiocre. Ginette se produit dans un music-hall miteux. Jacqueline, rêvant du grand amour, rencontre un sadique qui l'étrangle."
    Ce résumé dit parfaitement tout ce qu'il y a dans ce film. Le reste n'en est que le délayage dans une sauce ennuyeuse et vulgaire. Admettons qu'à son époque le film a pu passer pour insolent et l'insolence pour une vertu, quand le cinéma était trop sage. C'est sa seule excuse. Heureusement pour lui et pour nous, Chabrol s'est vite éloigné de la "nouvelle vague" pour faire des films parfaitement maîtrisés.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    923 abonnés 4 840 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juillet 2015
    On ne peut pas faire abstraction des descendants de ce film. On pense tout de suite à "desperate housewives" ou "sex and the city". Toujours 4 filles, 4 portraits, 4 façons d'être. Mais ici on doit composer avec une vision assez amère de Chabrol: elles sont délurées, rêveuses ou idéalistes, mais pas vraiment prêtes à affronter la vie. Elles cherchent l'amour dans leur rêve. Elles sont peut-être lucides aussi (à cause de la fin glaçante). Pourtant autour, les hommes sont prêts à leur donner ce qu'elles cherchent. Portrait assez incisif et résigné sur l'amour.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 010 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2014
    En 1964, Claude Chabrol est encore embarqué dans l’aventure de la Nouvelle Vague dont il est avec Rohmer, Rivette, Godard et Truffaut un des jeunes turcs. Pour son quatrième film, Il promène sa caméra dans Paris pour capter l’air du temps. Les Trente Glorieuses sont là mais la France s’ennuie et la jeunesse commence sérieusement à étouffer. Nous ne sommes après tout qu’à quatre ans à peine de mai 1968. Chabrol avec son effronterie déjà bien marquée qui le différencie de ses camarades de promotion, portraiture quatre jeunes femmes qui traînent leur langueur toute la sainte journée dans un magasin d’électro-ménager désuet où le vieux patron (Pierre Bertin) pratique un paternalisme libidineux mâtiné d’un caporalisme bon teint encore en vigueur à l'époque au sein d'un petit patronat triomphant. Que leur réserve l’avenir semblent se dire Jane (Bernadette Lafont), Ginette (Stéphan Audran) , Jacqueline (Clotilde Joano) et Rita (Lucile Saint-Simon) qui chacune à leur manière se cherche une voie dans une société compassée et surtout très cadenassée au niveau des moeurs. L’insouciance de la jeunesse habite bien les quatre jeunes femmes qu’elle soit frondeuse et rebelle comme Jane, artiste refoulée comme Ginette, romantique éperdue comme Jacqueline ou plus terre à terre et vénale comme Rita mais la convoitise des hommes vient sans arrêt tenter de la pervertir. Des scènes très parlantes comme celles avec les deux playboys ridicules (Albert Dinan et Jean-Louis Maury ) illustrent fort bien le décalage qui existe à entre les aspirations de femmes en quête de modernité et d’indépendance et le conservatisme des hommes jeunes ou vieux qui n’attribuent encore au femmes que deux statuts : celui d’objet sexuel ou celui de ménagère. Sur la forme tout le cinéma à venir de Chabrol est déjà contenu dans « Les bonnes femmes » avec cette odeur de soufre et de mort qui de temps à autre affleure derrière la bonhommie de façade distillé par le film qui nous installe de prime abord dans le confort douillet d’une comédie dramatique inoffensive. Chabrol était un grand admirateur d’Hitchcock et sa collaboration récente et fructueuse avec le scénariste Paul Gégauff lui permettra de mettre ses pas dans ceux du maître. Dans cette société un peu fleur bleue dopée à la croissance où l’on ne prend plus guère de précaution le mal est toujours là qui rôde et tel le Petit Chaperon Rouge celle qui sera trop imprudente pourra en faire gravement les frais. « Les bonnes femmes » laisse présager que rapidement Chabrol va s’envoler vers d’autres horizons plus propices à son goût pour la sournoise fantaisie et le macabre joyeux.
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    70 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 avril 2014
    Les Bonnes Femmes créa une vive polémique l’année de sa sortie et fut même interdit dans de nombreuses salles françaises. Ce qui choquait à l’époque parait aujourd’hui assez anodin mais le film conserve un réel intérêt de part sa photographie magnifique et son casting féminin charmant. Ce portrait sans concession de 4 femmes très différentes mais poursuivant toutes le même objectif est touchant et éveille une certaine nostalgie.
    Plume231
    Plume231

    3 491 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 février 2014
    Si il y a bien un film de Claude Chabrol que je n'aurais demandé qu'à aimer, c'est bien celui-là... Il présente l'existence terne et ennuyeuse de quatre vendeuses d'une boutique d'électroménager qui recherche l'évasion dans des divertissements et des personnes tout aussi minables égratignant les hommes dans leur médiocrité active mais aussi les femmes dans une médiocrité plus passive ; c'est le très grand mérite de cette oeuvre, qui l'a fait passer pour misogyne alors qu'elle est surtout réaliste de ce point de vue-là (pas taper SVP !!!)...
    Quand on reste dans l'ordinaire, quand on reste du point de vue de ces "bonnes femmes", le film est réussi mais le gros problème c'est Claude Chabrol, alors encore dans la période "Jeune Turc de la Nouvelle Vague voulant tout prouver", est incapable de faire les choses simplement en se sentant obligé de faire dans la prétention avec des digressions techniques et narratives encombrantes et qui finissent par rendre le film long et peu intéressant. On peut ajouter aussi que le sort final de la protagoniste qui recherche le grand amour, jouée par Clotilde Joano, est franchement trop gros pour être crédible avec le ton adopté ou qui du moins aurait dû être adopté tout du long.
    La simplicité a souvent du bon et elle aurait admirablement servi cette oeuvre si Claude Chabrol avait eu l'idée de l'utiliser, dommage, fortement dommage...
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    169 abonnés 1 857 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 février 2014
    Un film délicieux qu'on voir (ou revoit) aujourd'hui avec une jubilation augmentée par son côté rétro sixties. Bernadette Lafont et Stéphane Audran sont merveilleuses. Seule la scène de la piscine est un peu longue et on regrette tout de même que ce tableau de moeurs ne s'accompagne pas d'un véritable scénario. A la fin du film, on se demande aussi si Chabrol n'a pas sombré malgré tout dans le sexisme en nous disant que, au fond, les jeunes femmes sont toutes des midinettes. Mais ça reste néanmoins un grand moment de cinéma avec des scènes d'anthologie inoubliables. Curieusement, Les bonnes femmes, qui constituent une des pièces maîtresses de la Nouvelle vague, évoque parfois la poésie du cinéma d'avant-guerre des Carné, Prévert, Clair, ce qui ne donne que plus de charme à ce petit bijou.
     Kurosawa
    Kurosawa

    517 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 février 2014
    Avec "Les Bonnes femmes", on sait que Claude Chabrol excelle aussi dans le registre comique. Brillamment écrit et totalement imprévisible (comme peut en témoigner la fin cruelle), ce film prend des libertés absolument jouissives. Pour preuve, le film ne raconte pas grand chose, si ce n'est de montrer des femmes qui rêvent d'amour et de changement. L'entente entre les différentes actrices est d'ailleurs commutatrice. On prend en effet plaisir à les voir s'ennuyer, rire, et se chamailler. Un film décomplexé, intelligent, et admirablement sensible.
    selenie
    selenie

    5 456 abonnés 6 021 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 décembre 2013
    Un des pionniers de la Nouvelle Vague, Claude Chabrol est en 1960 en pleine euphorie et tourne son 5ème long métrage en 2 ans depuis "Le Beau Serge" (1958). Il retrouve deux actrices qu'il avait déjà fait tourner, Stephane Audran et Bernadette Lafont... On suit donc quatre vendeuses en électro-ménager, quatre caractères différents pour quatre types de la femme à la recherche de leur idéal masculin... Chabrol est alors en plein système Nouvelle Vague et on suit donc ces quatre jeunes femmes dans un style docu sociale qui pêche sur des détails qui retirent du réalisme ; par exemple comment croire à un tel ennui au magasin avec 4 vendeuses embauchées ?! Les deux lourdauds (environ 40-45 ans) sont d'une stupidité et d'une balourdise trop grossières... L'ennui de ses vendeuses à leur travail n'a d'égal que la notre. Les conversations ineptes aux desideratas lambdas ces 4 nanas n'ont finalement rien d'intéressant, leur vie médiocre ainsi montrée et voulue par Chabrol ne passionne pas vraiment. Le film est cependant réussi dans le sens où Chabrol l'a voulu ainsi, une sorte d'analyse sociale sur des jeunes femmes sans ambitions et naïves, le film est à l'image du sujet. Cependant nous, spectateur, ne sommes pas obligés d'apprécier pleinement. Mais ce film est semé de qualité, le plaisir du jeu d'acteur, une mise en scène inventive, le rapport entre les tenues et leur but à atteindre (aguicheuse pour l'une, bien sous tous rapport pour l'autre...), et les faux-semblants (les hommes cachent leur jeu... ou pas !). Résultat, un bon film, profond et intelligent malgré quelques réticences. A noter que ce film fut interdit au moins de 18 ans à sa sortie !
    Sid Nitrik
    Sid Nitrik

    43 abonnés 416 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2013
    L'affiche et le titre faisaient penser à un nanar un brin miso signé Max Pécas (pléonasme). Absolument pas. C'est plus ancien, totalement différent et surtout signé Claude Chabrol. Assez osé et barré pour l'époque (1960, interdit aux -18 à sa sortie), ce film « nouvelle vague » plonge dans le quotidien de 4 jolies jeunes filles de classe moyenne en phase avec leur époque. Comme il en prendra l'habitude plus tard et de manière plus féroce, Chabrol tacle allègrement la bourgeoisie, ses vices cachés et son conformisme. Un film libéré, témoin d'une époque, et pas si léger qu'il en a l'air. Du bon Chabrol.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top