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    Shadows
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    3,7
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    31 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 4 décembre 2017
    Quand la forme fait de l’ombre à la matière ! Shadows aborde dans une tout autre facture la même thématique que celle que l’on retrouve dans Imitation of life de Douglas Sirk, c’est-à-dire la quête d’identité des personnes noires ayant la peau plutôt pâle. Ben et Leila errent dans les rues de New York avec appréhension ne sachant trop comment s’afficher et à qui faire confiance. Malgré l’importance du sujet, le film n’a pas marqué le 7ième art par son contenu, mais par la manière dont il a été produit. Shadows est perçu comme une oeuvre pionnière du cinéma d’auteur. Ces œuvres signées par leur réalisateur et non initiées par les grosses machines de production. Donc pas de budgets faramineux, pas de stars sur l’affiche et encore moins de photos de vedettes enlacées en vue de la promotion. Pas de mise en scène et de découpage technique tout écrit d’avance avec des déplacements de comédiens réglés au quart de tour. Ici c’est la caméra qui s’ajuste à l’action et au jeu improvisé des acteurs. Tout cela occasionne des maladresses ici et là : Des hors foyer non planifiés, un manque de rythme entre les répliques, etc. Mais la finalité dans une telle démarche cinématographique ne se calcule pas par le nombre de beauty shot. Elle réside plutôt dans la liberté de création et dans la vérité non manipulée que l’on retrouve à l’écran. En plus de refléter sa génération, le premier film de John Cassavetes a contribué à l’émergence d’un nouveau cinéma qui allait permettre de jeter un œil différent sur le monde qui nous entoure.
    willyzacc
    willyzacc

    72 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 septembre 2012
    Une simplicité et un rythme de tout les instants, malgré ses nombreux défaut et son gros manque de moyens, Cassavates nous sort une œuvre marquante, malgré son côté inabouti. De grands débuts pour ce génie.
    Plume231
    Plume231

    3 471 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 juin 2014
    Ce n'est pas le premier style "Nouvelle Vague" dans le Pays de l'oncle Sam puisque Morris Engels est parvenu à faire de la "Nouvelle Vague" quelques années avant la "Nouvelle Vague" de manière plus fraîche et dynamique avec "Le Petit Fugitif", mais c'est un des rares films américains style "Nouvelle Vague".
    John Cassavetes pour son premier film réalise ce qu'il appelle une improvisation dont le sujet tourne autour du racisme autant du côté des noirs que de celui des blancs. L'improvisation donne quelques caractéristiques intéressantes comme la musique jazzy qui colle parfaitement à l'image.
    Mais le manque total de structure scénaristique empêche la profondeur de l'histoire et celle des personnages. On regarde d'un œil vaguement (très vaguement !!!) intéressé ces ombres mais jamais passionné.
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juin 2014
    Un beau film, nuancé et sensible, avec une caméra proche de ses personnages qui provoque l'empathie de façon imparable. Toutefois, le film ne parvient pas à garder un rythme constant, que ce soit dans l'intensité générale ou dans la capacité à faire ressentir les émotions. Du coup, même si quelques scènes sont extrêmement fortes, notamment dans le discours qu'elles proposent et dans leur réalisation, la plupart des images restent un peu trop froides et ne permettent pas au film d'avoir un impact plus fort. Une mise en scène néo-réaliste qui vaut le détour, mais pas impeccablement rôdée.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 29 janvier 2012
    De belles qualités mais l'ensemble n'est pas encore assez abouti (par rapport aux grandes qualités de Cassavetes).
    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Shadows est, selon le Dictionnaire du cinéma, un film sur le racisme vu de l'intérieur. Il ne s'agit donc pas de politiser le spectateur, mais plutôt de le faire réagir ( par le biais d'un film intimiste ) face à ce problème fondamental qu'est le racisme entre les Noirs et les Blancs ( du reste, le choix d'une photographie Noir et Blanc n'est certainement pas anodin ): le film raconte l'histoire d'amour entre une femme appartenant à une famille noire ( Leila ) et un homme blanc ( Tony ) qui, lorsqu'il découvre les origines de Leila, prend ses distances et la délaisse. Les frères de Leila, eux mêmes animés par un racisme envers les Blancs, aideront la jeune femme à évincer Tony. John Cassavetes sublime ses personnages en utilisant de façon récurrente des gros plans d'une rare beauté, ce qui donne au film une dimension sensitive, presque organique. Certaines scènes sont de véritables morceaux d'anthologie ( la scène très drôle où Bennie et ses amis se chamaillent autour d'une place où demeurent des statues ) Le tout accompagné d'une musique free jazz illustrant parfaitement les litiges entre les Noirs et les Blancs. John Cassavetes privilégia l'improvisation pour son premier grand film, qui reçut le Grand Prix de la Critique à Venise en 1960.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    46 abonnés 733 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 août 2023
    Un premier film joué comme une impro de jazz et dans l'esprit novateur de la nouvelle vague. Présente un intérêt surtout historique par la mise en scène d'un mélange racial au sein de la beat generation à New-York, qui contraste avec le racisme profond d'une bonne partie de l'Amérique profonde.
    DVD1 - aout 23
    JeffPage
    JeffPage

    33 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 août 2012
    Premier film de John Cassavetes sorti en 1959, celui-ci nous présente une tranche de vie d'une fratrie au désirs différents.
    La première chose qui frappe dans ce film est la façon dont le film est joué et réalisé : le jeu d'acteur comme, semble t'il, la façon de filmé, sont totalement improvisé par les acteurs. De même que la musique, impro jazz typique de la fin des années 50, qui vient renforcé ce coté "libre" du film.
    Du fait de ces éléments,il émane une aura étrange de l'ensemble, dû aussi au fait que le film n'a pas de réel début ou de fin. Cassavetes capture une tranche de vie sans l'introduire ni la conclure, rapprochant le film d'un documentaire pris sur le vif.
    Cassavetes débute au cinéma à grands éclats grâce à ce film terriblement original.
    TCovert
    TCovert

    63 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 décembre 2010
    Sorti en 1959, Shadows fait immédiatement penser aux films français de la même année : les 400 coups et A Bout de Souffle. En effet, Cassavetes tente de détruire les règles cinématographiques d’alors en déstructurant le récit mais surtout en donnant au film un ton spontané obtenu par une grand part d’improvisations. Encore plus que les films de la nouvelle vague cités, Cassavetes veut décrire une situation et non une intrigue (très maigre ici). La question est de savoir si le réalisateur réussi son coup ou non, pour ma part j’aurais tendance à répondre par la négative. La liberté donnée aux acteurs n’est que partiellement positive, elle donne l’aspect spontané et réel recherché dans certains cas, mais bien trop souvent elle tue la scène car les comédiens ne savent pas assez bien gérer la liberté qui leur est accordée. Quant à la réalisation, tout est dans cette logique qui la rend approximative, des cadrages douteux au montage semblant un peu hasardeux. La musique de Charlie Mingus est évidemment dans la même optique, encore heureux, car Cassavetes affirmant qu’il essayait de faire un film improvisé reprenant la façon de faire du jazz. La bande originale du contrebassiste apporte ce qu’il faut au film en termes d’ambiance et colle parfaitement à l’ensemble mais on retiendra surtout qu’elle ne fait pas partie des œuvres les plus intéressantes de Mingus. Un film intéressant mais loin d’être réussi au final, on ne m’ôtera pas de l’idée que jusqu’à preuve de contraire le cinéma n’a jamais été à l’aise avec une place importante accordée à l’improvisation, un système qui a pourtant fait plus que ses preuves dans l’art musical.
    Truman.
    Truman.

    203 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mai 2014
    John Cassavetes brise les codes du genre comme la nouvelle vague sut le faire pour offrir un style vif et sobre aux interprétations improvisées .
    La caméra offre de très beau plans, la restauration est très bonne et nous allons dans un vieux New-York des années 50 sous de douces mélodies de trompettes entre des néons et des affiches de Brigitte Bardot, entre la complicité et la difficulté de frères et soeurs face à leur job ou leur amours .

    Cassavetes dénonce le racisme avec subtilité sans trop appuyer cette partie pour ne pas sombrer dans le grossier et offre du Jazz de bout en bout, l'ensemble me rappel du Scorsese dans sa façon de filmer les gens et New-York sous ses airs de jazz .

    Pour un premier Cassavetes c'est du bon malgré que ça ne mène pas très loin
    cinephile74
    cinephile74

    15 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juin 2010
    Un premier film brouillon mais attachant. Un regard assez inédit sur la Grosse Pomme.
    Mathias Le Quiliec
    Mathias Le Quiliec

    42 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mars 2014
    Premier film de Cassavetes et première grande réussite avec très peu d'éléments.
    L'amour, le racisme, la fratrie tout ça évoqué en 1h20. Sur un rythme jazzy des plus plaisant du début à la fin avec un noir et blanc parfait. Film un peu dur mais avec un message essentiel pour chacun d'entre nous. Son meilleur film après Une femme sous influence.
    Cathedrale
    Cathedrale

    74 abonnés 171 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 septembre 2012
    Hey, Benny, un triste mégot s'écrase au fond de ton verre , du bout des lèvres Lelia le repêche, les hommes en costumes papotent, les ombres, avec fracas, se meuvent, le ton est posé. Des gloussements idiots des bien pensant, surgit la peine du Noir délaissé, bouillonnant d'une envie irrépressible de chanter, voix chaleureuse, rires caustiques sur fond de contre basse rugueuse, tu sens, ce vent frais, qui s'échappe de l'écran? Emmitouflé d'une veste en cuire sonore, Benny rigole, Hugh s'affole, Lelia s'autorise alors, quelques instants frivoles, l'amour? WHO DO YOU BELONG TO? aux cous des femmes lisses scintillent de coûteux colliers de perles, en arrière plan, quelques fourrures jouent à cache cache, mais le regard, notre regard s'accroche sur ces femmes qui sourient, les yeux en l'air, le teint frémissant, la peau laiteuse, attirante femelle aux lèvres boudeuses qui rougissent en un soupir..
    carter311
    carter311

    6 abonnés 113 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 septembre 2009
    Film passionnant, qui se place quelque part entre le néo-réalisme italien et la nouvelle vague française de l'époque.Un vrai film libre, porté par la musique de Charles Mingus et de Shafi Hadi et l'interprétation de ses acteurs (magnifique Ben Carruthers dont le seul visage exprime son intériorité).Le début d'un grand cinéaste.
    Hotinhere
    Hotinhere

    416 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 août 2019
    Le premier film de John Cassavetes à l'influence très nouvelle vague qui aborde le sujet du racisme. Film élégant, belle direction d'acteurs mais pas très prenant.
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