Le Piège
Note moyenne
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ElAurens
ElAurens

85 abonnés 585 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 8 février 2011
Un bon film d'espionnage au scénario complexe, porté la présence de Paul Newman, toujours aussi charismatique. Derrière lui, on peut dire que Dominique Sanda est à des années lumières de son niveau, le jeu bien terne de l'actrice est surprenant, elle est pourtant aux cotés de deux grands acteurs, mais ça n'aura pas suffi à la transcender. James Mason, dans un rôle intéressant complète le trio principal du casting. La réalisation de John Huston n'est pas irréprochable, comme les scènes de bagarres, pas spécialement convaincantes, par contre celle de la course poursuite est réussi. Quant à la musique de Maurice Jarre, c'est loin d'être la meilleure de ce célèbre compositeur. Au final on peut dire que pour tout ce beau monde, c'est un film mineur, mais qui se laisse regarder et apprécier.
Estonius

4 184 abonnés 5 465 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 13 octobre 2015
Ce film relativement mineur dans la carrière de John Huston est néanmoins un excellent film d'espionnage au rythme trépidant et excellemment interprété par Newman, dont on pourra juste regretter cette longue et inutile scène de poursuite automobile. Loin du stéréotype de 'l'espion propre", Huston dépeint un espion certes super entraîné, désinvolte, mais sans respect pour la vie humaine spoiler: (il propose un moment à sa collègue de supprimer quelqu'un en l'étouffant avec un oreiller)
et finalement désabusé, quant à sa collègue, elle ne vaut guère mieux spoiler: abattant froidement dans le dos deux hommes désarmés.
Passionnant et inquiétant.
Davidhem
Davidhem

124 abonnés 336 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 19 février 2012
Prenant, violent, vibrant, impitoyable, le film de John Huston réunit trois grands acteurs qui jouent à la perfection leurs rôles, Paul Newman excellent en espion qui en prend plein la figure, Dominique Sanda en espionne intraitable et James Mason dans le rôle d'un homme puissant et corrompu. Le scénario est vraiment très complexe, très bien exploité, très bien traité, propose un rythme rapide et choisit de montrer la violence extrême, le point culminant des espions, ceux qui ne craignent rien, ceux qui se sentent prêts à prendre tous les risques, ceux qui sont insensibles à la douleur. Dans ce monde sans pitié et à la limite du sadisme, les protagonistes sont tour à tour confrontés aux rebondissements multiples qui leur permettent de se sauver ou de se retrouver en mauvaise position. Toujours est-il que ce film montre que les espions sont très cruels entre eux, ce ne sont pas des vertueux, ils ne représentent pas l'ordre ni la loi, ils ne cherchent qu'à atteindre leurs objectifs, ils tuent quand c'est nécessaire, peu importent les moyens mis en oeuvre du moment qu'ils s'en sortent et qu'ils accomplissent leur mission. Les hommes et les femmes de ce milieu ne respectent donc aucune morale, le réalisateur montre qu'il s'agit de personnes sans foi ni loi, ils n'obéissent qu'à leur instinct de survie et leur désir de tuer. John Huston réalise un immense film d'espionnage à mille lieues de la franchise "James Bond". Pourquoi? Parce que le long-métrage utilise des dialogues réalistes, l'humour noir est présent seulement pour la provocation, pas de petites phrases qui ne servent à rien, tout est maîtrisé du début à la fin, le film use de tous les moyens politiques, de toutes les pressions, de toute l'ingéniosité, des psychologies de tous les personnages, le but consistant à mettre à mal le système actuel de la justice. La justice est ici jugée, elle est maltraitée, critiquée, descendue par John Huston qui veut prouver que certains hommes de ce milieu emploient leurs influences pour commettre des crimes impunis et étouffés par tout le système. Il faut noter que c'est la première fois qu'une femme espion est mise en valeur de cette façon, Dominique Sanda est dans le registre des incorruptibles et des intraitables, elle refuse tout compromis. Cette histoire est un mélange d'espionnage et de vengeance personnelle ce qui provoque la flambée de la violence. John Huston réalise un film riche en profondeur en mettant en valeur la femme désirant montrer qu'elle seule est capable de résister et de vaincre. Un long-métrage brillant, puissant, sans temps mort, un grand moment de cinéma!
sly-stallone88
sly-stallone88

222 abonnés 2 224 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 23 avril 2011
un film assez plat qui manque de punch et d'imagination !!!
weihnachtsmann

1 410 abonnés 5 441 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 8 mars 2023
Je n'ai pas été plus emballé que ça. J'ai trouvé cela un peu déséquilibré. Tout le début est assez vieillot comme ambiance espionnage. Puis quelques passages pas mal en Irlande. C'est certain dû aux paysages. Puis la fin sur le bateau.
Ça manque un peu d'entrain dans l'ensemble !!!!
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 12 juillet 2010
ça manque réellement de conviction, heureusement pour Houston que newman assure un minimum dans certaines scènes notamment d'actions car si l'intrigue de départ n'est pas mauvaise le résultat est dès plus quelconque.
Jean-philippe N.
Jean-philippe N.

115 abonnés 925 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 24 mai 2014
On pourrait croire que "The MacKintosh man" lorgne parfois vers "James Bond" mais avec beaucoup moins de bonheur. Heureusement, il reste Paul Newman...
BlindTheseus

326 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 26 décembre 2008
Une bonne idée de ces dossiers occultes des dictatures de l'Est, & un bon rapport sur l'extrême variation des techniques d’humilation et d'exploitation des forces vives sévissant sous ces régimes, bien souvent passés sous silence: les 2 protagonistes deviennent, peu à peu, des éléments isolés à leur propre système sinon à leur pays; tout cela pendant que la révolution est en marche, et enfin tandis que les postes à responsabilité ne sont offerts que - bien entendu - aux fils & filles des dignitaires du régime.
Caine78

7 323 abonnés 7 399 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 3 mars 2015
Pendant les deux premiers tiers, c'est du pur John Huston avec ce que cela implique : incisif, inspiré, diablement intelligent et bien amené pour nous prendre dans le sens du poil et nous captiver au plus haut point par les aventures du héros impeccablement interprété par Paul Newman. Dommage alors que sur la fin le film piétine quelque peu, devenant de plus en plus ténébreux dans ses intentions et son scénario, jouant à fond la carte de la paranoïa chère à son réalisateur mais de façon nettement plus maîtrisée dans d'autres de ses œuvres. Et Dominique Sanda n'a clairement pas la carrure face à des pointures telles que James Mason ou Harry Andrews, regrettable pour le seul rôle féminin important de l'œuvre. Le film nous laisse ainsi sur une impression mitigée, et c'est donc vraiment regrettable car avant ce dénouement moyen, ce « Piège » avait vraiment su nous séduire tant Huston est l'un des rares réalisateurs capables d'être aussi virtuose avec un scénario qui serait apparu insipide chez tant d'autres. Cela reste quand même très fréquentable.
soniadidierkmurgia

1 322 abonnés 4 256 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 4 mars 2025
En 1972, Paul Newman et John Huston venaient de tourner ensemble « Juge et hors-la-loi », western iconoclaste qui avait été jugé par les deux hommes comme une fructueuse collaboration en dépit de son mauvais accueil par la critique. Un an plus tard, ils sont décidés à remettre le couvert pour « Le piège », (« The Mackintosh Man ») une adaptation d’un roman d’espionnage de Desmond Bagley sous l’égide de Newman-Foreman Company, la maison de production fondée par l’acteur à l’occasion du tournage de « Virages » (1969).
Walter Hill alors jeune scénariste se met à l’ouvrage mais rapidement John Huston se désolidarise de son travail qui s’inscrit dans la veine hitchcockienne de « La Mort aux trousses » (1959) alors qu’il souhaite un récit plus sombre et réaliste avec très peu de recours à l’humour. Huston aidé de son assistante Gladys Hill retouche donc sensiblement le scénario notamment dans sa seconde moitié. Le film se tournera à Malte, en Angleterre et en Irlande où John Huston possède un manoir (St Clerans près de Galway) depuis 1952. Rythmé par la très efficacement entêtante musique de Maurice Jarre, « The Mackintosh Man » s’avère effectivement plutôt sombre tant dans son propos que dans l’esthétique atonale proposée par le chef opérateur Oswald Morris qui se nourrit des paysages de landes irlandaises que connaît bien Huston.
Complexe comme il se doit dans un genre plutôt codifié, l’intrigue laisse toujours le spectateur deux pas en arrière pour après l’avoir doctement embrouillé lui offrir quelques pistes pouvant s’avérer fausses ou génératrices d’autres interrogations. En somme un pur film d’espionnage dont on il est d’usage de dire qu’« il est pleinement réussi quand on n’y a rien compris ». Certains totalement réfractaires ne s’accoutumeront jamais de ces règles alors que d’autres en raffolent, friands notamment des arcanes impénétrables de la Guerre Froide qui est le thème central de « The Mackintosh Man ».
Paul Newman qui avait déjà goûté au genre sous la direction d’Alfred Hitchcock avec « Le Rideau déchiré » (1966) où il n’était pas apparu très à l’aise semble cette fois-ci beaucoup plus dans son élément, la mise en scène de John Huston plus charnelle étant plus accessible à sa palette de jeu moins en phase avec celle plus sophistiquée et éthérée du très british maître du suspense. La diaphane et marmoréenne Dominique Sanda sans aucun doute choisie à dessein par Huston accentue encore l’opacité qui entoure la mission de l’agent secret Joseph Rearden (Paul Nexman) chargé de mettre en lumière la duplicité d’un député de la Chambre des Lords (James Mason) réputé incorruptible et ardent défenseur des grands principes.
Bizarrement le film plutôt bien construit et parfaitement interprété n’a pas rencontré le public et a été boudé par la critique lui reprochant peut-être par son aspect un peu froid de trop s’éloigner des codes édictés par les grands auteurs britanniques (William Le Queux, John Le Carré, Agatha Christie, Len Deighton, Ken Follet, Ian Fleming…) ayant porté le genre sur les fonts baptismaux. On peut aussi tout simplement supposer que la saga James Bond battant alors son plein avec le charismatique Sean Connery dans le rôle du très glamour agent 007, le « Piège » bien trop sage en dépit de la présence de Paul Newman en tête d’affiche s’est refermé sur John Huston qui aurait peut-être dû écouter Walter Hill. Revu bien plus tard, le film malgré ses quelques défauts liés à un rythme trop peu soutenu ainsi qu’au manque de rôles secondaires marquants, s’avère tout à fait captivant.
Roub E.

1 149 abonnés 5 132 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 3 mai 2023
Un film d’espionnage extrêmement faible ou pas grand chose ne prend. Je n’ai jamais cru à l’histoire et ne suis jamais rentré dans le film. Tout est plat, les scènes de « bagarres » sont calamiteuses. Je me suis fermement ennuyé malgré la présence de Paul Newman et de James Mason. Un film qui fait bien plus que son âge.
Santu2b
Santu2b

281 abonnés 1 803 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 19 janvier 2020
Réalisé en 1973, "Le Piège" marque la seconde et ultime collaboration entre John Huston et Paul Newman, seulement un an après "Juge et hors-la-loi". Dans ce thriller situé en pleine guerre froide, le cinéaste part d'un simple vol de diamants appelé à développer des ramifications de plus en plus larges. Les premiers instants sont digne de l'étoffe des grands Huston, qui pour le coup lorgne même du côté du film d'espionnage hitchcockien. Le ton se veut en effet dynamique et incisif, traînant le spectateur de mystère en mystère. Ce n'est que passé un certain temps que la mécanique s'essouffle quelque peu. L'ultime partie du film se veut alors plus convenue, agrémentée d'une fin assez bâclée qui tranche avec ses meilleures réalisations. Si l'on y retrouve sa thématique fétiche de l'échec, il s'agit donc d'un Huston efficace mais mineur, ou du moins de transition avant le fabuleux "L'homme qui voulut être roi".
bobmorane63
bobmorane63

218 abonnés 2 068 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 15 novembre 2022
Un film sur le papier qui avait l'air alléchant avec au casting Paul Newman, Dominique Sanda, James Mason, scénario écrit par Walter Hill, musique composé par Maurice Jarre et la réalisation par John Huston pour un résultat décevant !!
Le cinéaste John Huston s'aventure en 1973 dans le film d'espionnage donnant l'impression qu'il voulait dépoussiérer la saga James Bond, point de gadget mais une mission plus réelle pour le héros, plus contemporaine, malheureusement, "Le piège" n'est pas pris au sérieux avec une histoire et des situations qui font parodiques, je ne sais pas si c'est volontaire mais pour ma part, c'est raté. Je me suis ennuyé durant tout le film, la preuve qu'une légende comme Paul Newman peut faire dans le navet, c'est triste pour lui. A éviter.
Henrico
Henrico

192 abonnés 1 375 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 29 août 2018
Un film d’espionnage qui a bien mal vieilli. La réalisation de John Houston n’est pas en cause, il y a de belles trouvailles de mise en scène, notamment, lors des premières confrontations entre les protagonistes. Confrontations supportées par des dialogues spirituels, et qui sonnent justes. Les acteurs principaux sont tous brillants, à l’exception de Newman qui cabotine légèrement. Il n’aurait pas dû, car s’il est dans son élément dans la course poursuite, ses performances dans les bagarres sont peu crédibles, à l’image de toutes les scènes d’action du film. La fin, non seulement fade, et peu vraisemblable, ne rachète en rien l’ensemble.
Claude DL
Claude DL

104 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 3 avril 2023
Quelle déception ! Je me suis encore fait avoir par la critique tv, alors que la note Imdb n’est pas top. D’abord la réalisation, pourtant de John Huston, faisant très « amateur », avec un jeu d’acteurs très artificiel, en particulier Dominique Sanda pas convaincante du tout. Ensuite l’histoire, mal racontée (notamment l’histoire du vol de diamants en « couverture »). Bref, un ratage qui aurait été total si on ne voyageait pas un peu en Irlande et à Malte. Qu’a donc voulu John Huston ? Concurrencer James Bond ? 10 ans après Goldfinger, Opération Tonnerre..…on n’y croit pas. Vraiment à éviter.
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