Derniers Avis sur Les Vestiges du jour

Je ne suis pas contre le cinéma plus intimiste, sans grand spectacle, qui parle plus des relations humaines et qui aborde le contexte historique d'une époque en l'occurence içi l'avènement du parti nazi juste avant le début de la seconde guerre mondiale. "Les Vestiges du jour" n'en demeure pas moins un film très lent, voir soporifique dans son rythme malgré une réalisation classique de belle facture avec de belles images, de beaux décors, de beaux costumes. Je pense içi qu'il s'agit d'une question de ressenti personnel, de sensibilité. Je dois l'avouer, ce film ne m'a accroché. Tout y est plutôt froid, très théatral. Ce n'est pas mauvais, il faut que sa plaise (comme pour tout les genres de toute façon).

un film de très grande qualité, tout en délicatesse sur une magnifique histoire d'amour, dont la particularité est qu'elle ne se réalise jamais.
un des meilleurs role de anthony hopkins qui est tout simplement époustouflant.
a voir !!!

Ayant regarder ce film pour voir la différence avec Downton, on est sur ce film avec une mise en scène très propre, deux acteurs formidables , mais surtout sur la vision d’un majordome de son métier, de son interrogation que l’on voit apparaître au fur à mesure des changements de société, et de fait son peu de vie, mais beaucoup moins sur la vie d’un manoir et son interaction entre hôtes et valets

Un drame magnifiquement interprété par deux acteurs talentueux (je parle bien évidemment de Anthony Hopkins et Emma Thompson) mais un tantinet longuet sur la fin. Dommage car le film a de vrais atouts (les grandes décisions politiques vu par un majordome dans l'entre deux guerres) même s'il souffre également d'un rythme (trop) lent par moment.

Une réalisation réussie, une ambiance "So Britisch", une interprétation formidable et touchante de Emma Thompson et Anthony Hopkins.

Certainement le précurseur de l'excellent Downton Abbey, sur la vie de majordome, des domestiques et de lord Darlington, des nobles lords anglais, dans une grande demeure, durant l'occupation allemande. avec cette réalisation élégante, raffinée, parsemé de second rôle, comme le regretté Christopher Reeve, Michael Lonsdale, Hugh Grant et James Fox. Mais surtout l'irremplaçable Anthony Hopkins, qui encore etonne par sa qualité d'acteur, mais pour les yeux doux d'Emma Thompson, je peut comprendre. Une véritable aubaine cette actrice. Non dénouer d'humour anglais, James Ivory, a toujours eu le sens du spectacle. Un excellent drame romantique.

James Ivory reprend le cadre (un vaste domaine de l’aristocratie Anglaise) et l’esthétique léchée de « Retour à Howards End ». Mais quelle différence ! Alors que ce précédent film stagnait dans l’anecdotique et le superficiel, ces « Vestiges du jour » sont d’une richesse infinie. Par le thème central d’abord : le réalisateur brosse, sur plusieurs décennies, le portrait d’un majordome, Stevens, si imprégné des principes qu’on lui a inculqués (le personnage du père révélant bien cette transmission transgénérationnelle ancestrale) que l’image qu’il a de lui-même et sa propre considération passe par l’accomplissement parfait des tâches qui lui sont dévolues et le service inconditionnel de son maître (sa Seigneurie). Mission supérieure dont il s’acquitte si bien qu’autour de son champ de responsabilité, c’est même lui, avec la confiance totale de Lord Darlington, qui régente la maison. Cette soumission à son rôle et à l’image qu’il en a, constitue une sorte d’idéal ne laissant pas de place à la « vraie » vie. Ainsi tant les sentiments amoureux à l’égard de Miss Kenton (admirablement suggérés) que les opinions politiques (le contexte historique occupe une place importante) ne peuvent s’insérer dans le fonctionnement de Stevens, dans la mesure où ils pourraient nuire au parfait exercice de sa fonction. Au-delà du cas présenté, est posée la question générale du sacrifice de soi même à une mission ou un rôle attribué par la société. La grandeur du film est dans la manière dont ce thème est traité. James Ivory et Anthony Hopkins, fabuleux dans le rôle principal, parviennent à faire ressentir tout ce qui, du fait de la situation, ne peut être exprimé. Ainsi, les dialogues, d’une qualité exceptionnelle, sont savourés pour eux-mêmes et aussi pour ce qu’ils ne disent pas, mais laissent, parfois, entendre. La mise en scène est à la fois précise et délicate, le rythme du film parfait, les images d’une grande beauté. Je souhaitais que le film dure, tant il est délectable. Et sans « grande scène » et sans effets faciles, nait une profonde émotion. Ivory conclut son poignant chef-d’œuvre par une dernière scène dans le même ton, délicate et symbolique, où l’envol du pigeon peut renvoyer à ce que Stevens n’a pas eu la force de faire, ou à son avenir qui ne peut être rempli que par un imaginaire nourri de regrets.

Chronique douce amère d'un majordome empli de dignité et de la haute estime qu'il se fait de son métier. Empêtré dans les traditions, englué dans une conception hiérarchique des relations, il ne voit pas son maître se fourvoyer avec le nazisme. Il ne voit pas non plus le monde changer autour de lui et lorsqu'il se réveil enfin, sa vie est derrière lui. Un très beau film, emplit de délicatesse, porté par des acteurs au sommet de leur art.

Somptueux film ! Mise en scène impeccable, et un jeu d'une subtilité et d'une profondeur rare. Hopkins est au sommet de son art pour ce rôle qui fut peut-être le plus difficile de sa carrière. Un terrible film sur le renoncement de soi.

3 étoiles - Les vestiges du jour

Le scénario est un peu longuet ... et la mise en scène très académique ne réussit pas à donner à cette histoire un souffle dramatique. La faiblesse de ce film réside dans le manque de tensions au moments cruciaux. Un texte, pour nous tenir en alerte, doit savoir user finement des ponctuations expressives. Ici, la narration est malheureusement un peu trop monotone. Néanmoins, les acteurs sont bons et les deux personnages principaux, incarnés par Anthony Hopkins et Emma Thompson, sont remarquables de subtilité psychologique. Ils sont indiscutablement les atouts de ce film. Dommage que leur excellente prestation n'ait pas été mieux exploitée.

Je suis malheureusement passé à côté du charme de ce film.
Le rythme y est lent et les personnages, surtout celui campé par Anthony Hopkins, sont guère attachants.
Mais le flegme anglais y est bien retranscrit. Tellement que ce jeu en non dit et en subtilité ne m'a pas touché.

L'histoire de ce majordome qui a sacrifié sa vie au service de son Maître est magnifique. Dans le regard d'Anthony Hopkins on peut lire tous les sentiments refoulés tout au long de sa vie, engoncé dans une éducation et un honneur surannés, incapable de dire à quiconque (père ou femme de sa vie) qu'il les aime tout simplement.
Le film est bourré de scènes magnifique qui peuvent se lire à multiples degrés (discours de Christopher Reeve devant la noblesse jouant à la politique et annonçant leur disparition pendant que le père d'Hopkins meurt, Hugh Grant parlant de l'aveuglement de son parrain devant le fascisme pendant que Thompson accepte une demande en mariage ou un pigeon pouvant s'enfuir par une fenêtre ce que Hopkins ne peut (plus) faire)
La distribution est dans sa totalité magnifique et nous faire croire à tous ses personnages.
British is class

On ne sort pas indemne de ce film somptueux. L'émotion finale est à la hauteur de ce chef-d'œuvre, forte. spoiler: Ce train qui file et qui une fois de plus sépare ce couple qui aurait pu, aurait du...
Une vie toute entière vouée à servir, sans se poser de questions, juste servir. Cela aurait pu être soporifique et pourtant... Au travers des différentes situations que traverse la majordome, la mort de son père, les amitiés douteuses nazies de son Lord , les complicités car qui ne dit mot consent, l'annonce du mariage de l'intendante nous disent et sans discours démonstratif son impossibilité à sortir de sa condition de serviteur, de son esclavage et blocages , de cette éducation qui l'ont façonné et à jamais. spoiler: Le personnage de l'intendante, moderne, audacieuse aurait pu, aurait du le faire sortir de lui-même mais n'y parviendra pas et c'est là
que le film est bouleversant. Rater sa vie, c'est déjà ça pourrait dire le majordome et combien avec lui ? Des millions d'êtres humains passent à côté de leur destin et ce film nous le dit dans un cadre anglais magnifique, par petites touches et avec une pudeur bien plus forte et signifiante que si le film avait été brutal ou mélo. J'ai passé 2 heures en admiration totale devant la beauté des images et le jeu de Hopkins et Thompson que je vénère depuis toujours.

J'adore les acteurs et je voulais vraiment aimer ce film mais je n'ai pas pu. Malgré des acteurs et leur jeu merveilleux j'ai trouvé le film lent, triste et ennuyeux. Il ne se passe rien dans cette histoire. J'ai continué à attendre et à espérer mais rien. J'ai reconnu et apprécié les changements astucieux d'expressions faciales et les rares et subtils passages comiques. Mais Les Vestiges du jour n'a pas réussi à me captiver ou à m'intéresser. M. Stevens n'a pas ce qu'il veut. Son amour n'obtient pas ce qu'elle veut et moi je n'ai pas obtenu ce que je voulais une histoire qui vaille la peine d'être racontée. Peut-être suis-je trop simple pour ce type de film de tranche de vie. Je suis conscient que le cinéma peut être plus qu'un moyen de raconter une histoire mais ma préférence personnelle va à un film qui raconte bien une bonne histoire. Sans vouloir offenser ceux qui ont des goûts plus sophistiqués et qui ont aimé ce film. Mais ce n'était pas pour moi comme tous les films de James Ivory...

Les Vestiges du Jour à tout en apparence du film froid, il l'est ! Plutôt deux fois qu'une. D'un coté, il s'agit un peu de son sujet, alors ...

Le film traite tour à tour d'incompréhensions, d'empathie, de solitude sous le joug des apparences, y compris lorsque l'horreur en est son donneur d'ordre. C'est pourtant hors du salon et de sa conversation qu'ici tout se passe, c'est bien dans l'incapacité de la communication que se niche le salut de l'humanité, celle qui est caché sous l'officine qui se crée, tout un paradoxe que le film sert majestueusement.

James Ivory dont je n'avais encore jamais vu un de ces films raconte l'histoire qu'y se passe dans cette immense demeure avec soucis du détail. Dans le texte principal mais aussi dans son à coté. Le jeu des acteurs est d'ailleurs embellit par ses envies, son ambition les grandit.

Loin de m'en être entiché, je reconnais un certain talent, une classe à une telle composition.