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Synopsis
Giulietta est une femme bourgeoise qui vit aisément dans une riche demeure avec son mari et deux soubrettes. Ses parents et sa famille la distraient d'un univers aseptisé. Mais elle découvre que son mari, qu'elle aime naïvement, lui est infidèle. S'ouvre alors à elle un univers mental extraordinaire, dans lequel son esprit mêle rêve et réalité. On découvre en Giulietta non plus la bourgeoise conformiste, mais un être d'une extraordinaire richesse intérieure.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
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8 413 abonnés
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4,0
Publiée le 28 juin 2013
Dans ses oeuvres postèrieures (l'après "8 1/2"), Federico Fellini effectua un retour aux « produits » typiquement italiens, quitte à les remodeler pour les adapter aux exigences de son propre univers! Ainsi naquit en 1965 le très beau "Giulietta degli spiriti" avec la grande Giulietta Masina où l'on oubliera pas cette Juliette dèlivrèe de ses fantômes et de ses fantasmes regardant partir dans l'ombre du souvenir la petite Juliette ...
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Le-Droogie
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15 abonnés
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4,5
Publiée le 13 juin 2011
Onirique et délicat. Voici deux termes désignant Juliette des esprits, traitant pourtant d'une femme découvrant son cocufiage (rôle attribué à l'excellente Giulietta Masina) alors qu'elle aimait et vivait naïvement avec son mari qu'elle n'aurait jamais soupçonné de quoi que ce soit; Mais alors qu'on serait en droit de s'attendre à un énième film abordant un tel sujet sous un aspect dramatique, Fellini nous mène vers le for intérieur ...
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benoitparis
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82 abonnés
Lire ses 1 277 critiques
4,0
Publiée le 9 mai 2010
Le film contient parmi les scènes oniriques les plus réussis, les plus fascinantes, aussi bien de l’œuvre de Fellini que de tout le cinéma. Il rend extravagant, absurde jusqu’au grotesque ou jusqu’à la magie un certain milieu bourgeois (qu‘on qualifierait aujourd’hui de branché). La limite de l’exercice c’est que du coup on ne voit plus son intérêt psychanalytique, et qu’on se moque bien des problèmes de couple de cette ...
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educomix@bluewin.ch
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11 abonnés
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5,0
Publiée le 20 juillet 2008
Je n'ai rien à ajouter à ce qu'a dit Anaxagore, sinon que je partage son avis quand au trio de tête parmi les merveilles du cinéma fellinien à savoir, La Dolce Vita, Huit et Demi et Juliette des Esprits, moins connus que les deux premiers, mais installé pieds joints dans l'univers onirique dorénavant spécifiquement fellinien.
Après La Strada et Les Nuits de Cabiria qui vaut à l'actrice un Oscar et un Prix d'interprétation à Cannes, Juliette des esprits est le troisième portrait que fait Federico Fellini de son épouse Giulietta Masina, en 1965. Vingt ans plus tard, le nostalgique Ginger et Fred marquera les retrouvailles du cinéaste et de sa muse.
Premier Fellini en couleurs
Juliette des esprits est le premier long-métrage de Federico Fellini en couleurs. L'onirisme dans lequel baigne ce film se prêtait particulièrement à un travail chromatique sophistiqué. En 1962, le réalisateur avait déjà abandonné le noir et blanc pour le court-métrage réalisé dans le cadre du film à sketches Boccace 70.
Récompense
En 1967, Juliette des esprits obtient le Golden Globe du Meilleur film étranger.
Intrusion chez les aristos italiens des sixties, Madame rêvant d'un mari moins cavaleur, "ne manque de rien" entre ses gentilles domestiques, quelques amitiés fiables et des satellites englués dans des croyances extravagantes ou au cerveau plus ou moins détraqué. En plus qu'elle a toute latitude pour se faire consoler. On monte très haut et on est souvent dans des vapeurs empruntées à l'enfance. Quelques charmants tableaux, les fillettes en blanc par exemple... Quelques fenêtres s'entrouvrent bien sur la prison dorée, un jeune homme qu'il serait sacrilège de toucher. On présume que Monsieur, qui reste affable avec sa régulière, vieillira et s'assagira...