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Synopsis
Grégoire Canvel a tout pour lui. Une femme qu'il aime, trois enfants délicieuses, un métier qui le passionne. Il est producteur de films. Révéler les cinéastes, accompagner les films qui correspondent à son idée du cinéma, libre et proche de la vie, voilà justement sa raison de vivre, sa vocation. Grégoire y trouve sa plénitude, il y consacre presque tout son temps et son énergie. Hyperactif, il ne s'arrête jamais, sauf les week-end qu'il passe à la campagne en famille : douces parenthèses, aussi précieuses que fragiles. Avec sa prestance et son charisme exceptionnel, Grégoire force l'admiration. Il semble invincible. Pourtant sa prestigieuse société de production, Moon Films, est chancelante. Trop de films produits, trop de risques pris, trop de passifs; les menaces se précisent. Mais Grégoire veut continuer d'avancer, coûte que coûte. Jusqu'où cette fuite en avant le conduira-t-il ? Un jour, il est obligé de voir la réalité en face. Alors surgit un mot : l'échec. Et une grande lassitude, qui va bientôt, secrètement, prendre la forme du désespoir.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
L'intérêt majeur du deuxième long-métrage de Mia Hansen-Løve est de montrer une facette de l'industrie cinématographique peu exploitée dans les films eux-mêmes, à savoir le fonctionnement d'une société de production dans un monde de business sauvage et la déchéance progressive du personnage principal, qui tente tant bien que mal de ne pas perdre la face quand il est en famille. Pendant une heure, le film parvient avec aisance à ...
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soniadidierkmurgia
814 abonnés
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3,5
Publiée le 22 novembre 2012
C’est l’histoire librement adaptée d’Humbert Balsam qu’a souhaité raconter Mia Hansen-Love, jeune réalisatrice qui officie aussi au scénario. Si le destin de chacun est particulier, on ne peut qu’être troublé par la disparition dans les mêmes circonstances de Julien et Jean-Pierre Rassam tous deux aussi producteurs indépendants. La fonction très compliquée de producteur semble propice à amener au bord du gouffre des êtres ...
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velocio
918 abonnés
2 824 critiques
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5,0
Publiée le 4 juillet 2011
Ce film est inspiré par le suicide d'Hubert Balsan, producteur indépendant qui croulait sous les dettes à force de porter à bout de bras des films difficiles mais qui n'arrivent sous nos yeux que grâce à des gens comme lui. "Le Père de mes enfants" se compose de 2 parties : avant et après. Avant le suicide, on ne quitte pas Grégoire Canvel, producteur stressé, grand fumeur, toujours au téléphone, passant du banquier qui ne veut plus ...
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chrischambers86
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3,5
Publiée le 12 décembre 2012
Le film de Mia Hansen-Løve a beaucoup èmu à sa sortie et on comprend mieux pourquoi aujourd'hui quand on le dècouvre pour la première fois lors d'un passage tèlè (merci Arte au passage, de l'avoir diffusè). Un tel synopsis laisse craindre le pire! A tort, fort heureusement! Loin du film manquant d'ètoffe, nous avons affaire ici à un joli film d'auteur français bien qu'un peu mèconnu! Le scènario est remarquable et fouille le ...
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Le Père de mes enfants a été présenté lors de l'édition 2009 du festival de Cannes dans la catégorie "Un certain regard". Une mention spéciale lui a été décernée.
Humbert l'absent
La genèse du deuxième long métrage de Mia Hansen-Love est à chercher... dans son premier long métrage, Tout est pardonné. Le producteur Humbert Balsan, que la réalisatrice avait rencontré en 2004, souhaitait le financer. Mais en février 2005, il mit fin à ses jours. "Son enthousiasme et sa confiance ont été déterminants pour Tout est pardonné, mais si j'ai écrit ce film, cela ne tient pas principalement à ma gratitude", précise la cinéaste. "Cela
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L'énigme
Si Le Père de mes enfants s'inspire de la vie d' Humbert Balsan, il ne s'agit pas d'un biopic. Mia Hansen-Love explique : "En un an, j'ai dû le voir une quinzaine de fois, tout au plus. Je l'ai donc peu connu. Je n'ai pas essayé d'en savoir davantage (...) Je me suis laissée guider par des sentiments, des intuitions sans chercher à savoir si ces dernières étaient conformes à la réalité. Si j'ai essayé d'être juste et précise quant à la représenta
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Oh non mais quelle plaie ce film !! Le cinéma français bobo par excellence !! Une horreur !! Il ne se passe rien, les dialogues sont pompeux et même si on se plait à voir le quotidien d'une famille, c'est beaucoup trop agaçant et on lutte pour regarder jusqu'au bout !! Voila c'est fait mais c'est plus à faire !
tchuky
Un film PARFAIT ... pour les insomniaques ou pour ceux qui n'arrivent pas à trouver le sommeil . Mais mon dieu j'adore le cinéma , regarder des film etc... mais la franchement je suis pas allé jusqu'au bout j'en pouvé plus !!! et en plus g perdu mon temps xD
Pascal37
Alors là ! C'est l'énigme complète ! Au jugé des notes (3/5), je pensais à un drame intéressant entre autre. Que nénni ! On (re)tombe dans ces films d'auteur qui n'intéressent qu'eux, leur famille par obligation et les bobos car çà fait bien ! Totalement indigeste, lent et long comme voir une souris tournée dans sa roue, d'une platitude lamentable, moins bien qu'un reportage sur un producteur de cinéma. L'émotion est au deuxième sous-sol ... bien cachée, les interprétations amatrices ridicules. Quant au scénario avec la première heure de voir un type déambulé avec portable et clopes pour sauver financièrement sa boite ... ben ... bof. Le reste est pathétique. Un des must dans le classement des navets. Vous savez ? Ces navets qui ont le mérite de vous faire perdre du temps ! Et pourtant j'en ai vu des films ! Un joli 0/5 !!!
ZybaX
Je respecte profondément l'homme qu'était Humbert Balsan, et son travail colossal. Il était un vrai grand et bon producteur de films.
Mais ce film - au demeurant charmant - s'adresse à qui? A sa famille? A ses amis? A celles et ceux qui ont travaillé avec lui?
Image moche, son pourri, cadrage digne d'un téléfilm, malgré la vraie belle performance de l'acteur principal, j'ai décroché au bout d'une heure. A trop chercher le réalisme, on perd le spectateur. Et c'est bien dommage...
ADLANTIS
Ce film m'a retourné, j'y pense encore après une semaine , bravo à la réa ainsi qu'aux comédiens/comédiennes qui sont tous d'une justesse bouleversante ! A recommander vivement ! Je regrette d'avoir vu ce film en dvd, j'aurais dù le voir au cinéma, mais malheureusement peu de salle le distribuait !
marcfieldfr
un bon gros navet à éviter absolument
annereporter94
J'étais seule et unique spectatrice dans la salle où je l'ai vu. Cela fait drôle et montre aussi le mal que font les blockbusters américains qui déferlent sur nos écrans au moment des fêtes. Certes, ce film émouvant et fragile ne peut attirer le même public que les grosses productions US mais on a l'impression que nombre de spectateurs cinéphiles désertent les salles en ce moment en attendant que la foule des accrocs à "Avatar" veuille bien laisser la place... Vivement la reprise des cours!
jo4
Un film profondément perdu dans son style. En effet, la réalisatrice Mia Hansen-Love cherche trop l’effet de réalisme à travers ses personnages qu’on croirait voir un fait divers plutôt qu’un film avec une mise en scène. Le passage clé de l’œuvre est gâché par la simplicité de sa réalisation. Le film se poursuit et reste mou. On ne sait pas vraiment où Hansen-Love veut amener le spectateur, veut-elle parler de cette famille si touchée par un acte égoïste ? Ou bien du monde du cinéma abimé par les enjeux économiques ? Où encore de la restructuration d’une famille éreintée ? Ou pourquoi pas de tout à la fois ? Mais voila, rien ne prend. Nul ne sait où poser son esprit et il vagabonde jusqu’au générique. Le jeu d’acteur, même si intéressant, reste a désiré pour certain seconds rôles, et la mise en scène peine à convaincre. Le père de mes enfants est une pierre dans l’eau.Notations:
Nelly M.
La bande-son de départ donne l'envie de swinguer dans Paris et de "filer" cet homme, notre homme... Un genre de BHL producteur de films, souple, élégant, toujours pendu à son double portable, j'ai ça à faire et encore ça... Patron affable, roublard seulement faute d'autre alternative, mais bon père, bon mari, bon copain, adepte de la qualité de vie, les week-ends en famille au vert, on échange en jouant, en nageant, on s'écoute (malgré l'ado qui s'émancipe). Hyperactivité en semaine, comme quantité de businessmen croisés, exposés, ils ont opté pour des attitudes mécaniques : sauf que celui-ci ne vocifère pas, à bout de nerfs, une sieste et les grandes manoeuvres... J'ai trouvé l'ensemble brillant jusqu'au choc, son impact, et après plouf, rien à voir, on a l'impression d'avoir changé de film... La promenade féminine sur la rive dans un sens, puis l'autre, je préfère rester sur cet hommage-là !
jonathanscreek
une page facebook est en ligne sur le film (avis aux amateurs!) : http://www.facebook.com/home.p...