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Synopsis
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Hervé est un homme solitaire qui ne vit que pour ses cours de self-defense. Licencié du zoo où il travaille parce qu’il déprime les animaux, il devient veilleur de nuit dans une usine. Pour tromper l’ennui, il épie les allers et venues d’un étrange couple d’amoureux : son collègue et sa femme qui vend son corps avec la bénédiction de son mari. Marion est une jeune femme prête à tout pour avoir un enfant. Un soir, elle rencontre une infirmière qui s’éprend d’elle. Celle-ci lui promet amour et grossesse, au prix du cambriolage d’une banque de sperme. Les destins de ces deux individus en quête de bonheur vont se croiser dans un couloir d'hôpital…
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Les mouvements du bassin est un film aussi bancal, mal filmé, carrément moche, voire abscons à de nombreux moments, qu'il est "aimable". C'est-à-dire que HPG filme son histoire carrément glauque à base de transsexuels prostitués, de types perdus ultra violents, d'une femme désespérée cherchant à avoir un gosse et qu'il le filme comme il filmerait l'un de ses pornos. Son film, sorti au cinéma, c'est un gonzo, il ne s'emmerde pas avec ...
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Un visiteur
5,0
Publiée le 29 septembre 2012
Beau goût et sincérité : bricolé avec les moyens du bord, le film ne ressemble à rien, sinon à un film d'HPG. Une histoire sur le fil du rasoir sublimée par des acteurs libre de tout vide scénaristique et un humour fin.
Un visiteur
4,5
Publiée le 20 septembre 2012
Essai bien transformé, ce film a tout l'art de franchement séparer ceux qui l'aimeront de ceux qui le détesteront.
Comme l'ont dit le réalisateur et les acteurs principaux (dont HPG lui-même) ce n'est pas une tragédie avec des personnes dont on connait tout de la vie, mais un bon moment, sacrément plaisant, avec humour et étrangetés. On ne sait pas tout d'eux, et on s'en contrefiche. On les suit telles les cordes de leurs vies, venant ...
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Boccanegra
1 critique
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4,0
Publiée le 25 septembre 2012
Très bonne surprise, car HPG réussit à intégrer des grands noms à son univers et on a l'impression qu'ils sont ravis de jouer enfin autre chose que leurs rôles habituels. Mention spéciale au couple Cantona-Marie d'Estrée, aussi improbable que crédible ! Un objet pas si déroutant qu'il faut voir comme une tragi-comédie jamais dictée par le bon goût général. HPG ne s'embarrasse pas de l'avis des autres (le mien y compris) et il a bien raison.
Ce second film est une nouvelle étape pour HPG. Après un premier film sous forme de journal intime, il décide aujourd'hui de mettre en scène une véritable fiction... sans en oublier pour autant la réalité : "Je trouve que la réalité reste bien plus délirante et cinématographique que la fiction. Trop scénariser, ça ne m’intéresse pas. J’ai donc tâché de rester au plus près de la réalité, mais je n’hésite pas à la fantasmer", explique-t-il. L'autre
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Sous le vernis, l'autobiographie
Pour Les Mouvements du bassin, HPG a choisi d'épouser le point de vue d'une femme. Malgré tout, le film reste un portrait en creux de son réalisateur à un moment décisif de sa vie : "Il est autobiographique à un point que je ne pouvais imaginer à l’époque. Tellement proche de ce que je vis… Je voulais faire ce film pour parler des choses que je ne peux pas regarder en face. En premier lieu : savoir être un père."
Un tournage difficile
Le réalisateur a eu des rapports compliqués avec une partie de son équipe : "Par deux fois, le tournage s'est arrêté à cause des tensions entre moi et mon équipe", explique-t-il. Cette situation l'a placé dans une position délicate vis-à-vis des acteurs principaux du film, Eric Cantona, Rachida Brakni et Joana Preiss : "J'espère que le résultat final ne les déçoit pas parce que non seulement ils n'étaient pas payés, mais en plus l'ambiance et la
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