Les Proies du vampire

On est encore loin des chefs d’œuvre souvent annoncés. Bien sûr il est agréable de découvrir qu’il n’y avait pas que la Hammer dans les années 50 et 60 dans le royaume de l’épouvante, mais malgré toute la sympathie que nous inspirent ces œuvres de carton pâte venant du Mexique qui nous font penser à feu Ed Wood il faut bien avouer que tout ceci sent bon l’amateurisme. Sympathique tout de même.

De très bonnes idées de scénario, de beaux décors et une superbe photo. Il n’y a pas le génie ou l’invention des films de vampire les plus fameux, de Murneau, Browning ou Fischer, ni des interprètes à la mesure de Bela Lugosi ou de Cristopher Lee, mais c’est de très bonne facture, mieux que ce que l’on pouvait attendre d’une série B mexicaine. Le coté aristocratique et séducteur a inspiré Lee pour son Dracula. Certains plans ...
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Série B qui séduira essentiellement les connaisseurs, mais de toute façon à voir ou à revoir pour son influence certaine et les multiples perles scénaristiques dissimulées dedans. Culte et sublimissime.

Trés belle oeuvre cinématographique. Peu de moyens, mais loin des Dracula qu'on voit habituellement.