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Quelque chose dérange dans Le policier, parce que les flics beaufs peuvent y être touchants, et parce que les révolutionnaires y sont maladroits. Nadav Lapid parlait de "triste lucidité", on a l'impression de découvrir Israël, de mettre des visages sur les israëliens car le pays s'y révèle, scindé, versant vers le repli, mais habité, vivant de toutes ses contradictions. Non seulement un grand film politique, suffisamment subtil pour ...
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stebbins
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5,0
Publiée le 4 avril 2012
Enorme claque ! Le Policier est un immense premier film qui nous oblige instantanément à prendre position en même temps qu'il nous immerge dans une authentique expérience de cinéma. Il y a d'abord ce soleil radieux, ces hommes corpulents, ces claques incessantes, terribles, sur des épaules grassement huilées, presque écoeurrantes : il y a l'élite, la compétition, le meilleur des mondes possibles ; viennent ensuite quelques ...
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Thierry M
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2,0
Publiée le 29 mars 2012
Decevant ce film, il y a que la fin qui est interressante.
Patrick Braganti
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4,0
Publiée le 28 avril 2012
L’intention du cinéaste qui circonscrit les enjeux de son entreprise à la seule société israélienne apparait dès lors : mettre en avant le conflit interne qui oppose de plus en plus depuis une dizaine d’années les classes sociales à l’intérieur de l’État juif. Loin des illustrations habituelles qui s’attachent à dépeindre l’opposition entre israéliens et palestiniens – laquelle demeure bien sûr une réalité – Le ...
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Alors que, depuis une dizaine d'années, la majorité des films politiques israéliens sont centrés sur le conflit israélo-palestinien, Le Policier, lui, se penche sur un conflit social plutôt méconnu à l'international, celui entre les classes au sein même de la population israélienne : "A cette époque (2005), la fracture sociale en Israël était complètement absente des médias : dans l’art, le cinéma, surtout dans la fiction, elle était masquée par
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Et si on dansait
La danse qu’exécute Yaron (Yiftach Klein) devant sa femme n'était, à l'origine, pas prévue au scénario. Une fois l'idée lancée, le comédien a dû répéter ses pas de danse pendant plusieurs jours.
Top 2ème
Le comédien Yiftach Klein et le réalisateur Nadav Lapid ont déjà collaboré ensemble sur le moyen métrage La Petite amie d'Emile en 2006.
Pas mal.A part les scènes de virilité masculine et d'amitié masculine qui sont ridicules.
kennyb
J'étais content de pouvoir voir ce film... au final je me suis un peu emmerdé. Tout ça pour ça, pour ce dernier plan ? Ce garçon devrait faire du court métrage !
Eugeniedelalampe
Un navet prétentieux où la faiblesse du scénario se cache sous des afféterie de la mise en scène et le snobisme de la critique (pensez-vous un film d'auteur israélien!). Moi qui adore d'habitude la production israélienne de ces dix dernières années (le remarquable "The Bubble" ou "Kaddosh"), là, j'ai été exaspérée par la gigantesque arnaque que représente ce film. A fuir!
spectatricelambda
C'est d'une nullité affligeante ! Je suis partie au bout de 45 min. Ne gaspillez pas votre argent. Allez plutôt voir des bons films comme Elena, Week-end, Pour lui.
ffred
Très nuancé, au final moyen...http://lecinedefred2.over-blog...
Giulia Germanotta
Je vous recommande ce chef d'oeuvre du cinéma israélien... :) A voir au plus vite!
lepasseur
Un premier film d'une intelligence saisissante et à la mise en scène brillante. Pour une fois la société israélienne est retranscrite avec toutes ses fêlures sociales. Le découpage binaire du montage qui ne trouve sa confrontation que dans un affrontement nocturne fugace rend toute la force du propos. Ma critique :
Nelly M.
Tout est nuancé dans la démonstration des deux clans sauf leur côté va-t-en guerre, à l'image de l'éducation dispensée à la société israëlienne. On sent la discipline et aussi qu'elle peut déformer la personnalité. Que ce soit du côté du policier ou des jeunes préparant comme un rituel sacré la mise en pratique de leur plan. Réel suspense, bien que les détails de la mise en place font que ça patine parfois, donnant envie de tout revoir en salle ou en dvd côté détails. Regardez bien la noce. Encore mieux la photo de famille, c'est là que ça devient palpitant. Et quand le décor gagne le sous-sol, on est dans nos petits souliers, encore que la répétition du slogan par la jeune fille puisse finir par taper sur les nerfs, tout comme peut sembler improbable le noir complet et des cibles aussi bien visées... Il n'empêche, c'est certes l'illustration des conflits internes à tout individu, mais aussi le symbole de deux armées que tout porte à se colleter, ou deux tendances politiques au bout du rouleau qui craquent... La plupart des textes ont une portée bienvenue dans l'état actuel du monde, d'autant que Nadav Lapid, en misant beaucoup sur les expressions silencieuses en plan rapproché, avec ensuite cet ultime face-à-face entre deux humains ramenés à l'essentiel, fait mieux que prendre parti.