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Synopsis
Comme chaque matin, Madalena pétrit et cuit le pain pour la boutique d’Antonio. Comme chaque jour, elle traverse la voie de chemin de fer désertée par les trains depuis de longues années, nettoie la porte du cimetière condamné, va écouter le sermon du prêtre puis prend le déjeuner avec les autres habitants de Jotuomba. Se raccrochant à la mémoire de son mari défunt, vivant dans ses souvenirs, Madalena est rappelée à la vie lorsque Rita, une jeune photographe, débarque dans cette ville fantôme où le temps semble s’être arrêté.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Jùlia Murat nous entraine dans une peinture pleine de mélancolie de zones rurales délabrées du Brésil grâce à une maitrise étonnante du style réaliste. Sa photographie utilisant essentiellement des lumières naturelles donne une image splendide à ce village en crise et à ses vieux habitants figés dans le temps tels des esprits condamnées à en hanter les rues désertes. A la monotonie routinière faisant, grâce à de superbes plans ...
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traversay1
2 552 abonnés
4 397 critiques
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4,0
Publiée le 19 juillet 2012
Le film est sous-titré : Les histoires n'existent que si l'on s'en souvient. C'est le premier film de fiction, après un documentaire, de cette cinéaste, diplômée des Beaux-Arts et fille de réalisatrice, très connue dans son pays, au moins dans son immeuble. Une voie de chemin de fer désaffectée, un cimetière qui n'accueille plus les morts, une boutique que personne ne fréquente et dont les deux responsables se querellent tous les ...
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flechouille
3 abonnés
179 critiques
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4,0
Publiée le 22 juillet 2012
Excellent film dont le rythme nous désarçonne au prime abord. la photographie est remarquable jeu de lumière et de l'obscurité. cette image du temps qui passe sans passer. Image paradoxale d'un grand pays qui semble avoir été figé dans le passé. remarquable jeu des acteurs Madaléna et Antonio .
Un visiteur
5,0
Publiée le 4 juillet 2012
Ode à la vie(si,si,même si la mort est omniprésente) et à la magie de la camera obscura,ce film d'une beauté subjuguante est une méditation métaphysique sur la force des fantômes du passé.Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si c'est la même équipe de productrices(françaises,il faut le saluer)qui avait produit le dernier Béla Tarr,l'immense B.Tarr qui s'est définitivement retiré du cinéma,estimant qu'il n'avait plus rien à dire dans ...
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La cinéaste explique avoir eu l'idée de son film alors qu'elle était assistante-réalisatrice sur Brava gente brasileira, mis en scène par sa mère en 1999. Pendant le tournage, l'équipe s'est retrouvée dans un petit village, et Julia Murat fut marquée par une image, celle d'un cimetière verrouillé, condamné, et qui obligeait les habitants à aller se faire enterrer dans la cité voisine, distante de plusieurs dizaines de kilomètres. C'est ainsi qu'e
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Une région à l'abandon
L'histoire de Historias se situe dans la Vallée de Paraiba, non loin de Rio de Janeiro. Julia Murat explique qu'elle a choisi cette région pour son passif difficile : touchée par la crise du café au début du XXe siècle, elle a subit ensuite la fermeture de sa ligne ferroviaire, ce qui accentua encore plus son isolement.
Histoire d'un titre
Le titre complet du film (Historias, les Histoires n'existent que lorsque l'on s'en souvient) est venu à l'esprit de la réalisatrice Julia Murat suite à une discussion, finalement coupée au montage, entre le personnage de Rita (joué par Lisa E. Favero), qui disait : "Il y a des choses qui n’existent que lorsqu’on s’en souvient", et un vieil homme lui répondant : "Et il y a d’autres choses que nous voyons mieux en fermant les yeux". De cet échange
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