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Synopsis
1961 La philosophe juive allemande Hannah Arendt est envoyée à Jérusalem par le New Yorker pour couvrir le procès d’Adolf Eichmann, responsable de la déportation de millions de juifs. Les articles qu’elle publie et sa théorie de “La banalité du mal” déclenchent une controverse sans précédent. Son obstination et l’exigence de sa pensée se heurtent à l’incompréhension de ses proches et provoquent son isolement.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
J'ai vu ce film passionnant le jour de sa sortie, irradiant une semaine riche en nanars {Je pense aux malheureux jeunots qui n'ont jamais lu Vian et vont découvrir Chloé sous les traits défraîchis de la miss Toutou!}. Un film sur une femme supérieurement intelligente, tourné par une cinéaste remarquable (Margarethe von Trotta) et interprété par une excellente actrice (Barbara Sukova), que demander de mieux?
Soyons clairs: ne ...
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chrischambers86
8 966 abonnés
11 652 critiques
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3,5
Publiée le 17 juin 2013
Aller voir "Hannah Arendt", le nouveau film de Margarethe Von Trotta, c'est faire revivre en quelque sorte ses phrases, non pas à travers un livre mais à travers un long-mètrage, qui permet de redècouvrir le travail de la philosophe visionnaire du siècle dernier qui dèveloppa en suivant le procès Eichmann (le responsable de la dèportation de millions de juifs) le concept de banalitè du mal! La banalitè du mal qui consiste de la part ...
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Un visiteur
4,5
Publiée le 28 avril 2013
Franchement, j'ai beaucoup aimé. C'est un propos que je trouve juste. La banalité du mal décrit le totalitarisme : entre les mains de gens qui ne pensent pas, qui simplement obéissent.
Des gens dans une tranquille légalité. Un monde sans conscience mais avec une fidélité à des codes. "Mon honneur, c'est ma fidélité", devise des SS.
Ce que personne ne veut comprendre et que dit Hannah Arendt, c'est que n'importe qui dans un contexte ...
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sophie p.
2 abonnés
46 critiques
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4,0
Publiée le 11 avril 2013
J’ai eu la chance de voir ce film avant sa sortie, et donc de pouvoir me faire un avis, dénué de tout commentaire lu dans les medias. J’avais un peu oublié tout ce que j’avais appris en philosophie sur la pensée, et l’histoire d’Hannah Arendt, et ce film m’a aidé, non seulement à me rappeler, mais aussi à rattacher la philosophie à la réalité et à l’histoire. On y voit une Hannah Arendt qui cherche à faire éclater une ...
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Hannah Arendt, née en 1906 et décédée en 1975, était une philosophe juive allemande, qui a notamment eu pour professeurs Edmund Husserl et Martin Heidegger. Suite aux événements du début des années 1940, elle a émigré vers les États-Unis. Sa pensée philosophique se décline autour de problématiques telles que la révolution, le totalitarisme, la culture ou la modernité, éléments qui régissent le fonctionnement en société. Elle est notamment connue
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Arendt et la banalité du mal
La "banalité du mal" est un concept inventé et développé par Hannah Arendt dans le rapport qu'elle a réalisé à partir du procès Eichmann, auquel elle a assisté en 1961 à Jérusalem. Cette notion, à l'époque, a créé la polémique, certains analystes l'ayant interprétée comme une justification des atrocités commises par l'officier nazi. Or, ce que la philosophe a voulu exprimer par cette idée, c'est que Eichmann était un homme terriblement banal, qui
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Filmer la pensée
L'un des enjeux notables du film Hannah Arendt tient du fait que sa protagoniste, la célèbre philosophe, se caractérise par quelque chose d'insaisissable à l'image : la pensée. "Je voulais me confronter aux problématiques liées à la réalisation d’un film sur une philosophe. Comment regarder, filmer une femme dont l’activité principale est la pensée ?", indique Margarethe Von Trotta.
Un film intense, découvrez ce que L'Envolée Culturelle, le journal en ligne associatif et étudiant de la culture http://www.lenvoleeculturelle....
Badaask
Sur l'affiche on dirait Anne Roumanoff ...
plutis
Un film sur la nature du mal, ça change... Seulement le sujet est effleuré, mais bon on apprend l'importance de la pensée et puis on a confirmation que le mal peut être fait par des personnes obtus, bornées à faire "leur travail" comme on en retrouve un peu partout et surtout dans les bureaux.
quetedugraal
Le sujet est tellement vaste qu'il ne peut qu'être effleuré dans un film aussi bon soit-il. Néanmoins il y une sacrée matière à réflexion. A chacun de cogiter sur ce qui aurait pu être un thème du bac philo.
Aspro
Il ya quelque chose peut-être d'un peu maniéré dans le film de Margarethe von Trotta sur Hannah Arendt et ses expériences dans les années 1960 sur l'écriture de son rapport iconique sur le procès d'Adolf Eichmann à Jérusalem. À certains moments, en fait, ça semble comme une pièce radiophonique avec des images. Mais pour tout cela, c'est un film intéressant sur les idées, et comment elles peuvent être explosives. Arendt, jouée par Barbara Sukowa, est représenté comme étant commandée par le New Yorker d'écrire sur le procès. Le résultat fut son célèbre "la banalité du mal»: son épiphanie en réalisant que Eichmann n'était pas un monstre effrayant, mais un petit et pathétique scribouillard. Pour Arendt, c'est dans cette médiocrité minable et insidieuse , emblématique d'une nation d'administrateurs effectuant docilement la Shoah ou residait le vrai mal. Mais pour beaucoup dans les cercles juifs, ses remarques sur la collaboration juive perçue dans le ghetto de Varsovie ont provoqués du ressentiment et son association avec le philosophe et nazi Martin Heidegger n'a pas été oublié. Il s'agit d'une production formelle et pédagogique, mais néanmoins intéressante. 3/5
Henri Mesquida
Cinéma très académique mais c'est si bon de réfléchir à partir d'un matériau intelligent.
Jean-philippe N.
c'est pas faux, mais vu le succès du film, on attend un remake Hollywoodien avec Miley Cyrus dans le rôle d'Hannah Arendt et Justin Bieber dans celui de son premier amour, le prof nazifiant. Le film commencerait avec la capture du méchant par l'équipe des expendables au complet et finirait avec l'évasion dudit méchant grâce à Vin Diesel et ses potes dans de grosses bagnoles.J'en salive d'avance...
elriad
Un film fort, admirablement porté par Barbara Sukowa, pour nous faire découvrir cette philosophe juive allemande debout contre tous pour défendre ses idées. Des idées qui nous placent, nous spectateurs dans un état de réflexion, sommes-nous d'accord ou non avec l'idée qu'un homme seul ne peut être jugé coupable d'une machinerie de guerre aussi terrible que la solution finale de la seconde guerre mondiale, orchestrée par les nazis? Personnellement, je ne partage pas les idées de cette femme mais l'analyse est brillante et le rôle d'une philosophe est accompli...A chacun de porter sa réflexion....
Victore V.
j ai vue se film hier au cinéma je l ai trouver très bien mais il est long alors le scenario est compliquer mais en versions original très bien alors aller le voir au cinéma ces un film génial
leRelais
Le film est tourné en langue anglaise et allemande.
claude21
Ce film est indispensable. Il est simple d'accès et donne envie d'en savoir plus. La banalisation du mal fut une vraie découverte en France où sous l'impulsion du régime gaulliste on nous a rebattu les oreilles sur le fait que tous les Français étaient des résistants. Or patout des petits fonctionnaires zêlés ont favorisè le Nazisme en se pliant aux ordres sans beaucoup réfléchir et en ayant que la volonté de se faire bien voir afin de monter dans la hiérachie comme ce fut le cas d'Eichmann.Il faut voir ce film qui fait beaucoup réfléchir
Firewalker
Ca n'a vraiment rien à voir avec tous ces films. je ne vais pas dire c'est l'inverse car ce n'est bien sur pas une partie de rigolade mais on est dans la réflexion et vraiment à des lustres d'une volonté de faire pleurer dans les chaumières. Avec ce sujet toujours délicat à traiter la voix de la philosophe est entendue et respectée que l'on soit pour ou contre son point de vue. La mise en scène montre clairement le bouleversement que va provoquer sa thèse dans sa propre communauté et son courage pour affronter ses paires.
angelabassompierre
s'il fait un million d'entrées, j'irai le voir, là..... entre liste de schindler, la rafle, elle s'appelait sarah, ils veulent nous faire pleurer tout le temps..... ?
tedsifflera3fois
Contre l’indifférence et la soumission à l’autorité, le film suit le combat d’une femme brillante et indépendante, et se fait le témoin d’une pensée qui se forme, qui s’affirme, qui jamais ne se ferme. Ma critique en googlant : "ted sifflera 3 fois hannah arendt".
ioannites
L' histoire nous rappelle que l' être humain, loin d'être parfait, atteint des sommets de cruauté avec une intelligence, certes raffinée, mais très négative. Face à ces événements de la deuxième guerre mondiale, doit-on répondre aux provocations nazi avec la même bassesse? C'est la philosophie qui répond à ces questions. Hannah Arendt, fidèle à sa propre vocation est restée à la quête de la vérité, même si son attitude gênait les conventions de sa société. Le film retrace bien ce parcours, mais quelques maladresses sont bien gênantes et les dialogues n'atteignent pas toujours l' essentiel de la philosophie de Hannah
brouceli
Pas mal, mais pas assez de poursuites de voitures. C'est aussi un peu pauvre en scènes dekaraté. Sinon, c'est bien.
Christoblog
Très bonne soirée si vous allez voir ce film. Ma critique en googlant "Christoblog Arendt".
tilos
comment passer a cote de la marque Von Trotta-Sukowa?ce serait un peché de cinéphile engagé!