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Synopsis
Viviane Amsalem demande le divorce depuis trois ans, et son mari, Elisha, le lui refuse. Or en Israël, seuls les Rabbins peuvent prononcer un mariage et sa dissolution, qui n'est elle-même possible qu’avec le plein consentement du mari. Sa froide obstination, la détermination de Viviane de lutter pour sa liberté, et le rôle ambigu des juges dessinent les contours d’une procédure où le tragique le dispute à l'absurde, où l'on juge de tout, sauf de la requête initiale.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Suivre des acteurs enfermés dans une salle pendant près de deux heures, on pouvait légitimement craindre que "Le procès de Viviane Amsalem" ne soit que du théâtre filmé. Le film est en fait un pur joyau de mise en scène, où chaque regard est un moyen de prendre le dessus sur l'autre et où chaque argument est susceptible de changer la donne. De plus, le refus de la part de Shlomi et de Ronit Elkabetz de prendre position dans cette ...
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tixou0
568 abonnés
1 953 critiques
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5,0
Publiée le 29 juin 2014
"Gett" illustre de façon magistrale un genre (souvent statique), le "film de procès". Mais ces plaideurs pas comme les autres sont devant un tribunal rabbinique, pour une répudiation. Qu'on ne s'y trompe pas en effet, le mariage, uniquement religieux en Israël, ne peut se rompre que si le mari y consent - c'est lui seul qui décide, unilatéralement ! Elisha (Simon Abkarian - le moins convaincant, et de loin, sans pour autant gâter ...
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traversay1
2 246 abonnés
4 272 critiques
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4,0
Publiée le 27 juin 2014
En Israël, quelles que soient les croyances des époux, le mariage est régi par le droit religieux. La loi donne au mari un pouvoir exorbitant au mari : celui de donner ou non son accord à un divorce. A partir de ce postulat, Le procès de Viviane Amsalem raconte comment une femme va se battre devant un tribunal, pendant 5 ans, pour obtenir le droit d'être libre. Un feuilleton en huis-clos que Ronit et Shlomi Elkabetz réussissent à rendre ...
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Lyon W.
18 abonnés
67 critiques
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4,5
Publiée le 8 juillet 2014
Le film est un huis clos dans lequel trois regards se confrontent. Celui de la femme, celui du mari et celui des juges religieux. Le problème étant que seul finalement le mari peut avoir le dernier mot quant à la validité de ce divorce. Dans cette situation qui parfois frôle l'ironie tragique, la mise en scène se place en fonction de chacun de ces regards, donnant le point de vue de chacun. Et puisque nous ne sortirons pas de ce tribunal, ...
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Le Procès de Viviane Amsalem a été sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes 2014.
Pour le droit au divorce
Depuis toujours et encore aujourd'hui, le mariage civil est proscrit en Israël, l'union des deux époux étant intrinsèquement liée au code religieux. De ce fait, lors d'une procédure de divorce, l'époux doit donner son accord pour que la séparation puisse être officialisée. Même si la femme déclare son approbation, tant que le mari n'a pas donné son aval, la procédure ne peut être enclenchée. Tout l'enjeu du Procès de Viviane Amsalem repose sur ce
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Viviane trois fois
Le Procès de Viviane Amsalem clôt la trilogie entamée par la fratrie Shlomi Elkabetz/Ronit Elkabetz avec Prendre femme (2004) et Les Sept jours (2007). Le dénominateur commun de ces trois volets prend le nom de Viviane, une femme luttant pour son émancipation, dont le rôle est interprété par la réalisatrice elle-même.
Quand la religion quitte le domaine de la philosophie pour servir de loi, l'humanité devient épouvantable.
zvock083
Le film ne m'a pas spécialement plu parce que c'est très long et un peu ennuyeux sur la longueur, mais l'histoire m'a laissé sans voix, car un tel parcours pour obtenir un simple divorce est quand même assez dingue surtout quand on ne connaît pas tout ce qui se fait dans les autres pays. L'histoire est révoltante voir énervante avec ce mari hautain, ces juges insupportables et leurs pensées moyenâgeuses qui mettent la femme au service de l'homme. Le réalisateur a pris un vrai risque en ne faisant qu'un simple huis-clos, mais en même temps, ça permet de créer une vraie tension, seulement je trouve qu'illustrer tout ce qui se dit par des scènes aurait eu plus d'impact et ça aurait donné un peu plus de fraîcheur à l'histoire qui logiquement tourne assez vite en rond. L’interprétation des acteurs est quand même assez remarquable. 2/5
Nordkap B.
voir la vidéohttp://hallokino.pl/viviane-ch...Viviane Amsalem demande le divorce depuis trois ans, et son mari, Elisha, le lui refuse.Or en Israël, seuls les Rabbins peuvent prononcer un mariage et sa dissolution, qui n'est elle-même possible qu’avec le plein consentement du mari.
elriad
commentaire affligeant. Moi, j'ai du mal à croire que l'on puisse en tenir pareille couche et revendiquer haut et fort sa... "bêtise", pour rester courtois.
elriad
De semaines en mois, de mois en années, ce huis-clos kafkaïen nous décline en long et en large l'effrayante main-mise de la religion sur le fonctionnement de l'état israélien. cinq années pour qu'une femme puisse obtenir le divorce, cinq années d'humiliation et de déni car oui la femme semble bien quantité négligeable aux regards des règles hébraïques, dans une société qui se dit par ailleurs moderne.Charles Enderlin l'a souvent décrit finement dans les analyses de ses différents essais, on est ici bel et bien dans une religion d'état, avec ses codes stricts et ses lois d'un autre âge. Une femme porte une perruque car elle ne montre pas ses cheveux pour n'en citer qu'une. Comme toujours, Ronit Elkabetz livre avec ce troisième volet une performance impeccable et pose avec intelligence le problème d'une société tiraillée entre l'évolution et les codes ancestraux confinant à l'absurde où le divorce au 21eme siècle apparaît comme un parcours du combattant et dépend de l'homme seul qui décide ou non de répudier son épouse dans un accomplissement de gestes effrayants digne d'un autre âge. Un film passionnant de bout en bout qui révèle mal-être d'une société perdue entre évolution et conservatisme, nécessaire à la compréhension de ce si joli pays.
scarface1972
Film vu en VO : il se déroule uniquement dans une pièce mais quelle claque, on est tour à tour plein d'espoir, de peur, de colère, on est estomaqués devant l'entêtement du mari. Film très beau et émouvant sur le combat de cette femme qui souhaite divorcer.
carlito182
J'arrive pas à croire que des gens souhaitent encore censurer le cinéma. Fascisme.
johnny c.
J'arrive pas à croire que l'on diffuse du cinema israelien en france
PierreTwo
quel choc! suspense, tension, émotions, absolue stupeur parfois; plus que de l'incrédulité face à certaines scènes... (vu il y a plusieurs jours et pourtant toujours là).je ne sais plus trop à quoi je m'attendais, une sorte d'approche documentaire filmant les coulisses de tribunaux, quelque chose qui reste un peu à la surface, à l'extérieur...mais là, pas du tout, une vrai cocotte minute ce film! après qu'un des témoins de la femme dit, dans le 1er quart du film, ce que tout le monde pense et ce que devraient faire les juges et le mari...ce qui nous fait sourire une fois et même rire la femme...le film devient un écrou qui visse tous vos muscles au fauteuil; même la situation dans Buried, le film où un type se réveille dans un cercueil était moins étouffante! une scène de papier plié où le juge décrit enfin une procédure est absolument suréaliste...ce qu'elle doit faire avec ce papier serait digne des Monthy Pÿthons et leur silly walk mais là, c'est affligeant car pas drôle du tout et apparemment véridique (ce que je ne veux toujours pas encore croire)...sans parler d'un personnage qui avec son pu***n de sac plastique m'a enragé, une ordure de première que je ne suis pas prêt d'oublier tellement il est énervant (surtout quand désespéré, perdant, il trouve un argument d'une rare bassesse et lui aussi incroyable). Je hais d'habitude les incrustations de date et lieu dans un film car me ramènent dans la salle et je crois qu'il y a d'autres moyens de donner ces indications mais là, elles sont "abasourdédifiantes"; ce mot existe pas mais je ne sais pas décrire ma stupeur à chacune de ces indications de durée au bas de l'écran!à voir.
DEFERRE
Une oeuvre indispensable. Retrouvez la critique du film dans Mon Cinématographe. http://jullelien.blogspot.fr/2...
Mov Flodid
Un film fort servi par des acteurs impeccables. Malgré le sujet grave, il y a quelques touches d'humour bienvenu.ma critique :http://camera-critique.blogspo...
carol M.
Le sujet : un divorce qui s'annonce difficile (très !). C'est un huis clos, à la fois documentaire, drame et comédie. Un film très intéressant et même surprenant en tous cas pour les spectateurs français. En conclusion, la laïcité a du bon, elle nous préserve de pas mal de choses pas bien réjouissantes et il ne faut surtout pas l'abandonner.
Fan-De-Minions!!
Whaou.. Ça c'est du film rempli d'émotions : rien que dans la bande-annonce on le ressent!
babioles &.
Vraiment hâte de voir ce film. Le premier de la trilogie "Prendre femme" m'a prise aux tripes et me chamboule chaque fois que je le revois. J'ai particulièrement aimé qu'il ne soit pas manichéen, Viviane est aussi défaillante dans son rôle de mère et d'épouse que son mari, c'est un jeu pervers qui s'est installé entre eux. J'espère que "Le procès de Viviane Amsalem" poursuivra sur cette lancée, j'en attends beaucoup.