Partager sur WhatsAppPartager sur FacebookPartager sur Twitter
Synopsis
Paris 1899. Le brigadier Jean Albertini, pauvre et orphelin, est choisi pour infiltrer un groupe d’anarchistes. Pour lui, c’est l’occasion de monter en grade. Mais, obligé de composer sans relâche, Jean est de plus en plus divisé. D’un côté, il livre les rapports de police à Gaspard, son supérieur, de l’autre, il développe pour le groupe des sentiments de plus en plus profonds.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
"Les anarchistes" est certes une très belle réalisation de Élie Wajeman, bien filmée avec un Tahar Rahim toujours aussi intéressant dans son interprétation, très bien vu et parfait pour ce rôle...
Mais par contre, c'est un peu juste pour s'emballer car encore une fois, la petite histoire de quelques-uns est noyée dans la grande Histoire de l'Homme, en nous privant cruellement du contexte de l'époque qui est totalement éclipsé ici ...
Lire plus
Caine78
4 705 abonnés
7 396 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 20 novembre 2015
Après un début laissant augurer un film assez politique, « Les Anarchistes » s'en éloigne pour nous offrir un thriller en définitive sans grande surprise, mais plutôt séduisant et bien mené. Il faut dire que la lumière est très belle et la reconstitution historique soignée (à défaut d'être grandiose), les différents personnages ayant chacun un rôle à jouer, d'autant qu'ils sont interprétés avec talent (Adèle Exarchopoulos, ...
Lire plus
Christoblog
664 abonnés
1 533 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 12 novembre 2015
Comment autant de bons ingrédients peuvent-ils se combiner pour faire un si mauvais film ? C'est la question que l'on se pose à la vision du dernier film d'Elie Wajeman.
Le sujet est pourtant intéressant, les acteurs pas si mauvais, les décors plutôt beaux (sûrement un peu trop), la photographie jolie (au point de paraître fade).
Tout ce qui constitue le film semble engoncé, désincarné, amidoné. La lumière bleue dans laquelle ...
Lire plus
cylon86
1 869 abonnés
4 430 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 18 novembre 2015
Ambitieux, Elie Wajeman entreprend de nous plonger dans le milieu anarchiste parisien de la fin du XIXème siècle. Pour cela, il aborde son récit de façon policière et c'est à travers les yeux du brigadier Jean Albertini s'infiltrant dans une bande d'anarchistes que nous découvrons ce monde. Mais loin d'être un pur polar (même s'il contient les ingrédients du genre, le tout dans une époque passionnante magnifiquement reconstituée), le ...
Lire plus
A l'origine, c'est la jeune Anaïs Demoustier qui devait interpréter le rôle de Judith avant d'être remplacée par Adèle Exarchopoulos.
Un amour de l'histoire anarchiste
C'est la passion d'Elie Wajeman pour les histoires d'infiltrés comme Donnie Brasco qui l'a incité à réaliser ce film. Il a également souhaité placer l'action durant la période anarchiste de la fin du 19ème siècle en raison de son goût prononcé pour ce mouvement, qu'il a découvert à travers des textes de l'époque ou encore le film Traître sur commande. Dans ce long métrage, un détective se lie d'amitié avec un groupe de contestataires irlandais lu
Lire plus
Faites l'amour !
Le réalisateur s'intéresse particulièrement aux anarchistes individualistes, qu'il présente ici comme un mouvement aux idées modernes qui peut encore raisonner dans la société d'aujourd'hui : "Ce sont eux, qui, vers 1900, créent les premières communautés. Ils sont naturistes, végétariens et féministes. Les premiers hippies en somme ! Ils créent des écoles dans lesquelles les enfants peuvent prendre des décisions. La question du je est essentielle
Lire plus
Très, très envie de découvrir ce film.La trame me rappelle sérieusement le chef d'oeuvre de Dennis Lehane "Un pays à l'aube": en 1918, un jeune flic de Boston est chargé -en échange d'une promotion attendue de longue date- d'infiltrer le milieu anarchiste, notamment le syndicat de la police de la ville, et alors que la Grande Guerre n'est pas terminée et que les mouvements bolchéviques font péter des bombes un peu partout. Un roman absolument magnifique, entre Germinal et Il était une fois en Amérique.P.S. Si cela peut en intéresser, tapez le titre du roman ("Un pays...") puis La cause littéraire, vous trouverez mon article à propos de ce livre.
axou69
C'est LE film français que j'attends le plus en cette année 2015 :)
MickDenfer
pourquoi attendre le 11 novembre ?
miieb
Mdr, c'est magnifique l'ironie des mensonges politiques pour maintenir l'illusion d'une nation souveraine ^^ Je crois d'ailleurs que le concept même de Nation est le pivot de l'asservissement du peuple... Ou comment mettre à profit la manipulation des gens par la formation d'une "élite" médiocre en réifiant la connaissance et en travestissant l'histoire par des raccourcis... Appauvrir la langue est un autre pas, simplifier pour communiquer, les mots ne sont que des étiquettes qui peinent à retranscrire la pensée certes, pourtant limiter le vocabulaire des gouvernés permet in fine de limiter leurs idées...Je ne te ferai pas l'affront de te balancer la liste de mes lectures (et je répugne fortement à céder au jeu de l'accumulation de noms de philosophes plus ou moins surestimés ^^), mais les modernes n'ont rien inventé, ils se sont contentés d'adapter les anciens, le tout est de les lire chacun dans leur langue afin de ne rien dénaturer de leur pensée en spirale, merci de me rappeler de me mettre enfin aux hiéroglyphes ^^Si tu as le temps, essaie de lire les enseignements de Socrate disséminés dans les écrits de Platon, ça te paraît certainement poussiéreux et ringard, mais tu réaliserais que plus tu apprends, plus tu comprends que tu ne sais rien ^^
BAPTmad
C'est bien vrai que ta raison on vie bien dans uneOligarchie(actuellement on appelle ça une république), ou les plus forts font les lois exploitent les faibles, et ces faibles on appris a aimer et à défendre leurs dirigent. Après si ta le temps de lire quelque ouvrages de Nietzsche, Krishnamurti, Buckminster Fuller, Guy Debord, car Aristote et Rousseau c'est très usé mais bon c'est bien ancré dans notre culture. bisous sur ta fesse droite!
miieb
Hé oui :-D C'est là toute la beauté d'un système qui prône l'absence de règles alors que toute organisation sociale implique en soi une normalisation tacite... C'est le politikon zoon d'Aristote (traduction: soit l'homme est un animal social, soit l'homme est un animal politique (=qui vit en cités))... Seul un véritable retour à l'état de nature, ou le mythe (mythique mdr) du "bon sauvage" si cher à ce cher J-J pour les intimes (Rousseau ^^), permettrait l'absence de règles; et encore, il faudrait là encore respecter une certaine forme de règles: la loi du plus fort :-PPousser un concept jusque dans ses retranchements, afin qu'il se sabre lui-même, c'est ssssssssssplendide ! ^^
BAPTmad
tes drôle l'anarchie c'est très structuré. basé sur l'autogestion l'anarchie ce fait en groupe et pas seul. l'anarchie ce n'est pas le chaos, c'est s’organiser en collectivité et par le biais du consensus (donc un acte de pur démocratie) pour construire et vivre sur des bases saines et plus humaines. bisous a toi!
BAPTmad
tes drôle l'anarchie c'est très structuré. basé sur l'autogestion l'anarchie ce fait en groupe et pas seul. l'anarchie ce n'est pas le chaos, c'est s’organiser en collectivité et par le biais du consensus (donc un acte de pur démocratie) pour construire et vivre sur des bases saines et plus humaines.
miieb
Mais comment fait-on pour infiltrer un groupe d'anarchistes ???S'ils sont anarchistes, leur groupe ne peut pas être structuré ^^