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Synopsis
Tunis, été 2010, quelques mois avant la Révolution, Farah 18 ans passe son bac et sa famille l’imagine déjà médecin… mais elle ne voit pas les choses de la même manière. Elle chante au sein d¹un groupe de rock engagé. Elle vibre, s’enivre, découvre l’amour et sa ville de nuit contre la volonté d’Hayet, sa mère, qui connaît la Tunisie et ses interdits.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Plus qu'agréablement surprise par ce film à la fois bourré d'énergie, dur et bouleversant. Un peu dans la même veine que Mustang, A peine j'ouvre les yeux nous montre une jeunesse tunisienne qui, avant la révolution de 2011; est prise entre ses rêves, l'envie de se rebeller, un profond désir de liberté et une société oppressée par le régime Ben Ali. La musique, ici, sert d'exutoire à une jeune étudiante, à la fois forte et ...
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Olivier Barlet
240 abonnés
355 critiques
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4,5
Publiée le 9 décembre 2015
(...) C'est en pleine conscience de ce qu'on a été, de ses compromis comme de son désir de vie, qu'une société peut sortir de la dictature sans les illusions du prophétisme révolutionnaire et ses inévitables déceptions.
La réussite d' "A peine j'ouvre les yeux" est de parvenir à cette conscience sans discours, en plongeant dans la complexité de chaque personnage, sans rien masquer de ses contradictions. Tout le film est pensé dans ...
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poet75
243 abonnés
701 critiques
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4,0
Publiée le 30 décembre 2015
A force de n'entendre parler, dans les médias, que de jeunes musulmans dérivant vers le radicalisme islamique, on risque de se méprendre et d'ignorer que, pour beaucoup de jeunes gens de culture islamique, le chemin emprunté est à l'opposé de celui qui fait volontiers la une de l'actualité. Ce que recherchent et revendiquent nombre de ces jeunes, ce n'est pas l'embrigadement, mais au contraire l'émancipation. Il n'est d'ailleurs pas ...
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Loïck G.
230 abonnés
1 515 critiques
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4,5
Publiée le 30 décembre 2015
Après Venise (prix du public, et du meilleur film européen), Leyla Bouzid est allée aux Journées Cinématographiques de Carthage à Tunis .Une salle de 1800 personnes. Le film a obtenu le Tanit de bronze, le prix du jury pour la première œuvre et le prix Fipresci de la critique internationale. Je m’accroche rarement aux prix, mais pour ce film peu commun, ils font bien écho à une réalité cinématographique autrement plus puissante et ...
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Bien que le film se déroule sous l’ère Ben Ali (qui a été président de jusqu'à début janvier 2011), l’écriture et le tournage se sont faits bien après son départ. La jeune cinéaste tunisienne Leyla Bouzid explique comment elle a travaillé sur ce projet au gré des moments historiques et cruciaux traversés par son pays : "Quand la révolution a eu lieu, il y a eu une grande volonté de la filmer et de la représenter. De nombreux documentaires ont ét
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La fin d'une ère...
Leyla Bouzid a cherché à rendre compte via son film de la peur que les Tunisiens ressentaient sous l’ère Ben Ali (qui n'est plus président depuis début 2011). Mais, pendant le tournage, la cinéaste a remarqué que beaucoup de personnes avaient presque oublié ce que voulait dire vivre sous Ben Ali, à savoir la peur et la paranoïa...
Une jeunesse oubliée mais vivante
La réalisatrice Leyla Bouzid avait envie de filmer une jeunesse tunisienne bouillonnante et créative, qui fait de la musique et se bat pour son quotidien. La religion n'est ainsi pas au centre de la vie des personnages de A peine j'ouvre les yeux. La cinéaste voulait parler de ce type de jeunes qui sont, selon elle, oubliés des médias : "Les seuls qui ont un droit de parole dans les médias sont ceux qui se replient dans l’extrémisme et la violenc
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