Partager sur WhatsAppPartager sur FacebookPartager sur Twitter
Synopsis
Le réalisateur Ham Cheonsoo arrive un jour trop tôt dans la ville de Suwon, où il a été invité à parler de son oeuvre. Il profite de cette journée d’attente pour visiter un palais de la ville. Il y rencontre Yoon Heejeong, une artiste locale avec laquelle il va discuter, dîner, boire… Mais il n’est pas tout à fait honnête avec Yoon Heejeong.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Suivre son activité
636 abonnés
Lire ses 2 027 critiques
3,0
Publiée le 22 février 2016
Le propos de ce film m'a intéressé et j'ai donc souhaité le voir.
Au final j'ai trouvé ce film moyen.
Voilà mes raisons : tout d'abord l'histoire est intéressante : un réalisateur coréen, la quarantaine marié et père de famille, va passer 48 h dans une ville pour présenter son film. La veille de la projection il va rencontrer, au cours d'une promenade, dans un temple, une jeune femme d'une vingtaine d'années.
Ils vont parler, lier ...
Lire plus
traversay1
Suivre son activité
1230 abonnés
Lire ses 3 482 critiques
4,0
Publiée le 17 février 2016
Chaque chronique d'un film de Hong Sang-soo pourrait s'écrire avec les mêmes mots tellement son cinéma ressemble à d'infinies variations sur des thèmes récurrents et provoque des sensations similaires. Comme Woody Allen ? Non, encore plus dans le malaxage d'une pâte que Hong ne cesse de travailler, celle des sentiments. Dans Un jour avec, un jour sans, il est encore et toujours question d'un réalisateur (lui-même ?) en rade, d'une ...
Lire plus
hommecinema
Suivre son activité
8 abonnés
Lire ses 135 critiques
4,0
Publiée le 15 mars 2016
"Un des grands succès du cinéaste c'est de nous montrer l'intimité d'une société plus fermé que la notre, en plus d'arriver à nous faire nous identifier avec les personnages grâce à leurs défauts, et pas grâce à leurs mérites.
Sang Soo a toujours été le triomphe de la simplicité. L'émotion sans artifices. La tendresse brute. Le deuxième morceaux marche grâce à une espèce d'effet papillon. Une subtil variation qui amène le ...
Lire plus
pierre72
Suivre son activité
100 abonnés
Lire ses 367 critiques
3,0
Publiée le 18 février 2016
Il y a les spectateurs qui ne pensent même pas à regarder l'heure sur leur portable durant la projection, citent, on se demande pourquoi, Rohmer, trouvant en Hong Sang-soo sa réincarnation version coréenne.... sans doute pour le côté minimaliste de la réalisation parce que côté dialogue c'est one point pour le français et côté direction d'acteurs c'est KO debout pour le coréen. Bref les inconditionnels, y vont comme à la messe, les ...
Lire plus
Comme l'indique son titre, Un jour avec, un jour sans est en réalité constitué de deux films, qui sont autant de variations autour du même sujet, la rencontre amoureuse entre un cinéaste et une peintre. Hong Sansoo pousse l'expérimentation jusqu'à inclure un second générique et une issue différente à chaque histoire. Les acteurs eux-mêmes ont joué les deux versions de l'histoire, pouvant ainsi intégrer à leur interprétation cette répéti...
Lire plus
Variations sur le même thème
Pour son dix-septième long-métrage, Hong Sansoo continue d'explorer des thèmes qui lui sont chers comme la rencontre amoureuse entre deux artistes, la découverte de l'autre et les relations conflictuelles, à l'instar de Night and Day (2010), The Day He Arrives (2011) ou La Vierge mise à nu par ses prétendants (2004), dont la forme est aussi morcelée et non-linéaire.
Habitué des festivals
Le cinéma d'Hong Sansoo continue de séduire les festivals depuis le début de sa carrière au milieu des années 1990, avec Le jour où le cochon est tombé dans le puits. Un jour avec, un jour sans ne fait donc pas exception, puisqu'il a déjà raflé de nombreuses récompenses, dont le Léopard d'Or et le Prix d'interprétation masculine pour Jae-yeong Jeong au Festival de Locarno 2015.
Quand on a vu plusieurs films de Hong Sang-soo, il devient ensuite difficile de relier les histoires à leurs titres respectifs tant elles se ressemblent. On peut néanmoins en dégager quelques fondamentaux, que l'on retrouve dans ce film-ci : en général il est question de relations amoureuses, souvent entre un prof de cinéma (ou réalisateur ou les deux) et ses étudiantes (ou des jeunes filles pour faire court) – peut-être est-ce autobiographique ? Tout ça finit neuf fois sur dix par une bonne cuite au soju, l’occasion de sortir quelques vérités et de se dévergonder. Et enfin, ultime raffinement, ultime caractéristique permettant à coup sûr d’identifier la patte du cinéaste : le léger zoom avant, parfois sans que l’on y trouve une quelconque signification. Le cinéaste prolonge, film après film, cet univers savoureux en de multiples variations, toutes passionnantes en dépit de la légèreté apparente de ces histoires, qui ne sont pas sans rappeler les subtilités du cinéma de Rohmer, dont le cinéaste se revendique ouvertement. Ce film-ci raconte la rencontre entre un réalisateur et une jeune peintre, racontée deux fois, mais avec quelques variations. Hong Sang-soo n’y est pas allé par quatre chemins : à la moitié du film, on recommence tout, et c’est au spectateur de jouer au jeu des différences. Bref, un des meilleurs films de 2016, comme vous pouvez le voir dans monclassement des meilleurs films de l'année sur mon blog, où se trouventégalement des critiques (illustrées et avec quelques extraits) sur quelques unsdes films de l'année : https://7emeart.wordpress.c...