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Synopsis
Afrique du Sud, Free State, bastion d’une communauté blanche isolée, les Afrikaners. Dans ce monde rural et conservateur où la force et la masculinité sont les maîtres-mots, Janno est un garçon à part, frêle et réservé. Un jour, sa mère, fervente chrétienne, ramène chez eux Pieter, un orphelin des rues qu'elle a décidé de sauver, et demande à Janno de l'accepter comme un frère. Les deux garçons engagent une lutte pour le pouvoir, l'héritage et l'amour parental.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
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4,0
Publiée le 7 juin 2018
Le film saisit ainsi un moment critique, celui d’une génération qui doit se confronter à la différence alors que ses parents ont vécu derrière les barreaux de leurs fenêtres, une génération qui doit « se défaire du mal qui nous habite » et se trouve déchirée par cette fracture entre l’amour d’une terre et ne pas y trouver sa place. (lire l'intégralité dans le bilan de Cannes sur les sites Afrimages et Africultures)
Yves G.
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2,0
Publiée le 2 mai 2019
C’est une famille unie dans une ferme isolée de l’Afrique du sud blanche et dévote. Un père, une mère, un fils, trois filles. Un jour, un nouvel enfant fait son arrivée. Il s’appelle Pieter, il a le même âge que Janno, le fils jusqu’alors unique. Abandonné par ses parents, il a vécu une enfance douloureuse et solitaire.
La cohabitation entre les deux adolescents s’annonce difficile.
Les Moissonneurs nous fait voyager dans un ...
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desiles ben
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29 abonnés
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4,0
Publiée le 25 février 2019
Dans l'Afrique du Sud rurale d'après l'apartheid, l'arrivée d'un jeune drogué va bouleverser l'équilibre d'une famille confite dans un puritanisme étouffant. Esthétiquement et psychologiquement très réussi !
Gentilbordelais
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2,0
Publiée le 23 octobre 2019
dans le cadre des étendues naturelles de l'Afrique du sud, une chronique qui se déroule au sein d'une famille de fermiers afrikaners. les carcans, l'étriquement notamment de la religion et les codes d'une communauté vécus par l'adolescence est le genre d'immersion rare au cinéma. mais, à l'image du final, il manque de la clarté, des émotions marquées pour emporter véritablement et imposer davantage le propos.
Les Moissonneurs se déroule dans le Free State, région d'Afrique du Sud surnommée la "Bible Belt" (ceinture biblique), coeur de la culture afrikaner. C'est grâce à Reza de Wet, auteure dramatique qui fut sa professeure, que le réalisateur a découvert cette province : "Partout des champs de maïs, des fermes et des églises. [...] Il y a quelque chose de mystérieux et puissant dans le paysage, quelque chose qui vous saisit et ne vous lâche plus. Pos
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La culture afrikaans
"Afrikaner" est un vieux mot hollandais pour dire "Africain". Il désigne les descendants des premiers colons néerlandais qui se sont installés en Afrique du Sud au XVIIe et au XVIIIe siècle.Sud-africain d'origine grecque, Etienne Kallos souhaitait se pencher sur la jeune génération d'Afrikaners, née complètement en dehors de l'apartheid : "comment vivre avec le poids du colonialisme, et même du post-colonialisme, alors qu’il faut faire aujou
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La place de la religion
Les Afrikaners représentent la population qui se rend le plus au monde à l'église. Fasciné par la religion et la question de l'existence de Dieu, le réalisateur a débuté l'écriture de la deuxième version du scénario par une scène de prière qu'il a conservée, à quelques détails près, dans Les Moissonneurs : "un fils de fermiers pénètre de nuit dans la cuisine, il voit sa mère et sa tante en train de prier ; elles prient pour lui, mais sans le rega
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6 Secrets de tournage
Infos techniques
Nationalités Afrique du Sud,
France,
Grèce,
Pologne
dans le cadre des étendues naturelles de l'Afrique du sud, une chronique qui se déroule au sein d'une famille de fermiers afrikaners. les carcans, l'étriquement notamment de la religion et les codes d'une communauté vécus par l'adolescence est le genre d'immersion rare au cinéma. mais, à l'image du final, il manque de la clarté, des émotions marquées pour emporter véritablement et imposer davantage le propos.
Henri M
L'histoire, je vais essayer de la spolier aussi peu que possible, afin de préserver au maximum cette espèce de tension qui court tout au long du film.Les Moissonneurs est le premier long métrage d'Etienne Kallos, cinéaste d'Afrique du Sud, qui en a également écrit le scénario. Le film m'a, à la fois, agacé (car j'ai trouvé l'histoire cruelle et injuste) et intéressé, car jusqu'au bout, je me suis demandé comment tout cela allait finir. Bien sûr, l'histoire est complètement fictive, mais j'ai quand même été heurté, remué par certaines des péripéties et surtout par le dénouement que j'ai trouvé aussi injuste qu'immoral. Mais la vie est-elle morale ? L'histoire humaine est-elle morale ? La bible est-elle morale ? Est-ce moral que Caïn, jaloux de son frère, tue le gentil Abel et que, bibliquement, toute la race humaine descende de ce fratricide ?Il y a aussi une homophobie latente dans ce film. je lis que c'est un film homophobe. J'ai plutôt tendance à penser le contraire ,j'y vois plutôt une dénonciation de l'homophobie de ces personnagesSinon, le film est visuellement intéressant : belles images, belle lumière avec du grain, beaux paysages nimbés dans une brume de chaleur (?). La bande sonore manque probablement de personnalité mais ajoute au climat de tension qui règne pendant tout le déroulement de l'histoire : on attend des catastrophes, on est en permanence sur le qui-vive. Il faut dire qu'on est en Afrique du Sud (après l'Apartheid), dans la province du Free State, au sein d'une communauté blanche de propriétaires terriens afrikaners qui a tendance à rétrécir, car dans la région, les assassinats de fermiers ne sont pas rares, d'où que toutes les fermes aient d'épais barreaux à leurs fenêtres et un sentiment d'assiègement chez ces Africains blancs accrochés à leurs terres.On est introduit dans une famille de fermiers (homme, femme, un garçon de 15-16 ans Janno et 3 petites filles) qui adopte un nouveau fils Pieter d'à peu près le même âge que Janno...afin, on le comprend petit à petit, de disposer avec certitude d'un héritier mâle suffisamment fort pour prendre la relève.Les deux jeunes acteurs personnifiant Janno et Pieter sont très bien, très complémentaires, très opposés, et c'est sur eux que repose le film principalement. On s'attache à leur histoire, on se passionne pour ce sourd et douteux combat. la fin est injuste et cruelle, mais... ce sont des choses qui arrivent dans la vie. Là-bas en Afrique du Sud et... ici.
kevsly
Honnête chronique familiale, avec des questions soulevées sur le fait d'être différent. Pas fan non plus.