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Synopsis
L'Aldébaran est un vieux bateau relégué depuis de longs mois dans le port de Marseille. Etrangers, sans droits, séparés de leur famille, les marins croupissent, sans le sou, dans la promiscuité et le dénuement le plus total.
Lorsqu'ils sont débauchés, seuls deux d'entre eux restent à bord : Abdul Aziz, le capitaine libanais, un homme dur et respecté, et Diamantis, son second, un Grec très indécis et presque contemplatif, marin par tradition et par goût.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Il manque un petit plus à ce film, la réalisatrice perd beaucoup de temps sur des détails et des longs plans qui n'apportent pas grand chose plutôt que de travailler encore plus en profondeur autour des personnages. Dommage car les acteurs sont excellents et l'atmosphère sur le bateau devient franchement intéressante sur la fin, on ressent bien le malaise.
PSTEF
9 abonnés
14 critiques
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4,0
Publiée le 29 septembre 2006
Un bateau, l'Aldébaran. Un port, Marseille. Trois marins, deux Grecs, un Turc.
Aucun but. La faillite.
L'attente.
De quoi ?
Si seulement ils le savaient.
Ceux-là ressemblent un peu à Mâqrol le gabier et à Abdul Bashur, le rêveur de navires, ces deux héros de la mer inventés par Alvaro Mutis.
De vieux marins qui rêvent de pouvoir repartir derrière l'horizon, sur des cargos aussi vieux qu'eux, afin de mieux pouvoir en revenir... ...
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Un visiteur
3,0
Publiée le 2 novembre 2016
Film très noir où l'on ne sait pas qui est le plus bloqué dans le port, le bateau ou les personnages? En panne dans le port ou en panne dans la vie. On aime retrouver ces bons acteurs regrettés, Marie Trintignant et Bernard Giraudeau, ainsi qu'une Audrey Tautou toute fraiche. Un peu pus de rythme aurait été la bien venu, c'est parfois un peu long, malgré de très bons dialogues.
Avant que le tournage ne débute, Claire Devers a d'abord recherché le cargo où se situerait l'histoire. Filmer dans un tel bateau n'était pas anodin, car il s'agit d'un "lieu de vie" rarement montré au cinéma. Souhaitant faire du cargo un personnage à part entière, la réalisatrice et le chef décorateur Carlos Conti voulaient s'interdire de tourner en studio et en décors naturels.
Adapté d'un roman de Jean-Claude Izzo
Les Marins perdus est adapté du roman homonyme de Jean-Claude Izzo. A la lecture de l'ouvrage, la réalisatrice se souvient de sa réaction : "Tout de suite, le déclic a eu lieu. Pour moi, ce monde des marins était une métaphore d'un monde d'hommes enfermés dans les fratries, qui se protègent pour ne pas retenter un enjeux amoureux vers une femme, dans une histoire personnelle, singulière et individuelle."Jean-Claude Izzo, décédé en 2000, a vu d'
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Un thème récurrent
Avec Les Marins perdus, Claire Devers met à nouveau en scène des hommes ayant noué de forts liens d'amitié entre eux. Cette thématique, on la retrouve dans deux précédents longs métrages de la cinéaste : Noir et blanc (1986), qui traite d'une relation sado-masochiste entre un jeune homme blanc et son masseur noir, et Max et Jérémie (1992), l'histoire d'une complicité entre deux tueurs. La réalisatrice s'explique : "Quand je décide d'écrire l'hist
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Un fillm qui donne vraiment l'impression de lire un livre. Une très bonne ambiance, peu de dialogue, une musique sobre, une tension douce très agréable à suivre. Bernard Giraudeau, Marie Trintignant et Darry Cowl nous ont quittés depuis, ce qui ajoute un aspect particulier à l'oeuvre.