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Synopsis
Adaptation d'un extrait du recueil Des hommes sans femmes de Haruki Murakami.
Alors qu'il n'arrive toujours pas à se remettre d'un drame personnel, Yusuke Kafuku, acteur et metteur en scène de théâtre, accepte de monter Oncle Vania dans un festival, à Hiroshima. Il y fait la connaissance de Misaki, une jeune femme réservée qu'on lui a assignée comme chauffeure. Au fil des trajets, la sincérité croissante de leurs échanges les oblige à faire face à leur passé.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Un film captivant mêlant les dialogues de " oncle Vania" une pièce de tchekov, aux cheminement actuels de reflexion du metteur en scène dans vie de chaque jour . Un très beau film sur l acceptation de soi , le deuil , la tolérance . Un film sur la création théatrale ,mais pas que cela , sur le parcours d une vie , sur l amour , sur la vie et la mort en général. Une véritable performance d écriture et de mise en scène . C est ...
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Raphaël L
12 abonnés
69 critiques
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4,5
Publiée le 19 août 2021
Pendant 3 heures, R.Hamaguchi nous embarque dans un voyage à bord d'une voiture rouge rutilante au cœur des atermoiements affectifs. Le trajet fait de ligne droite, de virages, de chocs s'apparente au circuit des émotions des personnages.
A force de redoubler de pistes à travers la gémellité des personnages (le metteur en scène et l'acteur + reflets d'Oto) et la superposition des langues, le film est d'une richesse absolue, à la fois ...
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Cinephille
128 abonnés
627 critiques
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3,5
Publiée le 18 août 2021
C’est tres long. Avec un générique qui arrive au bout de 45 min mais il reste plus de deux heures derrière.
Les thèmes abordés sont universels (la mort, la culpabilité, la fidélité, comment continuer à vivre...) mais les interminables répétitions de Oncle Vania tant en voiture qu’au théâtre (avec le multilinguisme en gâteau sur la cerise) rendent le tout assez indigeste. Dommage car les acteurs principaux sont bons et la ...
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Bernard D.
89 abonnés
583 critiques
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4,5
Publiée le 19 août 2021
« Drive my car » de Ryusuke Hamaguchi (2021) repose sur 4 personnages principaux : Yûsuke Kafuku (Hidetoshi Nishijima), la quarantaine, acteur et metteur en scène de théâtre reconnu, souffrant d’un glaucome (symbole d’un œil qui ne voit pas tout ?) ; Oto (Reika Kirishima) son épouse, scénariste pour la télévision de séries pimentées de sexualité ; Kōji Takatsuki (Masaki Okada) jeune acteur fougueux ayant été impliqué dans ...
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Présenté en compétition au Festival de Cannes 2021, Drive My Car a obtenu le Prix du Scénario, le Prix du jury Œcuménique, le Prix Fipresci de la presse internationale et le Prix AFCAE (Association Française des Cinémas d’Art & Essai).
Adaptation
Ryûsuke Hamaguchi adapte une nouvelle d’Haruki Murakami, extraite d’un recueil qui en compte sept, intitulé Des Hommes sans femmes. Le réalisateur a été séduit par les deux personnages principaux, qu’il qualifie d’« intrigants », et le cadre, c’est-à-dire une voiture : « c’est un espace en mouvement, c’est en quelque sorte nulle part, et il y a des moments où cet endroit nous aide à découvrir des aspects de nous-mêmes que nous n’avons jamais mont
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L’art dramatique
L’un des thèmes de la nouvelle dont est tiré Drive My Car est l’art dramatique. Aux yeux de Ryûsuke Hamaguchi, endosser plusieurs identités est une « forme de folie socialement acceptée. » Si en faire son métier est éprouvant, l’art dramatique peut aussi être une forme de salut : « je connais des gens qui n’ont pas d’autre choix que de le faire. Et ces personnes qui jouent pour gagner leur vie sont en fait guéries par cette folie, ce qui leur per
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Drive my car est un film entêtant, dont la mise en scène très rigoureuse – précise – n'empêche en aucun cas l'apparition d'une émotion.Hamaguchi signe un long-métrage majestueux et complexe : l'un des moments forts de cette année cinématographique.
Nadjand
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Anatole C
Film trop long, trop bavard et trop pompeux. Même avec une durée de 3h, on a l’impression de connaître les personnages qu’en surface. Le film souffre aussi d’un problème de dosage, certains éléments sont trop flous, d’autres trop explicités sans subtilité que ça en devient lourd...
Corinne Wa
Beaucoup trop long ….pas si profond que ça ! Oui on se reconstruit plus ou moins , la résilience à la sauce soja est aussi à la mode ! Pour connaître l autre, il faut se connaître soi même est un message du film qui ne nous apprend rien de plus que ce qu on savait déjà ! Les répétions longues et sans intérêt n en finissent pas ! Au final on s’ennuie bcp ….
Spaceboy2095-2.0
Comme avec les film d'Ozu?
Spaceboy2095-2.0
J'ai trouvé ce film touchant même si manquant de profondeur...
theo_kacz
Tout à fait d'accord. Ça fait vraiment les artistes qui se regardent le nombril avec le film dans le film ou plutôt la pièce dans le film en l'occurrence.Pas étonnant que ça ait plu à Cannes.J'ai aussi l'impression que la critique aime projeter toutes sortes d'idées sur les films japonais, et voir une profondeur infinie là où on s'ennuie franchement.
Sushi-Overdose
Ca dépend de leurs films, quand Kore-Eda met en scène des enfants il y a énormément d'expressivité oui. Sinon à propos de Fukada, son dernier film sorti en France (Le soupir des vagues) m'a laissé de marbre.
Spaceboy2095-2.0
Non, montrons du théâtre, mais montrons le bien. Pas comme quelque chose qui donne un vernis intello, ou qui n'est utilisé que comme une métaphore d'autre chose. Et puis je dois avouer aussi que j'ai un problème avec les films japonais dans lesquels les personnages n'expriment que peu de sentiments sur leurs visages. Je préfère largement les film de Kore-eda ou de Koji Fukada, parce que c'est beaucoup plus vivant.
Sushi-Overdose
Donc il ne faudrait pas montrer du théâtre au cinéma ? C'est un art quand même plus populaire que l'opéra.Tout ça est une question de sensibilité, mais j'ai été très touché par ces scènes de répétition, qui me parlent plus que chez Rivette, qui utilise énormément le théâtre. Satantango de Béla Tarr pourrait tenir en 2h30 probablement, mais l'effet ne serait pas le même. Sans les longs trajets en voiture le film n'aurait pas la même dimension. Je comprends qu'on puisse être rebuté par cet aspect, mais comprimer ou retirer ces moments serait altérer l'essence du film.
LeMeilleurPseudoDuMonde
Ah d'accord c'était aussi simple que ça :)Je me demande quand même pourquoi tout le monde porte un masque pour cette séquence alors que ce n'est pas le cas dans le reste du film et que ce n'est même pas explicité ni expliqué.Et bien sûr, la facilité scénaristique de la cécité permet justement de justifier la venue du personnage de la chauffeuse qui, en investissant la voiture espace personnel de Yusuke, va connecter son vécu au sien.
Sushi-Overdose
Oui incompréhensible qu'il se contente du Prix du scénario : les Grand Prix ex-aqueo ont intérêt à être fabuleux !Ce film pourrait tout aussi bien durer 4h, il infuse de façon merveilleuse. Quant au fond, il est d'une richesse rare, la façon de découvrir les personnages, de tisser des liens, d'utiliser le hors champ, le corps et le mouvement...Et pourquoi associer théâtre et snobisme ? N'est-ce pas une prise de position particulièrement arriérée ?
Spaceboy2095-2.0
La dernière scène montre que la vie continue malgré le drame, elle a réussi à se reconstruire... Faut pas chercher plus loin... Mais tu pourrais me dire pourquoi on ne reparle jamais de la future cécité du personnage principal, à par que l'on comprend que c'est pour cela qu'il ne veut pas au départ être conduit? (Ce qu'il accepte au bout de 2 minutes de toute façon!)
Spaceboy2095-2.0
Ce film ne devrait durer qu'1h30, pas 3h. Le récit n'avance pas et il donne l'impression d'être étiré jusqu'à l'ennui. Incompréhensible que ce film ait obtenu le Prix du scénario à Cannes! Alors oui, les plans sont très beau, mais quel manque de fond et d'intrigue avec une approche psychologique tout de même très convenu. Mais on y voit du théâtre alors tous les snobs vont dire que c'est magnifique!