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Synopsis
Interdit aux moins de 12 ans
Un homme, Ivan, retourne à Manille, apparemment sans but précis. Au gré de son errance et de ses rencontres, l’écrivain déambule dans la mégapole fascinante à la recherche de son passé et du sens de son existence.
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3,5
Publiée le 18 octobre 2018
Exercice de style difficile, cette autobiographie filmée a le charme des lieux traversés et des femmes rencontrées (Eiko Matsuda, l'actrice de "L’empire des sens"). Dans la ville de Manille, parcourue de long en large, on croise Lino Brocka, que Rissient a contribué à faire connaître en Europe, et des visages de comédiens vus dans les films du maître. Le texte, dit en off par plusieurs voix, reste toutefois très littéraire et parfois pompeux.
In Ciné Veritas
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1,5
Publiée le 5 février 2019
Cinq et la peau (1982) est le deuxième et ultime long métrage réalisé par Pierre Rissient. Ce film méconnu prend les allures d’une balade librement composée dans la moiteur de Manille. Cette liberté de composition va de pair avec un certain détachement des personnages qui pourrait être aussi celui des spectateurs. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
Défricheur de grands auteurs comme Jerry Schatzberg, King Hu ou Lino Brocka, Pierre Rissient est un passionné de cinéma qui a notamment travaillé en tant qu'attaché de presse avec Bertrand Tavernier, programmateur du cinéma le Mac-Mahon, conseiller artistique du Festival de Cannes ou encore distributeur et producteur de films. Il a réalisé un seul autre long métrage avant Cinq et le peau intitulé One Night Stand
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Note d'intention
Pierre Rissient présente son film comme "un film qui est fait sans sujet exact. J’ai tourné des choses qui, pour moi, exprimeraient ce qui était dans le texte. […] J’ai échafaudé un film kaléidoscopique qui serait à la fois journal intime, chronique de voyage, portrait, pamphlet, récit poétique, passant sans cesse d’un registre à l’autre, coordonnant les sons et les images au-delà de leur continuité dans l’exactitude du moment et leurs échos
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Titre
Pierre Rissient revient sur le titre énigmatique de son film : "Cinq et la peau : c’est le nom d’un vin chinois que j’avais découvert un soir de beuverie à Hong Kong. "Cinq plus la peau", comme me l’avaient traduit mes amis chinois. Cinq parfums plus l’écorce, le parfum de l’écorce en plus des cinq parfums. L’écorce… la peau des choses, qui secrète les cinq parfums. Alors, pourquoi pas les cinq sens et la peau. C’est ce que je leur proposais
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