Partager sur WhatsAppPartager sur FacebookPartager sur Twitter
Synopsis
Un narrateur, le « meneur de jeu », présente une série d'histoires tournant autour de rencontres amoureuses ou « galantes ». La « ronde » passe de la prostituée au soldat, du soldat à la femme de chambre, de la femme de chambre au fils de famille, et ainsi de suite jusqu’à ce que le cercle soit bouclé…
Suivre son activité
79 abonnés
Lire ses 1 277 critiques
4,5
Publiée le 9 juillet 2012
Un conte tout en finesse et distanciation sur la primauté du désir sexuel, son indifférence, ou plutôt sa prééminence par rapport aux étiquettes et aux conventions sociales. L’auteur autrichien (de l’Empire austro-hongrois finissant) de « La ronde », Arthur Schnitzler, était le plus freudien des écrivains. La réalisation de Max Ophüls frôle la perversité dans sa manière de garder les apparences d’une viennoiserie ...
Lire plus
Benjamin A
Suivre son activité
520 abonnés
Lire ses 1 922 critiques
4,5
Publiée le 10 juin 2015
L'amour... que ce soit dans le milieu aristocrate, des artistes ou de l'armée, que ce soit secret, caché, libre ou au coin d'une rue, ça reste l'amour et c'est l'histoire de tout le monde...
Merveille d'ouverture, tout en plan-séquence, où le conteur nous emmène dans divers décors de scènes jusqu'à un manège où, le temps d'entamer un dialogue avec Simone Signoret, il nous fait entrer dans la ronde...
Et quelle ronde ! Pour son retour ...
Lire plus
Un visiteur
3,0
Publiée le 10 octobre 2018
Comme avec Madame de..., on a parfois l’impression de lire du Zola ou du Maupassant pour le mélange de lucidité cruelle et de tendresse à l’égard des personnages. La différence, c’est que Zola et Maupassant proposaient des oeuvres modernes pour leur époque, alors qu’ici tout prend un air suranné qui m’a laissé un peu froid. Pour un film dont le personnage principal est la sexualité et qui est adapté d’une pièce longtemps ...
Lire plus
Fêtons le cinéma
Suivre son activité
340 abonnés
Lire ses 2 352 critiques
3,5
Publiée le 17 avril 2021
L’artificialité du dispositif mis en place par Max Ophüls, revendiqué comme tel dès l’ouverture au cours de laquelle un bonimenteur nous accueille et assure la narration en revêtant divers costumes, a l’intelligence d’offrir au cinéma une mise en abyme dans laquelle se reflètent les fictions que construisent les hommes autour de l’amour, mais souffre également de personnages creux auxquels nous peinons à nous attacher. ...
Lire plus
La Ronde appartient à la tradition des films à sketches, mais Max Ophüls renouvelle ce genre par le choix d'une structure quasi abstraite très ambitieuse, notamment par le rôle polymorphe donné au meneur de jeu. Avec ses décors de théâtre, ses allusions aux lois du spectacle, à la censure et aux péripéties du hasard que le meneur de jeu élude avec désinvolture, cette oeuvre relève autant de l'expérience esthétique que d'une étude morale de l'amo
Lire plus
Tournez-manège
Le film est particulièrement original par le fait que tous les personnages apparaissent deux fois chacun : il y a dix scènes donc dix couples mais seulement dix personnages principaux (et non 20). Max Ophüls utilise par ailleurs des plans audacieux dont quelques superbes travellings à 360 degrés.
Retour en France
La Ronde marque le retour en France de Ophuls en 1950 après un long exil américain.
Max Ophuls insuffle un mouvement enivrant à la pièce statique de Schnitzler en recréant une Vienne de 1900 semi-rêvée et filmée en travellings latéraux élégants. Son génie de metteur en scène, évident ici, ne conjure pas toujours le caractère répétitif de ces dix dialogues tournant autour de passades sexuelles (l'acte sexuel lui-même restant hors champ), mais l'atmosphère mélancolique du film, à mi-chemin du rêve et de la réalité, finit par emporter l'adhésion. Une rétrospective Max Ophuls commence ce jour à la cinémathèque. Voir ma critique complète sur mon blog : https://newstrum.wordpress....
JBOX
Caro ? La Ronde !
louifla
"Il connait la vie" dit le jeune amoureux à sa nouvelle maîtresse, mariée, en parlant du cocher qui attendait la femme hors de la maison de leur premier affaire de coeur; "j'connais la maison" chuchote d'une voix tranquille le cocher (Max Ophuls).Y a tout le délicat cinisme et l'esprit de finesse de ce superbe film en cette petite scène.