Fascination

Ce qui impressionne, c'est la modernité du personnage féminin, qui n'hésite pas à mettre en avant son physique pour réussir. Elle tombe toutes les barrières et repoussent tous les codes pour arriver à ces fins. Bien sûr, rien d'immorale puisque la belle joue franc jeu et tombera amoureuse de son beau millionnaire; le film à travers une scène remettra en cause son statut, et fera vaciller ce beau conte. Mais pour que la morale soit ...
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Cela semble anodin aujourd'hui mais l'histoire de cette femme entretenue, et libérée, a beaucoup choqué à l'époque et notamment la censure. On est dans un mélo sentimental sans envergure qui se laisse voir un jour de disette. Joan Crawford n'a aucun mal à croquer tout crû un Gable un peu éteint.

Le cinéma américain d'avant 1934 regorge décidément de pépites qu'on ne se lasse pas (re) découvrir. Ainsi ce film de Clarence Brown qui nous dépeint une femme qui se fait entretenir par unique choix personnel, et qui l'assume complètement (merveilleuse Joan Crawfod). Le film dénonce aussi l'hypocrisie américaine qui assimile les écarts sexuels à de la malhonnêteté. Propos et situation impossible après l'instauration du code ...
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Le meilleur film avec le couple Joan Crawford-Clark Gable. Comme d'habitude, la comédienne joue le rôle d'une jeune femme issue de la pauvreté qui atteint le luxe dont elle rêvait grâce à son sex-appeal et qui tombe bien malgré elle amoureuse. Comme dans presque tous les films pré-codes, on picolle sec en pleine Prohibition et on parle de façon peu voilée de sexe. Donc ce film possède le charme de cette époque mais fonctionne aussi ...
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