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Synopsis et détails
Une maison où on aime venir. De longues soirées où on écoute, regarde, rit, affirme une chose puis son contraire. C'est l'avantage des cercles d'habitués, on se connaît si bien. Elans de franchise ou excès de dissimulation, instants de doute, de joie fondée ou infondée, tout s'y côtoie, pour le plaisir des invités et des maîtres de maison. A ces derniers, tout réussit et leur existence est de celles qu'on envie.
Mais soudain, l'horloge se dérègle. Un jour, quelqu'un part, et tarde à revenir. Et quand la sonnette retentit enfin, le monde a basculé. Plus tard, un homme et une femme se
retrouvent dans cette maison et se voient vraiment pour la première fois. L'un l'a voulu, l'autre non. L'un veut parler, l'autre pas. Difficile d'être dans la même maison quand on ne veut pas les mêmes choses.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
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117 abonnés
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2,5
Publiée le 2 avril 2018
Chéreau construit son drame comme une pièce de théâtre tout en s'amusant à déstructurer le récit et la mise en scène (passage du noir et blanc à la couleur, arrêt sur image, ralentis...). C'est "original" et ça apporte un certain charme. Le problème c'est que rapidement l'histoire s'épuise, les situations se répètent et le film perd en intérêt.
Fritz L
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131 abonnés
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5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Gabrielle est une admirable composition intemporelle sur le couple, qui, les années aidant, voit parfois le vernis se craqueler faisant apparaître amertume, lâcheté et courage. Amertume dune vie ratée, lâcheté de ne vouloir rien changer et courage de savouer que rien na existé et de partir plutôt que de faire semblant. Pour accentuer ce discours en clair obscur, Patrice Chéreau a opté sur un traitement de limage très pictural ...
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Nagix Stumpy
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17 abonnés
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2,5
Publiée le 21 novembre 2013
Difficile de traduire ici la dualité de ce film, à la fois magnifiquement mis en scène, joué et filmé, et l'ennui profond qui résulte malgré tout de son visionnage. On s'ennui, mais on admire les déplacements de la caméra à la Noé qui sublime ce huis clos à l'interprétation impeccable. Même s'il est difficile de comprendre les alternances successives de noir et blanc et de couleur, force est de constater la qualité de la photo ...
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Gérard Delteil
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91 abonnés
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2,0
Publiée le 19 janvier 2019
Images magnifiques, comédiens impeccables, mais dialogues littéraires et improbables, mise en scène théâtrale. On a du mal à croire à ce mélange de vaudeville bourgeois et de critique des moeurs bourgeoises surannées du début du 20ème siècle. Et surtout, à part pendant quelques rares séquences, on s'ennuie beaucoup...
Avec Gabrielle, c'est la première fois que Patrice Chéreau, habitué des Festivals de Cannes (où il fut notamment président du jury en 2003) et de Berlin (Intimité décrocha l'Ours d'or en 2001) présente en compétition un de ses films à la Mostra de Venise. Au terme de la compétition, Isabelle Huppert s'est vu remettre par le jury, présidé par Dante Ferretti, un Lion spécial couronnant l'ensemble de sa carrière.
Une nouvelle venue et un habitué
Figures majeures du théâtre et du cinéma français, Patrice Chéreau et Isabelle Huppert n'avaient pourtant, jusqu'à Gabrielle, jamais travaillé ensemble, ni sur les planches, ni sur un plateau de cinéma. En revanche, la comédienne a pour partenaire un vieux complice du metteur en scène : Pascal Greggory incarnait le duc d'Anjou dans La Reine Margot, le compagnon de Bruno Todeschini dans Ceux qui m'aiment prendront le train, et, pour une brève app...
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Ceux qui l'aiment lui enverront un texto
La comédienne se souvient : "Le 1er janvier 2004, Patrice Chéreau m'a adressé un texto en guise de bons voeux pour me dire qu'il se mettait à écrire pour moi. Il y avait eu des signes avant-coureurs et des occasions de se dire qu'on travaillerait bien ensemble. Puis, peu de temps auparavant, le tournage du Temps du loup de Michael Haneke où l'on était tous les deux acteurs : on s'était très bien entendu. L'envie était là, il fallait juste la...
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