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Synopsis et détails
Dans un château de bohême transformé en hôtel, des gens vivent dans une atmosphère feutrée. Ils sont là pour se reposer, et tout autre bruit que quelques paroles chuchotées est proscrit. Un homme s’attache à une femme et tente de la persuader qu’ils ont eu une aventure, l’année dernière, à Marienbad.
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4,0
Publiée le 9 avril 2020
Alain Resnais nous offrit, il y a près de soixante ans, une oeuvre rèvolutionnaire : "L'annèe dernière à Marienbad". Des critiques et cinèastes aussi diffèrents aimèrent passionnèment ce film gèomètrique où le montage faisait alterner le passè, le prèsent et le futur mais aussi le rèel ou l'imaginaire! Un exemple unique de langage filmè qui baigne dans une atmosphère ètrange reflètant l'univers inconscient de personnages ...
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Gonnard
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0,5
Publiée le 15 mai 2010
Un film difficile à apprécier, en particulier le début. La voix-off impose au spectateur de longs monologues, pas forcément désagréables au demeurant, mais souvent soporifiques. L'arrière-plan musical devient vite soulant, même pour ceux qui aiment l'orgue. Le cadrage est en revanche finement pensé, le noir et blanc lui donnant encore plus de force. L'intrigue est plus que légère et surtout alambiquée, du coup on décroche assez vite. ...
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Attila de Blois
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297 abonnés
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0,5
Publiée le 20 juin 2016
"L'année dernière à Marienbad" est typiquement le genre de cinéma que j'exécre à savoir celui de la "Nouvelle vague" et plus précisément d'Alain Resnais, cinéaste hautement surestimé. Le style de ce dernier est prétentieux et pédant et ce long métrage en est une bonne illustration.
Ce caractère prétentieux se remarque tant dans le propos que dans la technique. Certes, "L'année dernière à Marienbad" est une oeuvre originale mais ...
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Ti Nou
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192 abonnés
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1,0
Publiée le 7 mai 2015
Voila le stéréotype de film d'auteur lent dont le visionnage constitue une véritable épreuve. À l'instar du cinéma de Godard, Alain Resnais s'affranchit du récit. Alors, certes, son film est joli, les travellings sont superbes, la caméra semblant se mouvoir dans des tableaux figés (c'est amusant, parfois un peu ridicule, de voir les acteurs essayer tant bien que mal de rester immobiles), mais il n'a rien à raconter.
Troisième long métrage d'Alain Resnais, L'Année dernière à Marienbad a remporté le Lion d'Or à la Mostra de Venise en 1961. Deux ans plus tard, le film décrochera une nomination à l'Oscar du Meilleur scénario.
Le charme discret
L'Année dernière à Marienbad est le premier long métrage dans lequel apparaît Delphine Seyrig. La comédienne à la voix sensuelle, née en 1932, a fait des débuts au théâtre avant d'accéder à la notoriété grâce au film d'Alain Resnais. Le cinéaste en fera l'héroïne de son film suivant, Muriel ou le Temps d'un retour, pour lequel elle décrochera le Prix d'interprétation à Venise en 1963.
Glissements progressifs vers le cinéma
Après Marguerite Duras (Hiroshima mon amour) et avant Jorge Semprun (La Guerre est finie), Alain Resnais a fait un appel à un célèbre écrivain pour le scénario de L'Année dernière à Marienbad : Alain Robbe-Grillet. Figure de proue du Nouveau Roman, aux côtés de Nathalie Sarraute ou Michel Butor, l'auteur des Gommes en 1953 et de La Jalousie en 1957, ne tarde pas à passer derrière la caméra. En 1963, il signe son premier long métrage, L'Immortell...
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Film phare de la radicalité cinématographique des années soixantes, “L'année dernière à Marienbad, n’a en rien perdu, en ce début de 21ème siècle, de son caractère hypnotique et envoûtant. Équivalent, pour le cinéma, de l'expression littéraire propre au Nouveau roman, le film se déconstruit en une myriade de sensations qui s'ajoutent ou se retranchent au gré de la multitude des différentes interprétations possibles, jusqu'au vertige. S'agit-il d'un rêve, d'un songe, d'un fantasme ? S'agit-il d'exprimer l'évanescence du souvenir, et de sa perpétuelle reconstruction inconsciente ? Pour peu qu'il accepte de se laisser conduire sans contrainte, le spectateur éprouvera le plus grand plaisir à s'interroger sur le sens des images troublantes, que Resnais lui propose, sans résolution définitive.J'ai, pour ma part, en revoyant le film, pensé à Stanley Kubrick et aux déambulations dans l'hôtel Overlook, ou à celles dans le vaisseau spatial de 2001. J'ai surtout repensé à la scène finale du même 2001, dans laquelle Bowman, comme hors du temps, se voyait aux différents âges de sa vie. J'ai pensé au foetus dans l'espace. Dans un genre différent mais aux résonances existentielles comparables, j’ai aussi pensé, étrangement, à la fin de AI, que Kubrick, toujours lui, souhaitait réaliser, avant que son ami Spielberg ne reprenne le projet. J'ai imaginé alors que le film de Resnais, lui aussi hors du temps, pouvait être vu comme une description, celle de la tentative, par une entité du futur, de rassembler des “fragments” du “discours amoureux” de notre lointaine humanité disparue. Un travail d'archéologie qui exhumerait les passions humaines, en quelque sorte. Qui chercherait à les comprendre sans savoir par où commencer.Pour le dire autrement, je pense que la force du film tient au fait qu’il nous laisse libre de l'interpréter en fonction de ce que nous sommes : en tant qu'amoureux du cinéma, j’y vois des liens avec des films que j'aime. Et ces liens nourrissent ma réflexion sur le sens du film.