Avis Baron Noir

De plus en plus passionnant au fur et à mesure des 3 saisons. Une immersion totale dans la vie politique.
Les plus grandes qualités de cette série : les dialogues, le rythme, l'exactitude des références politiques et la crédibilité de tout ce qui se passe. Et enfin les acteurs dans de véritables numéros d'artistes qui campent des personnages avec une forte identité qui se mettent à vraiment exister. Exceptionnel !

Franchement excellente série. Terriblement dense et quelle interprétation. On imagine très bien que c'est un miroir de la vérité. C'est passionnant et prenant.

Formidable tout simplement ! Un casting hors pair chez les premiers comme les seconds rôles (mention spéciale à François Morel !), des dialogues ciselés et finement dosés, un scénario très bien construit et haletant jusqu'aux secondes d'un final inattendu mais ô combien surprenant ! Vivement la suite ! Mais sera-t-il possible de faire mieux ?

Philippe Rickwaert, ancien député-maire PS, n'est plus inéligible (après sa peine pour malversation dans l'affaire des HLM de Dunkerque), la Gauche continue de se déliter, et Amélie Dorendeu est dans le dernier tiers de son quinquennat.
Le "Baron noir" a des poussées de plus en plus impérieuses de nouvelle ambition politique - que l'on suivra, sur fond d'élections régionales, puis de nouveau scrutin présidentiel.
La "démocratie" est un sinistre jeu de dupes : Défense et Illustration, avec cette 3e "saison" sur Canal . 8 épisodes, dont 5 mollassons (il faut bien montrer les enjeux, suivre les stratégies... mais cela aurait dû être plus rapide, plus musclé, moins descriptif...), et 3 intéressants, ceux de la fin !
Si certaines nouveautés (voire inconnues) de la vie politique française sont bien prises en compte spoiler: (le PS est-il un cadavre qui remue encore ?... le mélenchonisme, ici, le "vidalisme", a-t-il un avenir ?... un "profil" à la Beppe Grillo, ici un obscur prof de biologie en montre sur le net, entre babouvisme et fouriérisme, avec une grosse pincée de GJ, peut-il porter au pouvoir un "populisme de gauche" ?....), on ne peut que déplorer la partie effacée jouée par la Droite parlementaire, et celle forcément caricaturale réservée à la Droite patriote !

La distribution pose toujours problème, à de rares exceptions près : un Kad Mérad pas du tout crédible en homme du Nord, un François Morel souvent grotesque en "Mélenchon", une Mouglalis, surtout, raide comme un piquet et débitant son texte de façon monocorde...
Pour autant, une série qui se laisse voir - et dont la fin (trouvaille tragique, qui "relance") sera écrite en situation, pour... 2022, bien sûr !

Un Pur Régal. Eric Benzekri & Jean-Baptiste Delafon en collaboration avec Canal Plus nous livrent un véritable Tour de Force a travers ce Thriller Politique Passionnant et Brillant qui n'a rien a envier a la Brillantissime série House Of Cards. Pour Commencer la Réalisation est Soignée et Précis en disposant de quelques plans séquences magnifiquement mis en avant qui nous plonge dans une ambiance Tendue et Grisant qui est accompagné d'une BO efficace de Evgueni Galperine et Sacha Galperine qui est en parfaite adéquat avec l’atmosphère de la série. Ensuite le Scénario est Dense et Captivant tout en regorgeant de Coups de Théâtres Foudroyants qui nous laisse totalement sous le choc tout en nous emmenant dans les arcanes tumultueuse du Pouvoir et de la Politique en suivant un Député-Maire en pleine ascension qui chercher a gravir les échelons par tous les moyens nécessaires tout en se confronté a de multiples enjeux et événements qui viennent perturber ses projets dont la série parvient a aborder sans concessions mais avec une certaine Finesse des Thématiques actuels comme la Politique,le Pouvoir,la Manipulation,la Médiatisation,les Dilemmes Moreaux,la Société,la Trahison,les Alliances et la lutte des Classes qui sont parfaitement retranscrit au cours des 3 Saisons a travers son Rythme effréné qui s'accentue d'épisode en épisode, Ajouter a cela un Suspense Palpable qui atteint largement son paroxysme a travers une Tension Permanent qui ne s’essouffle jamais en passant par son Humour Noir particulièrement Caustique regorgeant de Dialogues Ciselés qui font littéralement mouche a chaque fois tout en y apportant quelques moments Brutalité et une Émotion qui parvient a nous saisir aux tripes avec notamment quelques Scènes Intimistes particulièrement saisissantes. Pour Finir le Casting est Prodigieux avec sa galerie de Personnages Ambivalents et Fascinants dont on retrouve en tete d'affiche l'incontournable Kad Mérad qui est Époustouflant tout en étant a contre emploi en campant ici un de ces plus grands rôles en jouant le rôle emblématique de Phillipe Rickwaert un Homme Politique Charismatique,Calculateur,Ambitieux,Stratagème et Complexe qui est le digne décédant de Frank Underwood dont l'acteur parvient a nous bluffer par sa palette d'acteurs incroyable qui apporte énormément a cet Anti-Héros Nuancé et Inarrêtable, Autour de notre Politicien Manipulateur on retrouve a ces cotés une poignée de Seconds Rôles en Or Massif parmi lesquels on retrouve la remarquable Anna Mouglalis qui est impeccable dans le role de Amélie Dorendeu passant de Conseillère a la Présidence qui s’avère comme un personnage Féminin Brillante,Séduisante,Ambitieuse et Magnétique qui est rejointe par l'excellent Hugo Becker qui tire son épingle du jeu en jouant le role de Cyril Balsan un assistant parlementaire Idéaliste,Loyal et Intègre qui se lancer a corps perdu dans la Politique sans oublier l'immense Niels Arestrup qui est grandiose dans la peau de Francis Laugier le mentor et rival de Phillipe qui est Imposant,Intransigeant et Impitoyable mais aussi le reste de la Distribution qui n'en démérite pas en étant composer de François Morel,Pascal Elbé,Constance Dollé,Rachida Brakni,Erika Sainte,Philippe Résimont,
Scali Delpeyrat,Alain Bozigues,Alex Lutz,Jean Luc Couchard,Michel Muller,Astrid Whettnall et Patrick Mile qui viennent enrichi cette Distribution de haute volée. En Conclusion, Baron Noir est Indéniablement une Réussite Totale dans le paysage des Séries Françaises tout en confirmant l'ascension de Canal Plus qui n'en finit plus de nous surprendre en livrant des Séries Audacieuses et Passionnantes dont les Créateurs Eric Benzekri & Jean-Baptiste Delafon signent ici un Thriller Politique a la fois Sombre,Âpre,Haletant,Saisissant et Addictif qui rentre au cercle fermé des Séries Françaises Cultes des Années 2010 qui au travers des ces 3 Saisons de grande qualité satisfera les amateurs de Thriller et les passionnées de Politique dont on peut éventuellement espéré une Saison 4 plus Percutante et Incisif que ces ainées.

Très bonne série française sur la politique française.
Histoire prenante de bout en bout. Acteurs totalement au diapason (très bon casting) et mise en scène efficace malgré quelques clichés par moment.

Saison 1 : Le début de Baron Noir offrait un feuilleton intense tendant vers la série bouclée où à chaque épisode, une entrave politico-judiciaire se trouve résolue et toujours conclue par le terrifiant gimmick musical caractéristique. Les derniers épisodes quant à eux perdent ce schéma et le réalisateur Ziad Doueiri nous embarque au plus près de l’inévitable descente aux enfers dont aucun ne sortira indemne. 4,5/5

Saison 2 : Toujours écrite par Eric Benzekri et Jean-Baptiste Delafon, cette fiction dénonciatrice est exaltée par la caméra alerte et investigatrice de Ziad Doueiri, nous offrant un postulat engagé, plus vrai que nature où l’ego prime sur la démocratie. Sauf que jamais la fiction ne sera aussi cynique que la vérité. 4,5

Saison 3 : Avec sa construction narrative résolument pertinente, la saison 3 de Baron Noir nous offre des rebondissements en pagaille où victoires et chutes s’enchaînent inéluctablement, pour maintenir brillamment le show en haut des sphères télévisuelles françaises. 5/5

Cette série est un véritable chef d'oeuvre ! Les épisodes sont d'une richesse incroyable et le scénario captive le spectateur grâce à ses nombreux rebondissements. Le résultat final a un tel côté réaliste que l'on a presque l'impression de regarder un reportage sur le monde politique. Sans parler de la qualité d'interprétation des acteurs, Kad MERAD en tête. De loin l'une des meilleures séries françaises jamais produite

C'est une bonne série de vulgarisation de la politique. Malheureusement, cela reste de la vulgarisation. Si ce que la série montre de la politique politicienne est sûrement plausible (les coups bas, les magouilles au sein d'un parti, la conduite d'une campagne électorale sur le terrain et les arrangements en coulisses) il y a des erreurs flagrantes pour qui connaît un minimum la politique institutionnelle : un député qui engage un petit débat avec le Premier ministre en pleine séance en le coupant tranquillement comme s'ils étaient sur un plateau télé, le président de séance qui s'adresse à messieurs les députés au lieu de l'habituel chers collègues (le président de séance étant lui-même un député), un recours contre une élection municipale déposé auprès du Conseil constitutionnel alors que le contentieux de ce type d'élections échoit au Conseil d'État... Sans parler, bien sûr, des balades dans le jardin de l'Assemblée filmées devant le palais du Luxembourg, après les débats en séance filmés au palais d'Iéna (problèmes qui ne sont certes pas imputables aux créateurs de la série mais qui piquent vraiment les yeux tout de même). Par ailleurs, on peut déplorer que, contrairement à House of cards, le héros ne semble pas suivre un plan machiavélique savamment élaboré et réfléchi, mais s'adapter en permanence aux nouveaux évènements pour en tirer profit. On a de ce fait plus l'impression de regarder un documentaire de télé sur les coulisses du pouvoir qu'une série. Signalons enfin de grosses invraisemblances spoiler: un vieux politicien avec de multiples casseroles qui est investi par toute la gauche puis par les Français comme sauveur de la République contre un candidat qui prospère justement sur le tous pourri ? comme si DSK revenait subitement contre une Le Pen devenue ultra populaire : choix très curieux ; une élection présidentielle annulée par le pouvoir comme une lettre à la poste
; mentionnons aussi une neutralité politique pour ainsi dire inexistante de la part des scénaristes, et au final il reste une série divertissante, mais qui fait un peu bon marché, pour le dire en français (paradoxal alors qu'elle a pu s'offrir Kad Merad), à regarder en étant très conscient de ce qu'elle est, une pure fiction pas forcément très portée sur le réalisme, là où House of cards (peut-être parce que nous connaissons moins bien la politique américaine) réussissait à nous immerger complètement auprès d'un homme politique et globalement surpassait (au moins pour son excellentissime saison 1) son équivalent français.

Série jubilatoire
La 1ère saison nous emmenait dans les bas fonds et les coulisses de la section du PS de Dunkerque et des courants du même PS.
La 3ème saison nous emmène au sommet, dans les coulisses de l'Elysée avec la présidente Amélie Durrendeu dont le programme et la gouvernance ressemblent à Macron, la France insoumise réincarnée dans Debout le Peuple avec un Michel Vidal joué par François Morel clone de Melenchon, le FN, les Républicains et bien sur le PS avec un Philippe Rickwaert au sommet des magouilles et retournement de veste magnifiquement interprété par Kad Merad au sommet de sa forme.
On jubile très fort et on en redemande.
Vivement une 4ème saison

Si le jeu d'acteurs et la réalisation ne manquent pas d'intérêt, on peut rester plus que sceptique sur l'analyse politique d’Éric Benzekri (qu'il lise donc Michéa); la conclusion des trois saisons est plutôt consternante: spoiler: une présidente coupable de haute trahison est contrainte à démissionner et se suicide, le gagnant est le plus pourri, le symbole même des pratiques détestables de basse politique que la série est censé dénoncer, qui est élu avec une majorité de 50,9%: belle leçon de démocratie à n'en pas douter!

Ça ne m'a pas du tout plu et j'ai abandonné au 4° épisode.
Trop exagéré donc pas crédible du tout, scénario trop lourdingue, la plupart des acteurs en rajoutent ou jouent tout simplement très mal, des rebondissements gratuits dans des histoires parallèles inintéressantes, genre Un si grand soleil !!!
Sans compter le son et l'image qui sont + que moyens.
Bref, un si grand tapage pour une petite production.

Chers lecteurs,

J’ai dans la vie trois passions : le cinéma (vous le saviez déjà), l’hydroxychloroquine (vous le découvrez à votre corps défendant depuis deux semaines sur ma page FB)… et les séries TV.
Comme vous, je les consomme sans modération pendant les longs dimanches d’hiver, les courtes nuits d’été et évidemment durant ce confinement.

J’avais adoré les deux premières saisons de "Baron noir". J’ai adoré la troisième. Et je me lèche déjà les babines en attendant la quatrième.

Pour ceux qui n’en ont jamais entendu parler, un court résumé.
« Baron noir » est le surnom donné à Philippe Rickwaert (Kad Mérad), député maire socialiste de Dunkerque, militant de toujours. Trahi par son mentor, le président de la République PS Francis Laugier (Niels Arestrup), Rickwaert, encourage les ambitions politiques de l’une de ses conseillères, Amélie Dorandeu (Anna Mouglalis). Elle est élue à la présidence de la République ; mais Ricwaert est rattrapé par son passé et condamné à la prison. Il vient d’être libéré au début de la saison 3, fermement décidé à prendre sa revanche et à se présenter à la prochaine élection.

On a souvent dit que la France ne savait pas filmer sa vie politique. C’est de moins en moins vrai. Au cinéma, il y a eu "L’Exercice de l’État", "Quai d’Orsay", "Alice et le maire" et, dans un registre comique, le très drôle "Le Poulain". À la télévision, on a vu deux mini-séries qui faisait la part belle, signe des temps, aux femmes politiques : "L’État de Grace" (avec Anne Consigny) et "Les Hommes de l’ombre" (avec Nathalie Baye).

Et puis il y a eu "Baron noir" qui tue le match par sa richesse, sa complexité, son rythme. C’est sans doute autant de qualités que son format permet. En dilatant le temps de la narration sur plusieurs épisodes et sur plusieurs saisons, les personnages s’épaississent, les intrigues se compliquent, au risque parfois de l’invraisemblance. On s’attache à Philippe Rickwaert, à son énergie débordante, à son ambition obsessionnelle. Ce qu’un film d’une hure trente ou même deux heures, n’aurait pu nous faire vivre, une série de vingt-quatre épisodes au total nous le fait vivre sur la durée.

Les saisons passant et le succès gagnant, la production est devenue de plus en plus luxueuse. De nombreux journalistes, et non des moindres interprètent leur propre rôle : Edwy Plenel, Nathalie Saint-Cricq, Laurent Delahousse, Karine Lemarchand… Quelques scènes ont été tournées à l’Élysée même, d’autres au Conseil d’État (on reconnaît la salle Odent même si on n’imagine guère que le Président de la République y siège jamais), d’autres enfin à Sanary-sur-mer. C’est la preuve de la qualité de la série !

Là où "Baron noir" est le meilleur est dans sa relecture à peine fictionnelle de la vie politique française contemporaine. Le président Laugier de la saison 1, c’était François Hollande. La présidente Dorandeu de la saison 2, c’est bien sûr Emmanuel Macron. François Morel campe le leader d’un mouvement d’extrême gauche et se cache à peine de plagier Jean-Luc Mélenchon et l’échec de sa stratégie populiste. À l’extrême gauche, le leader du FN/RN est interprété par un homme qui, comme Marine Le Pen, poursuit sournoisement une politique de rapprochement avec la droite républicaine. Quant à Rickwaert, il aurait été inspiré par Julien Dray, même s’il n’en a pas l’embonpoint, qui a participé à l’écriture du scénario.

Le scénario qu’il dessine pourrait être prophétique. "Baron noir" évoque l’impopularité croissante de la Présidente de la République à la fin de son mandat face à la contestation populaire. Il agite la double menace d’extrême gauche et d’extrême droite qui fait le lit d’un candidat propulsé par les réseaux sociaux au rang d’icône anti-système. Et il fait miroiter, dans l’espace laissé libre par l’échec d’une présidente centriste, la réémergence d’un Parti socialiste victorieux. C’est peut-être l’aspect le moins crédible de la série…

Captivant et prenant mais en même temps déprimant sur la réalité du pouvoir caché au commun des mortels.

Une 3eme saison qui tient toute ses promesses !! Même si quelques passages politiques sont parfois complexes et demande de l'attention , l'écriture et la mise en scène rythmés font que l'on dévore cette nouvelle saison !! Entre complots, trahisons, manipulations, etc etc tout s'enchaine très vite !! Le casting est génial mais alors Kad Mérad il est au dessus de tout le ,monde, tellement irréprochable dans la peau de Baron Noir