Avis Godless

Excellente serie qui se regarde facilement malgré le format un peu long de ses episodes ( 1h en moyenne)
Histoire qui se déroule à une époque sur- exploité sur le grand écran mais encore trop peu sur le petit. Les 7 heures d episodes peuvent se résumer en 5 minutes cependant l histoire est magnifiquement raconté , avec se magnifique scène , des paysages époustouflants , et des personnages attachants.
Le final pourtant previsible reste très bon. Je conseille cette serie à tout les fans de western et aux autres. J ai adoré , elle merite les 5 etoiles.

Dans les séries télé, si le western est peu représenté, il l’est de manière brillante. Ce « Godless » est tout aussi aussi exceptionnel que « Hell On Wheels ». Là où la série des frères Gayton, et de John Wirth centrait sa vision de l’expansion de l’Ouest Américain, sous l’angle de la construction du chemin de fer, l’angle d’attaque de Scott Frank, dans « Godless » est celui de l’exploitation d’une mine d’or, ou de ce qu’il en reste, et des pérégrinations d’une bande de malfrats nomades. Outre la qualité des acteurs et des répliques, de nombreux autres points sont communs entre chacune des deux séries. La quasi totalité des aspects historico-culturels, essentiels de la construction de l’Ouest, sont traités, et ce, avec justesse. L’importance des saloons, des bordels, de la présence indienne, du flux migratoire européen, du banditisme, du rôle de l’armée, les différents business qui ont permis à cet Ouest de se développer, la religion, et l’effet mythificateur de la presse. Franchement, les scénaristes ne se sont pas tournés les pouces, et n’ont pas juste regardé les images des livres d’histoire. Ils ont bossé comme des ânes. Non seulement à retenir une forte dose de documentation, mais surtout à la tisser avec soin autour d'une seule et même intrigue. Le caractère encore plus exceptionnel de la série de Scott Frank est, qu’en plus d’évoquer les éléments mentionnés, il aborde aussi des éléments historiques rarement traités dans les westerns: les « All-Black-Towns », les « Buffalo soldiers », et les "all-women-towns". Tous ces éléments sont mêlés, avec la plus grande intelligence aux figures imposées du bon western, fusillades, bastons, chevauchées, romance, etc. La cerise sur le gâteau, est qu’à tout cela, s’ajoute une extraordinaire poésie, faite de magnifiques prises de vue, de symbolisme visuel et textuel, et même d’ésotérisme (les concepts d’ombre, et de fantôme). Un autre point commun semble unir les deux séries : la prédominance des acteurs irlandais. Et on peut comprendre le choix des réalisateurs. Car outre les prouesses de leur jeu, c’est l’aisance de ces irlandais à maîtriser des accents n'ayant rien à voir avec le leur, qui impressionne. Dans « Hell On Wheels », c’est Colm Meany qui étonnait. Dans « Godless », Michelle Dockery arbore un accent américain de l’Est, et de manière très convaincante. Mais, c’est Jack O’Connell, qui met tout le monde d’accord, en arborant un accent rural du Midwest, avec un tel naturel, qu’on jurerait qu’il est né là-bas. Dans ce monde, où Dieu semble s’être enfui, prions tout de même, pour qu’il y ait d’autres saisons à « Godless ».

Enfin une superbe fin pour une série. La meilleur serie netflix ! J'espère voir une autre série western de nouveau chez Netflix.

Enfin un beau western ! Depuis les films de Sergio Leone et quelques (rares) autres, le western avait disparu. Pendant 7 heures ce film apporte tout ce que le spectateur est en droit d'attendre d'un vrai western. Tous les ingrédients y sont et le scénario, sans doute travaillé par une armée de scénaristes, développe et détaille à merveille cette histoire. Rien n'est oublié, tout y est, et en finesse. Les comédiens sont superbement dirigés et la mise en scène est digne des plus grands ! Pas de grosses ficelles, pas de pleurnicheries inutiles, tout sur la retenue et la noblesse. Bravo. On attend la suite que le plan de fin laisse envisager. La série vient d'entrer dans la cour des grands du cinéma. Il est désormais difficile de faire une comparaison entre le film et la série. Il n'y en a plus. Vive le cinéma !

Une mini série excellente sur le thème du western. Une ambiance impeccable associée à des personnages charismatiques. Tous les codes du genre sont respectés. Les femmes tiennent le haut du pavé. Netflix frappe très fort et nous laisse sous le coup de l'émotion...

Quel pied !!!! une oeuvre d'art au sens pur
j ai pas de mot assez fort.
les acteurs, le scénario tout est au top.

Quel pied.... !!! Je me suis laissé embarquer par cette serie qui demarre tout doux, voire lentement, et qui monte crescendo en intensité, tant dans le scenario que dans la decouverte des personnages... Le casting est tres bon et les acteurs jouent vraiment tres juste... M... ! je vais avoir du mal à me ré-atteler à autre chose dans les 24 heures qui viennent... bravo. super western.

Une merveille parmi les séries actuelles. Un casting parfait (Jeff Daniels, méconnaissable, tient ici son meilleur rôle), une ambiance unique, transportée par une bande originale magnifique, tout en retenue.
Ce serait vraiment dommage de passer à coté.

Série incroyablement bien réalisée, décors et
costumes au top, une vraie histoire, des personnages supers attachants..... A voir absolument

Godless et la première mini série western de Netflix et c'est éblouissant. Avec un super casting avec Jeff Daniels loin devant et Jack o'donnel. Évidemment, si vous avez déjà du mal à encaisser les deux heures et quelque d'un bon vieux Clint Eastwood, vous risquez de trouver le temps long, devant les 7 épisodes de Godless, qui font près d'1h15 chacun ! Non, la série de Frank et Soderbergh ne se binge pas. Elle se déguste, morceau par morceau, pour apprécier un peu plus chaque personnage et chaque storyline. Pour apprécier la jubilation visuelle de Scott Frank, qui profite du temps qu'il a pour faire de belles images des grands espaces et de sa stupéfiante reconstitution historique. D'accord, Frank (qui a dirigé toute la série) est un réalisateur inexpérimenté, qui abuse parfois des looooongs plans de chevaux galopant au loin. Certes, quelques épisodes sont un peu trop contemplatifs. Mais on se laisse agréablement transporter dans sa luxueuse diligence, qui file tout droit jusqu'au grand face à face final, ce "gun fight" palpitant et magistralement mis en scène, promis dès les prémices du récit.
Oui, il faut du temps pour y arriver. Mais jamais on ne s'ennuie ou ne s'impatiente. Godless restera alors comme un grand western de 9 heures, qui parvient, au bout de son épique chevauchée, à livrer tout ce qu'il a dans le ventre.

dévorée en 1 week end. Superbe histoire, musiques, plans, personnages. Un beau film western de 7h, avec une réal netflix de superbe qualité, comme souvent maintenant!

Personnages complexes dont le passé se dévoie peu à peu lors des flashbacks, expliquant comment le passé a structuré leur psychologie au moment du drame de "La Belle", cette mini série passionnante est maitrisée de bout en bout. Violente, plutôt taiseuse comme à l'époque, les non-dits comme les regards comblent les silences, survolent la poussière des superbes paysages d'un Ouest américain immense et sauvage. Ecole de la vie aussi, du jeune shériff adjoint qui apprend le violon au héros dont la rédemption passera aussi par le désir d'apprendre à lire, du jeune indien qui surmontera sa peur et réenfourchera son cheval après une chute, le spectateur assiste avec émotion et dans la violence à la naissance d'une civilisation. Coup de coeur !

CET AVIS CONTIENT DES SPOILERS

Très bonne série western, j’avais adoré le jeu vidéo Red Dead Redemption et cette série me le rappelle beaucoup : un héros criminel en quête de...rédemption, son ancien chef qui fut très paternel avec lui, une femme à fort caractère qui tient un ranch, etc...
Là encore Jack O’Connell montre qu’il est l’un des meilleurs acteurs de sa génération, très crédible en cow-boy (ou plutôt horse-boy pour le coup) et souvent drôle quand la situation s’y prête. Le reste du casting est de très bonne facture aussi.
Pour ce qui est du scénario, on est quelques fois pris de court par des coups de théâtre mais c’est une bonne chose, ça rend l’intrigue plus réaliste.
J’étais tenté de mettre 4,5 étoiles mais 2 choses dans le dernier épisode m’ont un peu dérangé au point que je ne mette que 4 étoiles : ATTENTION SPOILERS

1) La mort de Whitey ! Sans rire, j’ai pensé pendant 5 épisodes qu’il aurait un rôle majeur dans la défense de La Belle, en plus on nous a bassiné longuement avec sa romance, je m’attendais pas du tout à cette fin pour lui. Sur le coup j’étais mort de rire mais c’est franchement dommage parce qu’on s’attache à ce personnage.
2) Le nombre d’hommes dans le gang de Griffin. Pendant toute la série on nous répète qu’ils sont environ 30, mais arrivé au combat final on a l’impression que les habitants de La Belle en tuent 200 ! L’apogée de cette incohérence est lorsque le sheriff McNue et Roy Goode interviennent, pendant 5 minutes ça tire de partout, des hommes tombent dans tous les sens, mais ils sont toujours le même nombre sur leurs chevaux ! Y’avait pas de budget pour engager au moins 30 figurants de plus ?

FIN DES SPOILERS

Ce n’est pas ces 2 points qui enlèveront le charme de Godless ,ça reste tout de même une série à voir, comme la plupart des séries Netflix récentes d’ailleurs, l’abonnement chez eux commence sérieusement à devenir très rentable, tant mieux !

Epique, voilà qui nous prouve que le genre western n'est pas complétement mort. On peut encore trouver des histoires originales, avec un côté classique, les bandits, les grands espaces, mais aussi un côté très contemporain, avec les intrigues, les mœurs plus modernes. Une mini-série qui au cours des deux premiers épisodes placent ses pions, se cherche un peu, puis tout se met en place, pour nous donner une vue d'ensemble des personnages, de leur histoire, et chaque histoire dans l'histoire crée de l'intérêt. Belles images, belles histoires, une cohérences, et un final de choc. C'est Epique et on en redemande.

Décidément ces dernières années, ce qu'on trouve de plus cinématographique et audacieux se trouve de plus en plus souvent du côté de la télévision. En témoigne "Godless", mini-série de sept épisodes produite par Steven Soderbergh, entièrement écrite et réalisée par Scott Frank. Une série qui sent bon le sang et la poussière, western pur-jus que l'on aurait bien aimé voir sur grand écran. Netflix a laissé carte blanche à Scott Frank qui se moque bien des conventions télévisuelles, la durée des épisodes variant entre 40 minutes et 1h20. Comme souvent dans les séries de la plate-forme, on sent d'ailleurs quelques longueurs en milieu de saison où Frank se laisse aller vers un rythme un peu mou, s'éternisant sur certaines scènes sans arriver à totalement passionnant. Mais ces errements sont tout à fait pardonnés quand on voit l'ampleur de la série, à la réalisation magnifique. De l'ouverture du premier épisode où un marshal découvre un massacre à la fusillade finale de l'épisode sept, "Godless" convoque le meilleur du genre, embrassant toutes ses conventions tout en pimentant l'ensemble notamment via les personnages féminins, très présents et sacrément farouches. Véritable défilé de trognes bourrée de charisme (Jack O'Connell, Scoot McNairy, Kim Coates, Sam Waterston et même Michelle Dockery et Merrit Wever), la série soigne si bien ses personnages qu'elle accorde à son grand méchant une place de choix, rappelant le bon vieil adage hitchcockien qui veut que plus un méchant est réussi, plus le film l'est. En effet, dans le rôle de Frank Griffin, hors-la-loi manchot et illuminé (qui a déjà vu sa mort et qui a un sens tout à fait particulier de la famille), Jeff Daniels crève l'écran, rappelant combien il est un acteur bourré de charisme à qui l'on devrait donner plus de rôles. Violent, âpre (certaines morts sont tragiques) et même joliment mélancolique (ah ces regards de Jack O'Connell et de Michelle Dockery !), "Godless" laisse entrevoir les envies de cinéma de Scott Frank qui a trouvé en Netflix l'écrin idéal pour ressasser ses obsessions. Et le résultat est sacrément féroce, donnant au spectateur l'envie furieuse de chevaucher à travers les prairies d'Amérique.